Chapitre 7 - 1168 -

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Je détaille Withney qui passe à proximité de moi en me frôlant de manière aguicheuse. Son pantalon noir moule parfaitement ses fesses rebondies que je ne me retiens pas de reluquer une fois qu’elle a tourné les talons.

Je la suis jusqu’à la cuisine pour lui proposer de boire un coup, j’en profite pour mater sans gêne la cambrure de son dos et percer le mystère des sous-vêtements qu’elle porte. Elle me fait plein de sourires et j’y réponds allègrement. Je suis tellement ivre que je ne me contrôle plus.

— Ta copine est pas là ? finit par enquêter Withney afin de rompre le silence.

Je prends soin d’être naturel de façon qu’elle ne remarque pas mon taux d’alcoolémieprends et affiche un air détaché pour lui demander laquelle.

Elle éclate de rire et recrache en pouffant à travers ses grosses lèvres pulpeuses le cocktail qu’elle était en train de boire. Son petit haut orange est imprégné de tâches qu’elle essuie, et à chacun de ses mouvements, sa poitrine imposante sursaute. Je m’en souviens bien de celle-là d’ailleurs… C’était la première fois que je caressais des seins aussi généreux, elle m’avait rendu fou quand elle avait retiré son soutif pour les libérer.

— Tu pourrais être discret quand tu me mates mes nichons !

— Pourquoi ? Depuis quand ça te dérange ?

Elle éclate à nouveau de rire et se sert une cigarette dans un paquet posé sur le plan de travail. Je vide mon fond de verre de Cognac, c’est trop bon, putain ! Je pique à mon vieux un cigare caramel dans un tiroir de la cuisine, j’adore le mélange du spiritueux avec la fumée. Jimmy, les yeux explosés, rentre dans la pièce, me détaille puis observe Whitney. Rapidement, il comprend qu’il est de trop.

— Je fais que passer, vous interrompez pas pour moi ! dit-il en rigolant.

Mais Dylan et Max nous rejoignent aussi, ils arrivent bras dessus bras dessous pour se ravitailler. Je suis adossé contre la table, en face de Whitney qui ne me quitte pas du regard. Ils s’incrustent entre nous tandis que nous restons silencieux. L’ambiance est tendue, j’attends que Whit se décide à me sauter dessus.

Je reçois un message de Marion qui s’excuse de ne pas pouvoir venir à notre petite soirée. Ça m’arrange ! La voie est totalement libre pour moi. Ni Julie ni Marion ne pourront me détourner du plan qui me trotte dans la tête. Quand on me fait une crasse, j’oublie rarement et je finis toujours par trouver l’occasion de me venger.

— Au fait, Speed faut que tu me montres un truc pour lundi ! me lance la brune plantureuse que je désire.

— Quoi comme truc ?

— Tu sais ce que je t’ai demandé pour le TPE…

Je réfléchis un court instant au TPE et je suis certain qu’elle ne m’a jamais rien demandé. Nous ne sommes pas dans le même groupe et on n’a pas du tout un sujet similaire. Que je suis con ! Je comprends soudain qu’elle veut tout simplement visiter ma chambre.

— Ah ouais, le TPE… j’approuve en songeant à mon plan vengeance.

Je lui fais un signe de la tête et elle saisit qu’elle doit me suivre. J’écrase mon cigare dans un cendrier en entrant dans le salon. Paulo est en pleine partie de Wii avec deux potes. Je me sers une poignée de fraises Tagada dans un saladier posé sur la table basse. C’est pas mal pour l’haleine, surtout après le cigare. Je monte l’escalier quand mon chat, effrayé par le raffut qui se passe dans la maison, me file entre les jambes. Il part se réfugier dans la chambre de mon vieux.

Je pousse la porte de ma piaule et allume la lumière. Je laisse Whit entrer la première. Elle ne se préoccupe pas de l’état de la pièce et s’étend directement sur le lit. La température augmente très vite… En un rien de temps, je me retrouve allongé sur elle à la déshabiller totalement. Même si je prends beaucoup de plaisir à tripoter Whitney, je ne perds pas de vue mon objectif principal et c’est une fois qu’elle est complètement nue et qu’elle s’apprête à retirer l’ultime morceau de tissu qui recouvre mon corps que je la stoppe dans son élan.

Je quitte sa langue qui entortille la mienne et à mon grand regret, j’essaie de me convaincre que c’est pour la bonne cause.

— Hey, tu te souviens dans le château, comment tu m’avais chauffé, l’an dernier ?

— Ouais !

Elle passe sa main dans mon boxer et commence à empoigner Popol. Putain, faut que je sois fort et courageux ! Je dois continuer sur ma lancée bien que je n’ai pas du tout envie qu’elle s’arrête :

— J’étais dégoûté ! je dis essoufflé.

— T’étais puceau !

— Justement, je comptais sur toi.

Oh bordel, déjà que c’est dur de stopper Popol dans son élan, je réalise que sous l’effet de l’alcool, c’est presque insurmontable. Je déglutis et secoue la tête pour reprendre mes esprits. Puis je saisis la main de Whit et je lui fais signe que non.

— Quoi ? me demande-t-elle les yeux mi-clos par l’excitation.

— Bah ouais ! La dernière fois, tu m’as chauffé comme un con, et bah aujourd’hui c’est moi !

— Hein ?

Je me libère totalement de son emprise puis je me lève pour enfiler mon T-shirt et mon pantalon. Je tangue un peu, mais j’arrive quand même à mettre mes Converse. Enfin je saute sur la porte en lui disant sans me retourner :

— Bah ouais ! Jamais deux sans trois ! On se revoit dans un an pour finir ce qu’on a commencé…

Vraiment content et fier de moi, je sors dans le couloir et je reboutonne ma braguette quand Whitney débarque encore à moitié à poil derrière moi en criant :

— Speed, espèce de salaud, je vais raconter à tout le monde que t’es un mauvais coup et que t’as une petite bite !

— Dis ça à qui tu veux, tout le lycée connaît Popol par cœur… Personne te croira !

J’ai à peine terminé ma phrase que je tombe nez à nez avec Julie qui écarquille les yeux en bas de l’escalier. Oh bordel de merde…

— Super, fait-elle l’air contrarié.

La lèvre tremblante de colère, elle me fixe quelques secondes, puis regarde Withney encore en culotte avant de faire demi-tour pour se diriger vers la sortie.

— La nouvelle, attend ! C’est pas du tout ce que tu crois !

— Putain, Tonio ! Pour une fois, ferme-la ! Je te retrouve en train de renfiler ton pantalon avec une meuf nue qui te court après et tu vas me dire que c’est moi qui me fais des idées, pas vrai ?

— Exactement !

— Connard !

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