Ode aux petites cendres d’automne
La soirée s’éternisant, nous prîmes congé
Une lueur démoniaque dans le regard
Tu m’accompagnas car nous étions liés
Et tu dis alors, c’est pleine lune ce soir
Chaque nuit de pleine lun’, je me transforme
Invariablement en Lulu l’effeuilleuse.
Automne est plaisant car les feuilles se déforment,
Changent de couleur, deviennent majestueuses
Et s’envolent gaiement vers une liberté
Nouvelle, une émotion sensuelle, bouillonnement
Délicieux, un corps qui lentement se dénude,
Rayonne dans cette lumière du couchant
Et danse alors avec le vent dans la quiétude.
L’arbre et la belle se déshabillent ensemble,
Les feuilles roussies par la saison qui s’avance
Et la rousse toujours bell’ qui vient et s’abandonne.
Je la contemple de loin la belle romance
Inconstant que je suis dès que survient l’automne.
JI - 20/09
Annotations
Versions