La tristesse de la princesse

Une minute de lecture

Il était une princesse,
D'une grande tristesse,
Car son père venait d'annoncer,
Qu'il avait trouvé à la marier,
À un seigneur de la cour,
Auquel elle ne portait point d'amour.
Dans le but de s'épargner,
Cette funeste destinée,
Elle appelait de ses vœux,
Le concours des Dieux.

Pour un instant échapper à ses malheurs,
Elle se retira dans ses jardins,
Où elle rencontra un voyageur,
Qui l'interrogea sur ses chagrins.
Elle confia au Pèlerin, ses peines et ses rancœurs,
Mais aussi les touts petits riens que la vie met sur notre chemin.

Sur ses tourments il ne porta aucun jugement,
Et prononça de douces paroles d’apaisement,
Alors l'empyrée vis jouer une bienheureuse mélopée,
De deux cœurs marivaudant qui en oublient le présent,
Comme seuls les adorés savent l'oublier.
Elle le choisis pour amant et dans ses songes chaque nuits,
Elle se donna à lui.
Il la couvrit de mainte tendresses,
Et de moult caresses.

Ainsi pendant des semaines,
Ils s'échangèrent des "je t'aime",
Et nombres de "toujours".
Jusqu'au beau jour,
Où son ventre s’arrondit,
Alors il louvoya leurs nuits,
Et les jardins aussi.

Il était une princesse,
D'une grande tristesse,
Car son père venait d'annoncer,
Qu'il ne pouvait plus la marier,
Depuis qu'elle portait en son giron,
L'enfant d'un vagabond,
Qui ne lui avais laissé,
Qu'un habit de honte à épouser.

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