9-Aveux et indice

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Williams, s’arrêta net, ne semblant pas comprendre ce qu’Aron voulait dire. Il nous regarda comme pour nous faire répéter, la question :

«-Commissaire, vous avez quelques explications à nous donner, il me semble, lançai Aron

-Mais de quoi vous parlez exactement, Vous mettez en doute mon honnêteté ? s’énervait Williams.

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-Vous nous aviez interdit d’aller à Lincoln Park, nous l’avons fait et nous avons eu raison. Une planque se trouvait là-bas au Gogo Park. Lui répondais-je.

-Tu es mal placé pour l’ouvrir, après ce que tu as fait Oliver, rétorqua-t-il en commençant à suer du front.

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-Bien au contraire, rajouta mon ami. Lui et moi vous avons vu au club et à plusieurs reprises. C’est étrange, non ? Vous ne vouliez pas qu’on aille là-bas, et finalement on vous y retrouve, en plus dans le lieu où se passait la préparation de la drogue, relançai un Aron plus que sérieux. »

A cette phrase le visage du commissaire se décomposa, la gêne semblait s’emparer de lui. Il garda le silence quelques instants, ne sachant que dire.

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Puis il prit une grande inspiration et commença :

-Je vois que vous êtes tous deux de très bon enquêteur mais aussi de très bons entêtés. Si je ne voulais que vous vous y rendiez, c’est que… Il s’arrêta hésitant avant de reprendre. C’est que je ne voulais pas salir ma réputation.

-Votre réputation ? répondais-je.

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-Heu…oui ! Je ne suis pas impliqué dans cette affaire comme vous semblez le penser, je veux moi aussi démanteler ce réseau de trafiquants.

-Eh bien quoi, alors ?! questionna Aron.

-Je vais au Gogo Park, comme un simple client du club, et je ne voulais pas que cela se sache. C’est ma crédibilité qui est en jeux ! Et je ne voulais pas que cela revienne aux oreilles de ma femme non plus. Avoua le commissaire. »

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Le regard de Williams, n’étais pas trompeur, il disait vrai, et cela se voyait à la honte sur son visage. Le silence le mettait de plus en plus mal à l’aise, quand Aron reprit en ricanant :

« -Ouah ! Vous êtes un cachotier commissaire !»

Je mis un coup de coude à Aron pour qu’il se taise. Le commissaire nous supplia de garder sa pour nous. Ce que nous avons bien sur accepter sans problème.

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Un point est clair, maintenant, il n’avait rien à voir dans le trafic. Après ce petit intermède, Williams nous avait expliqué les aveux du dealer. Ils sont bien maigres, pas un nom, ni la provenance de la drogue, ni les autres lieux de préparations. A vrai dire, il n’a donné qu’un lieu Le wagon bleu. C’est un restaurant dans le quartier de Wicker Park. Nous n’avions pas vraiment le choix, il fallait se rendre là-bas.

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