Day 04 (Partie 01)

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Le jeune homme n’en pouvait vraiment plus. Non seulement son estomac gargouillait de plus en plus fort, mais ce dernier avait atteint un stade où chaque fois que cela se produisait, une certaine douleur se faisait ressentir. Pour faire simple, Chrees Moure avait faim, très faim. La serrure de la porte se mit soudainement à faire du bruit, lui indiquant alors que mademoiselle Garnier arrivait.

Tandis que le jeune homme regardait en direction du bruit, une seule et unique question hantait son esprit. Alicia lui avait-elle apporté de la nourriture ou pas ? Il espérait alors que la réponse soit positive. Alors que la porte de la pièce s’ouvrait, aveuglant temporairement Chrees avec la lumière en provenance de l’extérieur, une agréable odeur vint titiller les narines du jeune homme.

- Dieu merci ! s’exclama-t-il intérieurement.

Le jeune homme était aux anges, et ce malgré la situation dans laquelle il se trouvait. Il allait enfin pouvoir remplir son estomac.

- Alors, comment ça va là-dedans ? questionna la jeune femme au moment où elle rentra dans la pièce.

Chrees ne lui répondit pas, il ne pouvait pas le faire. Toutefois, dans sa tête, le jeune homme lui demandait de se dépêcher de lui apporter de la nourriture. En même temps, il l’insultait avec toute sorte de mots vulgaires. Moure, après avoir mangé, avait à nouveau prévu une nouvelle tentative de fuite. Comme il faisait déjà nuit, il pensait que ses chances de se faire entendre par le voisinage étaient plus élevées, mais pour l’instant, c’était l’heure de manger.

Mademoiselle Garnier déposa ses affaires à côté de Moure avant de fermer la porte. Pendant qu’elle le faisait, le jeune homme, qui l’observait tout au long, ne pouvait s’empêcher de la trouver très attirante, d’autant plus qu’elle ne portait que ses sous-vêtements. Chrees se dit que ce n’était pas le temps de l’admirer, son estomac était la chose qui importait le plus à l’instant présent. Alicia s’approcha de Chrees, le fit ensuite assoir, puis retira la boule de geisha qu’il avait dans la bouche.

- J’espère que tu ne comptes pas reproduire les mêmes bêtises qu’hier, lui dit-elle.

Le jeune homme secoua sa tête à plusieurs reprises en guise de réponse. Les deux venant de se mettre d’accord, mademoiselle Garnier attrapa l’assiette et commença à nourrir son prisonnier.

Chrees Moure était aux anges. Il pouvait enfin remplir son pauvre petit estomac qui l’avait dérangé pendant de nombreuses heures. La nourriture que la jeune femme était en train de lui donner n’était nulle autre qu’un plat surgelé qu’elle avait réchauffé au microonde, pour lui, celle-ci avait une exquise saveur similaire à celui d'un mets en provenance d’un restaurant. Cela démontrait à quel point il avait envie de manger.

Les minutes s’écoulèrent et Chrees sentait la gêne de son estomac s’en aller progressivement. Il reprenait ses forces petit à petit. Il sentait alors que cette nuit serait la bonne, la nuit où il pourrait avertir le voisinage de sa présence en ces lieux. Avec une dernière bouchée, le repas de Moure était terminé. Tandis que la jeune femme déposait soigneusement son assiette dans un coin, Chrees se dit que c’était le moment parfait pour agir, d’autant plus qu’elle n’avait pas les yeux rivés sur lui.

Alors qu’il remplissait progressivement ses poumons d’air, le jeune homme hésita pendant un bref instant. Il se rappela soudainement le coup de poing qu’il avait encaissé la dernière fois qu’il avait osé faire ce genre de choses. Néanmoins, après moins d’une seconde de réflexion, Chrees décida de passer à l’acte. Il hurla donc « A l’aide » de toutes ses forces comme si sa vie en dépendait. Malheureusement pour lui, mademoiselle Garnier réagit au quart de tour et son pied vint rencontrer le visage de Moure, ce qui le fit immédiatement taire.

- Je vois que tu ne comprendras donc jamais. Dommage, il semblerait que je doive encore prendre certaines mesures, rétorqua Alicia.

Tandis qu’il était toujours désorienté par le coup qu’il venait de recevoir, mademoiselle Garnier récupéra la boule de geisha qu’elle vint immédiatement replacer sur sa bouffe. Une fois cela fait, la jeune femme pouvait désormais le punir. Alicia déposa son pied sur ses parties intimes et commença à faire pression dessus. Sans surprise, Chrees Moure se mit à hurler alors que la douleur devenait de plus en plus intense.

- Quand finiras-tu par comprendre que tu m’appartiens désormais et que tes chances de t’échapper d’ici sont nulles ? Tu as osé t’en prendre à moi et à ce que j’ai bâti, et tu penses encore avoir la vie facile ? Les hommes comme toi n’ont rien à faire en liberté. Tout ce que vous méritez est la mort ou la prison dans le meilleur des cas. Tu ferais donc mieux de la fermer et d’obéir sagement aux ordres.

Mademoiselle Garnier continua de faire pression sur le sexe de Moure, ce qui eut pour conséquence de le faire pleurer. Le jeune homme la suppliait d’arrêter, lui disant qu’il avait compris la leçon, mais la boule de geisha l’empêchait malheureusement d’articuler ses mots. Dès lors, seul un mélange de cris de douleur et de paroles incompréhensibles se fit entendre.

Alicia se montrait sans pitié. Malgré les cris et les pleurs de Chrees, la jeune femme n’avait toujours pas retiré son pied. Bien au contraire, elle accentua la pression qu’elle exerçait sur ses parties intimes, ce qui eut pour effet de la faire sourire. Mademoiselle Garnier semblait éprouver énormément de plaisir à infliger de tels supplices à son prisonnier, cela lui procurait un agréable sentiment de supériorité. De son côté, étant incapable de se défendre, Moure n’avait d’autre choix que d’accepter son sort, de se laisser faire, et de supporter.

Quelques minutes s’écoulèrent et mademoiselle Garnier se dit que Moure avait suffisamment souffert.

- J’espère que le message est bien rentré cette fois-ci, dit-elle.

Chrees n’avait absolument pas la force de répondre, il ne pouvait pas, il avait beaucoup trop mal. En le regardant recroquevillé sur lui-même, la jeune femme se dit qu’elle y était peut-être allée un peu fort, d’autant plus qu’à un moment, elle voulut vraiment le détruire. Elle changea cependant très vite d’avis, Alicia ayant besoin de cette partie de son corps.

Mademoiselle Garnier s’accroupit donc, attrapa les testicules du jeune homme, et se mit à les malaxer. Elle aimait vraiment la sensation que cela lui procurait le fait d’avoir ces choses dans sa main. Cependant, pour Moure, ce qu’elle faisait était tout sauf agréable. Il ne ressentait aucun plaisir dans son geste du fait que cette partie de son corps était encore sous le choc vis-à-vis de ce qui s’était passé peu de temps auparavant.

La jeune femme saisit cette fois-ci le pénis de Chrees et se mit ensuite à faire des mouvements de va-et-vient. Malheureusement pour elle, cela n’eut pas l’effet escompté. Il fallait donc qu’elle fasse à nouveau appel à la petite pilule bleue. Alicia se redressa donc et partit en direction de ses affaires où elle prit de l’eau qu’elle versa dans un verre, et un comprimé de viagra.

Lorsque mademoiselle Garnier revint aux côtés de Moure, elle lui dit qu’il pouvait soit le prendre de manière consentie, soit elle enfonça directement le médicament dans sa gorge, ce qu’il n’apprécierait sans doute pas. Elle rajouta également s’il osait encore faire du bruit, les conséquences seraient beaucoup plus douloureuses que ce qu’il venait de subir. Avec de tels propos, Chrees ne pouvait qu’obéir. Il ne voulait pas se faire martyriser comme cela avait été le cas quelques minutes auparavant. Par conséquent, lorsque la jeune femme retira la boule de geisha qui l’empêchait d’articuler ses mots, il se tint tranquille et avala la pilule de viagra sans broncher. Néanmoins, il était à noter que la haine que Chrees éprouvait envers Alicia ne cessait d’augmenter. Lorsqu’il trouverait l’occasion parfaite pour avoir le dessus sur elle, il lui rendrait la monnaie de sa pièce. Il n’y avait aucun moyen que le jeune homme laisse de telles actions impunies.

Les effets du médicament se manifestèrent moins de cinq minutes après que la jeune femme ait remis la boule de geisha à sa place. Lorsque cette dernière aperçût le sexe bien dur de Moure, elle retira sa petite culotte et s’accroupit de nouveau. Elle attrapa la bite de Chrees et repartit avec ses mouvements de va-et-vient. Après quelques dizaines de secondes, elle l’introduisit dans sa bouche. Cela aurait pu être un moment plaisant pour le jeune homme si Alicia ne s’amusait pas à le mordre de temps en temps pour lui rappeler que c’était elle qui était au contrôle.

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Chrees Moure la détestait. Oh, oui, il détestait vraiment Alicia du plus profond de son cœur. Chaque fois qu’il se remettait d’un de ses traitements, la jeune femme lui faisait subir un autre supplice. Il n’avait donc pas la possibilité de profiter de ses services. Pendant que la jeune femme lui faisait une fellation, cette dernière le mordait de temps en temps, ou appuyait soudainement ses testicules. Il était absolument hors de question pour elle que Moure puisse éprouver trop de plaisir durant leurs relations sexuelles. Ce n’était pas son but.

Au bout de quelques minutes, la jeune femme se dit que le moment était venu de passer à l’étape suivante. Elle se redressa donc et partit chercher un préservatif qu’elle vint immédiatement placer sur le pénis de Chrees. Cette fois-ci, il n’était pas question de le faire sur une chaise. Mademoiselle Garnier allait prendre Moure dans la position dans laquelle il était, à savoir allongé sur le sol avec ses mains attachées dans son dos.

Alicia attrapa le pénis de Chrees et l’inséra délicatement en elle. C’était le moment qu’elle avait attendu toute sa journée de travail, la sensation que lui procurait ce sexe qui se frayait un chemin au plus profond d’elle. Maintenant que la bite de Moure avait été insérée jusqu’à la base, la jeune femme pouvait désormais commencer son rodéo.

Mademoiselle Garnier remonta lentement jusqu’à ce que seul le gland reste à l’intérieur d’elle. Elle descendit ensuite avec le même rythme, profitant ainsi de chaque mouvement, chaque sensation, et chaque seconde. La jeune femme réitéra cet acte encore et encore durant de nombreuses minutes. De son côté, Chrees n’avait pas vraiment le luxe de profiter de cela. En effet, à cause de la masse corporelle de la demoiselle et de la position dans laquelle il se trouvait, une forte pression était appliquée sur ses membres supérieurs, ce qui à son tour provoquait une désagréable douleur. Il avait beau y résister, chaque mouvement de va-et-vient d’Alicia amplifiait la chose.

Alicia mordillait sa lèvre inférieure. Cela indiquait à quel point elle appréciait le rodéo qu’elle avait présentement avec Moure. La sensation était tellement incroyable et tellement différente, comparée à quand elle utilisait ses sex-toys. En définitive, rien ne pouvait remplacer une véritable bite. La jeune femme poursuivit donc ce qu’elle faisait, décidant quand accélérer ou réduire le rythme.

Une dizaine de minutes s’écoula. Mademoiselle Garnier commençait progressivement à se lasser de la position dans laquelle elle se trouvait. Elle aurait bien aimé que Chrees la prenne dans plusieurs autres poses, mais elle n’avait pas confiance en lui. Elle ne l’avait pas encore suffisamment brisé pour que ce dernier obéisse à ses ordres sans broncher. Il s’agissait là d’un problème qu’elle devait régler. Dès lors, elle était très limitée. La jeune femme se dit à ce moment qu’elle devrait faire quelques petites recherches sur les positions dominantes féminines du Kâmasûtra.

Malgré la douleur, Chrees finit par jouir, ce que la jeune femme ressentit immédiatement. Malheureusement pour lui, ce n’était pas encore le cas pour elle. Il allait donc encore devoir la supporter. Mademoiselle Garnier continua de chevaucher Moure comme s’il n’y avait pas de lendemain. Il fallait qu’elle jouisse, elle devait à tout prix le faire sinon elle ne pourrait pas passer une bonne nuit. Elle s’empressa donc d’accélérer le rythme.

La pièce dans laquelle Alicia et Chrees se trouvaient se remplit donc d’un mélange de gémissements, de grognements de douleurs, et de sons produits par un chevauchement intensif. Parce qu’il venait à peine de jouir et que la demoiselle ne lui avait accordé aucun repos, les mouvements de va-et-vient d’Alicia étaient plus douloureux les uns par rapport aux autres. Il vivait donc un véritable enfer.

De nombreuses minutes s’écoulèrent et le plaisir éprouvé par Alicia était de plus en plus intense. Ce n’était plus qu’une question de minutes avant qu’elle ne jouisse à son tour. Alors qu’elle avait ses mains au niveau du torse de Moure, la jeune femme enfonça soudainement ses ongles dans sa chair, comme si elle voulait lui arracher le cœur. Il fallait dire que mademoiselle avait du mal à contrôler son corps quand elle s’approchait de l’extase. Heureusement pour Chrees, il devait encore tenir quelques dizaines de secondes.

La respiration d’Alicia s’accéléra brusquement, ainsi que son rythme cardiaque. Son corps se mit également à trembler tandis que le rythme de ses mouvements de va-et-vient ralentissait. Soudainement, elle s’arrêta. La jeune femme enfonça aussi ses ongles plus profondément dans la peau de son prisonnier, le faisant légèrement saigner. Alicia Garnier avait un orgasme. Elle avait alors l’impression que tout son corps était traversé par une agréable décharge électrique. C’était tellement intense qu’elle ne voulait pas que cela s’arrête.

Il fallut quelques minutes à mademoiselle Garnier pour se calmer. Pendant ce temps, la bite de Chrees qui était toujours en elle eut toute le temps de ramollir. Les cheveux légèrement ébouriffés, la jeune femme se redressa soudainement, puis regarda la personne sur qui elle était assise. Tandis qu’ils échangeaient un bref regard, Moure craignait qu’elle décide de partir pour un second round.

- Je pense qu’on va s’arrêter là pour ce soir…, lui dit-il.

Le jeune homme était en partie soulagé. Il allait enfin pouvoir se reposer, du moins essayer. À cause de toutes ces galipettes, il sentait plus ses membres supérieurs. Ce qu’il ignorait cependant était que mademoiselle Garnier lui accordait un peu de repos non pas parce qu’elle était épuisée, mais plutôt parce qu’elle ne voulait pas revivre ce qu’elle avait vécu la matinée précédente avec John qui lui avait posé beaucoup de questions. Il fallait donc qu’elle se couche plus tôt cette nuit.

Alicia se releva donc et ramassa ses affaires. Comme la nuit précédente, elle laissa le préservatif usagé sur le sexe d’un Chrees Moure complètement épuisé et meurtri. Elle prit ensuite la direction de la porte de sortie. Mais avant de quitter la pièce, mademoiselle Garnier lança un dernier regard à son jouet sexuel. Elle était déjà impatiente de revenir s’amuser avec lui. Un bref moment plus tard, la jeune femme éteignit la lumière et ferma la porte à clé. Il lui fallait désormais compter les heures avant leur prochain tête-à-tête.

A suivre !!!

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