Dans le sombre château

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Dans la sombre nuit la sombre vie...dans le recoin de la mort on se commémore. Mais la tyrannie fait débuter la vie.

C'était les derniers mots de Kartokth quand il vù la mort arriver vers lui en toute vitesse ïnouie.

-Cousin...

Dans le sombre désert perdu d'âmes et de torrents en cavale, la mort elle même vit son cousin au millieu de deux âmes en détresse. Son cousin. Kartokth. De sa famille. Il eut un peu de pitié pour lui. Un pitié sans égal qui grandissait en son coeur si délicat et si doucement dangereux. Ce vieil homme d'environ 885 ans (Oui, non, 85), lui, ne pouvait planter sa faux dans la gorge de son ami Kartokth. Son cousin. Sa seule famille. Ou...Non. Il avait le diable. Mais il était féroce. Tel un lion en détresse qui ne pouvait se retenir de rugir sur tout les passants, de sortit de sa coquille, d'essayer de croquer, ronger, et même jusqu'à casser ses barreaux de fer ou de n'importe qu'elle matières. La mort avait du pitié, pour depusi même des lustres, des siècles...Des lustres de siècles.

Il s'approcha, prépara sa faux, jusqu'à ce que Kartokth ouvrit donc les yeux comme un mort-vivant. Ah, oui, mort vivant qu'il était. Enfin, il se sentait comme un mort vivant.

-Cousin?!

-La mort!!! La croix du mur t'envoie?

-Non. Ne t'inquiète p-p-ppoint. Je...je...je vais t-t-t t'envoiyer vers les âmes perdues. Non. Ne...ne...

La mort allait presque même pleureur. Il avait tellement l'air à un jeune enfant, mais le diable l'avait ensorcellé pour avoir la même apparence mais la même mentalitée que son grand-père, Lucifer Boldorghinuegne. Donc la mort avait une cape, une faux, et l'apparence d'un petit. Mais il avait le pitié. Un grand péché de dieu, se lon le diable lui-même.

Kartokth, lui, ne le sentait pas. Ne sentait rien, même. Une âme perdue. Âme perdue. Ces mots qui résonnaient en lui ne pouvaient le retenir d'exploser de rage.

-Le purgatoir n'est pas pour les gens comme moi!!!

La mort, elle, gardait son calme.

-Il t'envoie d'ici pour souffrir. Mais nous pouvons vivre d'un âvre de paix pour le reste des jours de l'éternité...

-TU N'ES QU'UN GAMIN!!! Le DIABLE LUI MÊME TE...te tortuuuure!!!!!! Tu avait dù te préoccuper de tes sales besognes au lieu de vivre avec ce ______ de pougre!!!! Cet idiot de _____!!! Nous ne sommes que des âmes, toi, tu n'est qu'un de ses esclaves qui doit subir le purgatoir sans fin pour la fin des temps!!!

La mort le comprenait. Toutefois, il croit que Kartokth n'en fait pas un petit peu trop? Le diable est gentil, des fois. Il sourit, lui au moin, contrairement à Kartokth, ce pauvre âme, qui ne comprend rien à la situation. La mort se rappellait d'être comme lui. Réveillé, arrivé au purgatoir, dans une ruelle sanglante, couverte de cadavres, d'esclaves brûlant, subissant des tortures, avec des cris retentissants de tout les coins, des fantômes, des âmes, des pleurs, des âmes, des pleurs, des âmes, encore plus dâmes, du sang, de la souffrance, et, au plein millieu de tout ça, sur une pile d'humains à moitiés vivants, souffrants, le diable. Il y avait son trident ensanglanté, en os humain, tout rouge, planté dans la gorge d'un vieil homme par terre, qui gémissait lentement, en bougant, frémissant, explosant en sanglots, en sang, et en peur. La mort se souvenait du diable approcher vers lui, et dire, d'un sourire narquois, de malice complètement maléfique:

-Tu veux finir comme lui?! Viens. Tu seras mon esclave pour la fin des temps.

La mort se souvenait aussi...De son cri. Un cri d'horreur. En voyant le diable, le tenir par l'épaule, de sa main en sang, avec ses doigts sales, crasseux, cassées, tout détruits avec le temps. Il se souvient de cet arrière plan, de gens qui souffraient, mourraient, se faisaient torturer par d'autres esclaves, qui pleuraient, eux aussi. Et du sang, partout par terre. Des trippes, des crânes déchirés et de membranes en sang couvraient le sol brun-rouge en feu de l'enfer. Et cette grotte, pas de ciel, tout était sombre, à l'infini, et un château fait d'os, au plein millieu, écrit, avec du sang, sur un des murs "Aidez-nous". Il n'avait que six ans, et il se souvenait de ce grand cris et de ses éclats en sanglots. Du visage crispé de ce monstre en cavale, ce monstre détruit. Un fouldingue, lui. Un énergumène des plus profonds des enfers. Mais donc il comprenait ce que voyait Kartokth. Ce même paysage, quoique maintenant plus...vieux, rouillé. Il comprenait tout. Voulait l'aider, ou même juste le tuer pour le mener aux cieux, mais il ne le pouvait pas. Sinon le diable avait dit lui même, tout fou de rage, en criant, qu'il allait arracher centimètre par centimètre, les membres du corps de la mort, et ainsi que de sa famille. Et qu'il allait détruire tout ce qu'il connaissait étant petit. Tout ses amis, toute sa vie.

Et donc Kartokth allait mourir.

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