Le moulin

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La peur envahissait le pauvre Kartokth. Gultrain, lui, ne se souciait de rien. Plus rien du tout, en fait. Il n'avait pas peur. Il ne savait même pas ce qu'il faisait!!! Il ne faisait que suivre son ami, Kartokth. Presque arrivé à la fin du village, un vieil homme accompagné d'une vieille femme commenca à parler.

-Ehi !! tu!! Ùn andate micca!!!! Hè infestatu !!!! Hè infestata !!!!! Ella ruba l'anima !!! Hè u dolu !!!

Il avait de gros cernes sur le visage. Un visage de tristesse, de peine. Il criait, gémissait, de son pauvre petit coeur. Comme si son âme avait été arraché...Mais pas qui donc?! Un fou? Une folle? Non. Trop d'idées lui venaient en tête, à Kartokth. Il avait encore plus peur, en voyant le vieil homme verser des lames pour lui et sa famille. Il regarda la femme à côté de lui, en pleurant.

-Ella vene, nò ? Noi... Avemu da more di a nostra ànima !!! l'aghju vistu !!! A croce di a morte !!! Il ne reste plus que deux jours... Dì à i nostri figlioli ch'elli li tengu caru... Ti facci cazzo... Miiglie...

La femme, Miiglie, commenca aussi à pleurer. Même qu'un groupe de poisonniers sont venus les consoler. Kartokth en avait trop. Trop vu. Il commenca alors à marcher vers les prés. Un paysage sans égal. Il était dans la meilleure contrée de la france, quand on parle de paysages. Devant lui, et tout autour du moulin, presque à l'infini, même, il y avait que des prés. Des prés beiges, bourrés de fleurs, de papillons...de moutons, et même, au loin, il y avait aussit des forêts, des rivières, plus de prés, plus de vaches, une ou deux fermes, des chevaux, plus de prés, bien plus de petits ruisseaux, de rivières, un grand lac ou millieu de quatre prés...Le paysage parfait, quoi...Il y avait aussi, oh, mais des chèvres. Kartokth adorait les chèvres, étant petit. Il se prenait des heures et des heures à prendre du lait de chèvre, les mettre en bouteilles, faire du beure, et son préféré, du fromage. Le bris, plus précisément. En avançant, il regardait les vaches, qui faisaient leurs jolis sons, les fleurs, les pissenlits, les Elaphoglossum Richardii (Des plantes au feuilles ovales, sans pétales, toutes vertes), et aussi, les quelques tulipes par çi par là...Mais bref. Il avançait, en profitant de ce paysage énorme, magnifiquement naturel, et ça lui rappellait son enfance. Sa vie ou il était libre. Où il était libre de droits. Ses parents désobéissaient aux lois des rois, des reines...Il faisaient ce qu'ils voulaient. Ne vendaient rien. L'argent n'existait pas pour eux. Ils avaient une ferme, plein d'animaux, des ânes, des montons, quelques chèvres, des vaches, surtout, des poules, des chevaux...Et des fruits et légumes. Quelques pommiers, des poiriers, des melons, et des tonnes et des tonnes de citrouilles. Aux temps où Kartokth vivait, ils mangaient beaucoup de tartes à la citrouille. Kartokth désirait le plus au monde de retourner chez lui. Il aurait pù avec l'épée en or...Si seulement elle n'avait pas glissée de ses doigts...Oh, oui. Il aurait pù se fair une charette, un char, deux ou trois cheveaux, des pommes, pour eux, et ils auraient pù rentrer (Avec des cheveaux de plus!!). Gultrain, lui, boitait toujours. Une chance qu'une infirmière a pù le prendre et réparer ses pattes. Kartokth devait alors donc aller au moulin seul. Tout seul. Le moulin était grand. Très vieux, en fait. Avec des planches de bois pourri qui dépasse Kartokth avait une peur énorme. Que disaient le vieux couple, là bas?

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