Chapitre -4

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 Amelye n'arrive plus à attendre dans l'impuissance. Elle se lève d'un coup du canapé, ce qui réveille Antonin qui somnolait et Kayn, seul à l’îlot de la cuisine, tous à attendre dans le silence.

– Mais bordel, on va pas rester comme ça, les bras croisés à attendre sagement qu'elle revienne ! Dit-elle agressivement.

– On ne sait pas où elle pourrait être, Amelye... Rassieds toi... S'il te plaît, n’aggrave pas les choses, dit Kayn lasse, sa tête dans ses mains avec un air mou, les yeux fatigués et triste.

Amelye se laisse tomber lourdement sur le canapé, les bras croisés, contrariée, et ne dit plus rien en attendant dans le calme lourd, comme les deux autres.

 Le soleil commence à montrer ses derniers rayons. Alors que tout le monde s'occupe de faire une tâche. Le bruit de la porte d'entrer se fait entendre. Amelye et Antonin, qui s'occupent du dîner cette fois-ci, penchent leurs têtes et aperçoivent Alyson fatiguée, traînant des pieds.

– Tiens, tiens une invitée qu'on croyait ne plus voir jusqu'au matin, dit Antonin avec un petit sourire moqueur, mais bienveillant.

Alyson l'ignore, enlève simplement ses chaussures, et traîne des pieds jusqu'à l'étage. Elle voit bien Amelye qui s'approche d'elle, mais qui n'ose pas la toucher, peur de la réaction de la femme épuisée.

 Une fois arrivée à l'étage, elle entre dans sa chambre, et s’effondre sur son lit. Son corps en étoile, elle se remémore les scènes déroulées il y a quelques heures. Non celle où elle a torturé à mort l'homme, mais plutôt, quand tout le monde est parti en chuchotant, la laissant seule à admirer les volatiles dévorer la chair de ce félon.

Elle sent ses yeux se fermer et après quelques secondes de répit, elle se laisse tomber dans le sommeil.

Quand elle rouvre les yeux, la maison est calme, la hotte de la cuisine ne fait plus de bruit, l'huile sur le feu ne crépite plus.

Elle entrouvre la porte de sa chambre et découvre toutes les pièces dans l'obscurité. Sans grande difficulté, elle se dirige vers la salle de bain. Lorsqu'elle allume la lumière, elle est aveuglée par les forts rayons des ampoules et du carrelage blanc qui reflète la lumière.

Elle soupire légèrement et enlève ses habits recouverts de sang maintenant sec, elle les trempe dans une grande bassine d'eau puis, attendant que le sang se dilue des tissus, prend sa douche.

Durant cet instant, elle n'entend que l'eau qui tombe sur son corps et ses pensées. Quand soudain, elle discerne le bruit de la poignée de porte de la salle de bain qui s'ouvre. En une fraction de seconde, elle se sort de ses rêveries, concentrée sur les moindres faits et gestes de l'intrus.

Mais malgré la porte flouté de la douche elle reconnaît la silhouette de Kayn.

– Que fais-tu, on est en pleine nuit ? Dit-elle en éteignant l'eau, et avec une si grande tendresse que Kayn en est surprit, mais le cachant comme à son habitude.

Aussi prévoyant qu'il le dit, il prend sa brosse à dent et lui montre à travers la porte vitré, mais lorsqu'il l'a repose, il voit la bassine remplit d'eau rougeâtre avec les habit d'Alyson à l’intérieur. Il s'avance vers la bassine et soulève légèrement le pull noir qui laisse couler un grand fil d'eau.

– Je peux te poser la même question, chère demoiselle vagabonde, dit-il en tournant le dos aux lavabos, prenant son air le plus naturel du monde.

Elle pousse un petit rire et renchérit rouvrant le robinet d'eau.

– J'ai une excuse que tu viens de citer cher monsieur, je suis une vagabonde, je suis revenu tard et je me suis salie dehors.

– Et bien je pourrais dire je me suis sali d’inquiétude et de tristesse à cause de toi, donc je peux aussi me laver. Dit-il en ouvrant la porte de la douche découvrant le corps d'Alyson nu où des milliers de gouttes d'eau ont le plaisir de rouler sur son corps.

Alyson, attendris par les mots de Kayn et de son corps également nu, lui sourit joyeusement.

Tout deux se rapprochent tendrement,la chaleur de leurs deux corps qui se mélangent, sans que l'eau ne puisse les refroidirent. La main de Kayn caresse avec la plus grande délicatesse la joue d'Alyson, puis il pose ses lèvres sur les siennes une première fois, puis s’arrête la regardant intensément dans les yeux.

Ils s'embrassent passionnément, les caresses de Kayn devienne un peu plus brusques parcourent le corps de la jeune femme, elle faisant de-même à l'homme désireux. L'un comme l'autre ne peuvent plus attendre. Leurs moments d'extases, où ils ne pensent plus a rien sauf a leur plaisir.

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