Chapitre cinq : Action ou vérité ?

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J'étais enfermé dans cette chambre depuis des heures... Quelque temps après que ce type cruel m'eut laissé, un de ses hommes de main était venu me chercher afin de me mener à la salle de bain, comme il me l'avait dit. J'y avais trouvé tout le nécessaire pour finir de me préparer. Une brosse à dents, un peigne etc. Mais aussi des boîtes remplies de chaussures de toutes sortes et des vêtements. Ils étaient tous placés dans un grand sac cartonné noir et avaient l'air de venir d'un grand magasin. Il y avait de tout. Des sous-vêtements, des vêtements au style décontracté et simple, et d'autres bien plus habillés, ce qui me laissa dubitatif. Avait-il prévu certains événements particuliers me concernant ?

Un bruit de clé dans la serrure... Je me redressai soudainement. La porte s'ouvrit sur celui qui me détenait. Déçu, espérant plus que tout voir apparaître mon Marcos, je me rallongeai sur le ventre, sans plus lui montrer une attention qu'il ne méritait pas.

-Eh bien ! Mon petit chiot est fâché, apparemment.

J'entendis ses pas qui s'approchaient de moi mais au lieu de venir jusqu'au lit comme je le croyais, il poussa un fauteuil dans lequel il s'assit et se retrouva ainsi dans mon champ de vision. Sa chemise était ouverte de quelques boutons et ses manches, enroulées sur ses coudes. Il avait l'air de trôner dans son fauteuil. Se prenait-il pour un roi ? À mes yeux, il n'était rien d'autre que son bouffon... Son regard froid croisa le mien, me glaçant sur place. Bon... Ok, un bouffon très effrayant, quand même...

Sans me quitter des yeux, il se pencha, appuyé sur ses coudes.

-On va jouer à un autre jeu.

Mon cœur rata un battement. Non... Pas encore ! Je n'étais pas encore remis de ce qu'il m'avait fait ce matin ! Mon dos me faisait si mal que je ne pouvais même pas m'allonger comme je le voulais.

-Ton dos doit te refaire mal.

Putain ! Mais il lisait dans mes pensées ou quoi ?!

-Je te remettrai de la pommade lorsque nous aurons fini de jouer. Alors, je te conseille de te montrer coopératif, sinon tu n'auras rien et tu ne pourras pas dormir. Réfléchis bien.

Mais quel connard, ce mec !! Cependant, la perspective d'avoir mon dos qui me brûlait atrocement durant toute la nuit n'était guère réjouissante, alors je me résignai en soupirant et m'assis sur le bord du lit, face à cet homme énigmatique.

-Bien, dit-il dans un sourire, les yeux rieurs.

Il était visiblement satisfait... Son regard descendit lentement sur mon corps, sur le pull simple mais élégant que j'avais choisi de porter et le jean, me détaillant et me mettant mal à l'aise.

-Les vêtements te vont. Je les ai choisis spécialement pour toi, dit-il avant de se lever et de s'approcher de moi.

Il attrapa mon visage entre ses larges mains, me soulevant la tête et m'obligeant à le regarder. Ses yeux sombres plongèrent alors dans les miens. Mon cœur battait si vite et si fort que j'avais l'impression qu'il pouvait l'entendre. Je ne comprenais pas ce qu'il attendait à me regarder comme ça. Et puis, sa bouche vint soudainement s'emparer de la mienne. Une fois la surprise passée, j'essayai de le repousser de toutes mes forces mais rien n'y faisait !

Lassé sans doute de mon rejet, il me tira violemment les cheveux. Sous la douleur, je criai et cet enfoiré en profita pour entrer sa langue dans ma bouche. Durant le temps que dura ce... « baiser », il continua à tirer mes pauvres cheveux, sans doute pour être sûr que je garde bien la bouche ouverte. Je n'avais qu'une hâte, c'est qu'il me lâche enfin. C'était interminable... Heureusement, une fois qu'il eut terminé de prendre ce qu'il voulait, il finit par me lâcher et se séparer de mes lèvres avant de poser son front contre le mien. Ça me paraissait complètement dingue car ce geste était tendre et contredisait la violence de son baiser. Mais qu'est-ce que c'était que ce type ?!

-Petit chiot... Toujours aussi fougueux... J'aime ça.

Qu... Quoi ?!! Mais qu'est-ce qui tournait pas rond chez lui ?!

-Bien. Nous allons commencer, dit-il avant de s'éloigner de moi et de repartir s'installer dans son fauteuil.

Je me sentais totalement perdu. Jamais je n'avais connu d'homme comme lui ! Ça, c'était sûr ! Je me sentais si déstabilisé...

-Tu connais forcément ce jeu. Je n'aurai certainement pas besoin de t'en expliquer les règles.

Hein ?

-Action ou vérité ?

Mes yeux durent vraiment refléter mon étonnement car il partit dans un grand éclat de rire.

-Tu t'attendais sûrement à un autre genre de jeu, n'est-ce pas ? Ho, nous y reviendrons, ne t'inquiète pas pour cela... Mais j'aime tous les jeux, sache-le, mon joli petit chiot. Ça rend l'existence plus... piquante.

Ce sourire moqueur et plein de promesses effrayantes à mon encontre... Je m'en serais bien passé !

-Alors ?

Il me fallut deux secondes pour comprendre de quoi il parlait. Le jeu...

-Vérité, répondis-je à contrecœur.

Ce choix me paraissait le moins dangereux. Surtout si je me référais à mon enlèvement et au tout premier « jeu » auquel il m'avait soumis...

-Es-tu amoureux de ton ami qui se retrouve marié à Bowman ?

Mon cœur se serra soudainement à l'évocation de Joshua. Comment... Comment avait-il deviné ?!

-Je...

Mes joues étaient en feu. Je n'osais pas le dire. Je ne voulais même pas y penser. Je m'étais fait à ce que je ressentais pour mon meilleur ami depuis longtemps, sans rien attendre de sa part. Je ne voulais pas y réfléchir et si je le disais, ça deviendrait plus réel encore à mes yeux. Et puis, comment allait réagir cet homme bizarre qui me touchait quand il en avait envie ? D'ailleurs.. Pourquoi cette question ? Je l'entendis pousser un soupir mais je n'arrivais pas à le regarder, trop occuper à fixer mes doigts que je triturais de gêne et de peur.

-Tu m'as répondu sans le vouloir, chiot.

Merde...

-Regarde-moi, ordonna-t-il d'une voix dure.

Et j'obéis malgré moi.

-Ne sois pas si mal à l'aise, je le savais. Je désirais juste une confirmation et ton corps m'a répondu là où ta bouche ne l'a pas fait.

Je ne savais pas quoi dire...

-Un amour à sens unique... Je ne sais que trop bien ce que c'est... Tu as le droit de l'aimer mais sache que ça finira par te passer et que ça te libèrera. Et peut-être que je t'aiderai à te débarrasser de ce sentiment qui te fait forcément souffrir.

J'étais assez dubitatif mais bon...

-À ton tour, maintenant.

-Action ou... vérité ? demandai-je d'une voix peu certaine.

Un sourire narquois se peignit sur ses lèvres.

-Je vais nous mettre sur un pied d'égalité, petit chiot. Vérité.

-Qu'avez-vous fait de mon chien ?

Ma voix tremblait un peu. J'avais peur d'entendre sa réponse mais il fallait que je sache !

-Je choisis de ne pas répondre. Sanctionne-moi, chiot.

-QUOI ?! NON ! criai-je en me levant. VOUS NE POUVEZ PAS ! VOUS DEVEZ RÉPONDRE ! QUE LUI AVEZ-VOUS FAIT ?

Il se leva à son tour, l'air glacial et me surplomba de toute sa hauteur, rompant la distance entre nous, plus menaçant que jamais.

-J'ai dit « sanctionne-moi ».

CE PUTAIN D'ENFOIRÉ ! IL VOULAIT QUE JE LE PUNISSE ? IL ALLAIT ÊTRE SERVI !

-Prenez un poignard et enfoncez-le dans votre main !

J'étais si en colère ! Mais... Je fus plus que surpris de voir se dessiner un léger sourire sur ses lèvres et surtout, de le voir se diriger vers un meuble dont il tira un tiroir. Cet homme se tourna ensuite dans ma direction. Il tenait... Putain... Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, il avança vers moi, posa sa main sur la petite table de nuit et sans quitter mes yeux horrifiés, souleva son bras et sans une once d'hésitation, enfonça violemment le poignard dans sa main. Aucun cri, aucune réaction, rien que de la douleur dans son regard mais rien d'autre ne l'exprimait. Et puis, la lueur dans ses yeux... Ce n'était pas que de la douleur. Non... Du... plaisir ?! Non ! Impossible !

-Ho, mon dieu... murmurai-je complètement choqué, un peu hébété, essayant de rester ancré dans la réalité. C'est pas vrai...

Je fixais sa main transpercée. Mon cœur battait à toute vitesse. Je ne me sentais pas bien, tout d'un coup. Il retira le poignard d'un mouvement vif avant de le lécher dans un sourire. Quoi ? Il avait l'air... ravi. Je ne comprenais rien. Je ne comprenais rien du tout ! Il était complètement cinglé ! Et son geste suivant me le confirma puisqu'il m'attrapa brusquement le cou et s'empara de mes lèvres dans un baiser brutal au sein duquel le goût métallique de son sang se mélangea à notre salive.

-HA !

Ça, c'était le cri que je venais de pousser parce que ce cinglé m'avait violemment fait tomber et mon dos était douloureusement entré en contact avec le lit. Son corps vint totalement me recouvrir et je me retrouvai bloqué. Quel sourire sadique, il arborait !

-Qu'est-ce que vous faites ? demandai-je avec peur.

Il venait d'attraper mon poignet et maintenait ma main collée contre la couverture. Il dirigea dangereusement son poignard vers elle. Non...

-ARRÊTEZ ! LÂCHEZ-MOI ! ARRÊTEZ ! NON... HA !!

Il venait de m'entailler la main d'un coup de sa lame tranchante ! Et... Il léchait le sang qui coulait de ma blessure ?!! Sous mes yeux stupéfaits, mon sang sur sa langue, il vint de nouveau m'embrasser à pleine bouche. Le goût métallique m'envahit de nouveau. Son bassin vint rencontrer le mien et je me rendis compte qu'il était dur. Ce pervers... Alors que sa main blessée glissait dans la mienne qui l'était tout autant maintenant, croisant nos doigts, sa bouche dériva dans mon cou, me dévorant à son passage. Il commença des frottements obscènes contre moi. Cet homme n'avait vraiment aucune pudeur !

-J'espère que vous n'avez aucune maladie ! Parce que votre sang mélangé au mien, ça me dégoûte, là !

Il se figea et eut une réaction à laquelle je ne m'attendais absolument pas puisqu'il me regarda un moment et partit dans un de ses éclats de rire qui le prenaient souvent au moment le plus inopportun qui soit ! Et ça me déstabilisait complètement...

-Joli petit chiot innocent... Tu es si mignon... Rassure-toi, je ne suis porteur d'aucune maladie et je me protège toujours avec mes partenaires, si c'est ce qui t'inquiète, termina-t-il d'une voix suave.

Ok... Mes joues s'enflammèrent sous ses mots et son regard tellement suggestif. Il se redressa et se leva, me privant de sa chaleur mais je me sentis libéré et m'assis sur le bord du lit, regardant ma main qui saignait. Une entaille la barrait.

-Reprenons. Action ou vérité ?

Quoi ?! Je poussai un gros soupir mais je savais que je devais répondre. Son humeur était si changeante ! Et ce qui venait de se passer me prouvait une chose : cet homme n'avait aucune limite dans la violence. Il était vraiment très perturbé...

-Vé... Action... dis-je finalement d'une voix hésitante.

Après sa question précédente plus que gênante, je me dis sur le moment que changer était peut-être mieux mais je n'en étais plus si sûr en voyant son sourire satisfait...

-Déshabille-toi. Lentement.

Mon cœur rata encore un battement. Ce type... Pourquoi j'avais choisi « action », aussi ?! Bon. Relativisons. Pas plus tard que ce matin, il m'avait déjà vu nu, que ce soit lorsque j'étais attaché et seulement recouvert de mon sous-vêtement, donc presque nu, ou surtout, dans la salle de bain où rien ne me cachait de son regard inquisiteur... Alors je me levai et en le regardant bien dans les yeux, le défiant, je soulevai lentement mon pull, essayant de ne pas penser à la douleur de ma main qui ensanglantait le tissu. Découvrant mon ventre puis mes boutons de chair, mon cou, avant de le faire passer au-dessus de ma tête, le laissant tomber sur le sol dans un léger bruit.

Ses yeux... Son regard me dévorait doucement et ce fut de mes mains un peu tremblantes que j'attrapai le bouton de mon jean et la fermeture éclair que je fis descendre dans un geste lent, comme je savais qu'il le désirait. Je le fis descendre sur mes jambes. Le retirer ensuite fut moins glamour mais je m'y employai à l'aide de mes pieds. Je me baissai doucement afin de retirer mes chaussettes. Il ne me restait plus qu'une seule chose... Il voulait jouer ! Alors on allait jouer ! Je refusais de me laisser dominer par ce type ! Et surtout, je voulais savoir ce qu'il avait fait de mon Marcos ! S'il fallait jouer son jeu pervers, alors je gagnerai !

Déterminé, je me redressai, plongeai de nouveau mes yeux dans les siens et sans hésitation, je glissai mes doigts dans mon sous-vêtement, lentement, effleurant mes poils pubiens, mon sexe et remontant sur mon ventre avant d'aller trop loin. Je recommençai le geste sous son regard fasciné. Jamais je ne me serais cru capable de faire ça, d'allumer quelqu'un de cette manière, d'essayer d'être sensuel. Jamais ! Je finis par glisser mes pouces sur le côté et faire tomber le tissu sur mes chevilles. J'étais désormais nu et livré à son regard, attendant sa réaction. Était-il satisfait ? Il avait l'air, en tout cas.

-Tu me surprends vraiment, mon joli petit chiot. Oui, vraiment, dit-il d'une voix calme sans une once de son amusement habituel.

Il se leva, envahissant mon espace et ne s'arrêta qu'à quelques centimètres de mon corps légèrement tremblant. Il se pencha à mon oreille. Je n'osais pas bougé, je me sentais pétrifié et mon cœur battait à cent à l'heure. J'avais peut-être été trop loin... Allais-je le payer ?

-Et si maintenant, je choisissais « action » et qu'on faisait quelque chose pour ceci ? dit-il en attrapant ma main qu'il plaqua contre son imposante érection.

Je n'arrivais toujours pas à bouger mais mes joues étaient en feu. Sa langue chaude me lécha le lobe, me provoquant un délicieux frisson.

-Qu'est-ce que tu en dis ? me souffla-t-il dans l'oreille. C'est toi qui m'as mis dans cet état, assume-le. Demande-moi de choisir « action » et ordonne-moi de te prendre sur ce lit.

Merde... J'avais l'impression que ce type commençait à m'exciter... Mon cœur battait si vite... Son souffle, sa proximité... De délicieux frissons parcouraient mon corps. Non... Est-ce que j'hésitais vraiment à accéder à sa requête ?! Cet homme était véritablement dangereux.

-Je...

Quelqu'un tapa à la porte, me faisant sursauter et rompant durement ce moment intense dans lequel je me sentais totalement perdu. Cet homme grogna de mécontentement mais partit ouvrir.

-Ça a intérêt à être important, dit-il d'une voix glaçante.

Je me trouvais toujours figé, immobile, tournant le dos à la porte.

-Les russes sont arrivés avec la livraison. Ils veulent renégocier le prix.

Un rire mauvais retentit alors.

-Pourquoi ça ne m'étonne même pas ? Tu sais que je ne renégocie jamais. Ils le savent aussi. Tant pis pour eux. Dis aux hommes de se tenir prêts. Et dis à Yahiko de monter. Je descends tout de suite.

J'entendis la porte se refermer et des pas se rapprocher.

-Ce fut très divertissant et j'aurais aimé continuer, mon joli petit chiot, me dit-il une fois devant moi en me caressant la joue. Mais les affaires m'appellent. Tu as été obéissant et coopératif, ça mérite une récompense. Pour l'instant, habille-toi.

Je ne me le fis pas dire deux fois ! Pendant que je me dépêchais de me vêtir, me sentant vulnérable, je le vis se diriger vers le meuble de tout à l'heure dont il tira un autre tiroir. Il en sortit deux boîtes. L'une d'elles contenait une trousse de premiers soins. Il désinfecta la plaie qui traversait sa main sans se plaindre, alors que ça devait vraiment être douloureux... Puis il enroula le centre de sa main dans un bandage qu'il fit passer entre ses doigts et qu'il referma avec application. Il avait apparemment l'habitude. Sa main blessée était celle à laquelle il manquait deux doigts. J'avais envie de savoir... Que lui était-il arrivé ?

-Je te la laisse sortie. Tu désinfecteras ta main et mettras un bandage comme je l'ai fait. Je vérifierai ce soir.

Son ordre était implacable. Il ouvrit ensuite la seconde boîte en métal qui était très élégante, des gravures en cercle se trouvaient dessus. Il y avait un système de fermeture sophistiqué sur lequel il inscrivit un code que je ne pus voir, sa main se tenant au-dessus. La boîte s'ouvrit dans un léger bruit et il en sortit une paire de gants noirs en cuir avec des trous à l'emplacement du dos de la main mais surtout, une... arme. Merde... Qu'est-ce qui allait se passer en bas ?!

Quelqu'un tapa encore une fois à la porte. Mon cœur s'accéléra de nouveau. Une fois les gants mis, cet homme partit ouvrir, muni de son arme.

-MARCOS !! criai-je de joie alors que mon chien courait me lécher le visage.

Je me mis à pleurer de soulagement, le serrant tout contre moi, accroupi sur le sol.

-Il a été nourri et promené.

Je relevai la tête vers cet homme qui n'était peut-être pas si cruel que cela, après tout. Il me caressa délicatement la joue de son doigt ganté.

-N'oublie pas. Je peux te prendre tout, comme je peux tout de donner.

J'étais troublé... Oui, c'était le bon mot. Troublé par cet homme, ses actes, ses contradictions et ses paroles.

-Bien. Le devoir m'appelle. Je t'appliquerai la pommade cicatrisante lorsque je reviendrai, dit-il en se détournant et se dirigeant vers la porte qu'il prit encore soin de fermer à clé.

Peu après, alors que je me trouvais toujours sur le sol à câliner mon chien, si heureux et soulagé de le retrouver, des coups de feu se firent entendre. Je serrai encore plus mon Marcos contre moi et essayai de ne pas penser qu'à quelques mètres de nous, des gens se tiraient dessus, se faisaient tuer...

Dans quel monde avais-je atterri ? Est-ce que j'allais m'en sortir ? Rien n'était moins sûr car sans aucun doute, je me retrouvais prisonnier d'un homme très dangereux et instable...

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