Chapitre 1

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Je vais vous raconter mon histoire celle que tout le monde connaît mais dont personne ne veut parler.
 Dans une époque plus ancienne, une mine de charbon de la ville de st Etienne se voit attribuer plusieurs milliers de mineurs. On connait tous les dangers de ce travail mais nous en avons tous besoin pour faire vivre notre famille. Un jour, j’étais boiseur, je devais renforcer la structure de la mine avec des troncs d'arbre qui pesait une tonne ! Nous étions un groupe, bien sur, mais cela restais très éprouvant. Un autre jour, j’étais haveur, je devais ouvrir des petites failles munies de ma haveuse, cette grosse machine qui prenait une place fénoménale. Elle était toute rouillé de tous les coups qu'elle avais donnée. Un autre jour je pouvais être hercheur qui signifiait que je devais pousser les wagonnets remplis de charbon pour les amener jusqu'aux cheveaux qui ne descendais pas jusqu'au fond de la mine. Je pouvais aussi bien être raucheur pour remonter la mine pour éviter que celle-ci ne s’effondre mais je ne l'ai fait que très peu de fois car c'étais très fastidieux.
 Dans cette atmosphère très sombre, nous n’étions équipés que de casques avec une petite lampe accrochée sur le devant pour nous protéger de la chute de gravats qui étaient juste au-dessus de nos têtes. Nous n’avions pas de gilet de sécurité pour nous couvrir des jets de grisou qui pouvaient êtres mortels si il entrait en contact avec une étincelle.
 Lorsque je suis entré dans la mine, je me suis trouvé dans un groupe de mineurs déjà très instruits du métier. Ils ont pu m’apprendre de tel manière que je puisse travailler correctement car c’était un domaine de travail très risqué.
 Nous avions en notre possession, dans notre mine, quelques chevaux pour tirer les berlines toutes plus remplies les unes que les autres. Cet endroit était aussi noir que le charbon que l’on y extrayait. La ville nous semblait tellement loin dès que nous entrions dans ces tunnels, sous ses poutres de bois instables.

 Nous étions aussi surveillés par des porions qui ne nous laissaient pas la vie facile. Ils étaient trois, un grand, un gros et un d’allure quelconque. Je ne caractériserai pas plus ces petits chefs aberrant autant dans leurs manières d’agir que dans leurs manières de penser. Mais le petit dernier n’était rien de tout ça. Il était juste calme, comme si son esprit était vide de sentiments ou d’expressions. Il ne me dérangeait pas.


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