277.

On en arrive à des situations ubuesques.

Le parking associé à mon appartement est occupé par une personne que je ne connais pas.

Alors, certes, je n'ai pas de voiture, mais pour l'instant, mes invités n'ont pas pu profiter du parking pour lequel je paye un loyer et des impôts locaux.

J'ai mis un mot sur le pare-brise, je l'ai retrouvé par-terre. Une affichette. Déchirée.

J'ai écrit au propriétaire, qu'il fasse quelque chose. Réponse : nous ne pouvons rien faire. Je réécris pour demander mon désengagement de ce parking : impossible.

Je suis allée porter plainte au commissariat de police : ils refusent de prendre ma plainte. « Cela ne servira à rien » a été la réponse.

J'ai écrit à la mairie, et on m'a répondu que malgré le caractère désagréable de ma situation, occuper la place de parking de quelqu'un d'autre n'est pas illégal.

J'ai donc demandé demandé le remboursement de la partie de loyer et d'impôts locaux que je paye pour cette place, je n'ai pas eu de réponse.

Et prendre les gens pour des cons, ça leur arrive souvent ?

278.

Un jour, une personne que j'ai aimée beaucoup, à la folie, m'a demandé de cesser de l'aimer.

Pardon ?

Oui, oui, cesser de l'aimer.

Non, mais zyva, là, demande-moi de cesser de respirer, cela sera plus simple.

Du coup, la personne est devenue insupportable, de plus en plus insupportable, tellement insupportable que je ne pouvais plus lutter.

Alors, j'ai cessé de l'aimer, parce que du coup, j'étais aussi en train de me faire du mal à moi-même.