LIX.

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262.

Concernant mes relations, j'ai commis une erreur et c'est ça qui a provoqué de la souffrance en moi.
L'erreur a été de ne pas voir l'incompatibilité flagrante entre nos conceptions de la vie, bien sûr, j'ai reconnu quelque chose d'important dans ces personnes, mais ce que je n'ai pas su ou voulu voir, c'est que pour elles, il était hors de question, et ce depuis le début, de trouver des solutions ou des aménagements en vue de faciliter notre relation. Depuis le début il était clair que cela serait à moi de faire les efforts. Ce que j'ai fait. Jusqu'à nier qui j'étais. D'où la souffrance, que n'arrivait plus à compenser la présence des personnes aimées et ce que je reconnaissais en elles vu que cela passait paradoxalement par une négation de moi-même.
Et je m'en suis rendue compte.
Rompre a été dur, mais nécessaire.
Et depuis que j'ai inversé la manœuvre, je rencontre des personnes qui ressemblent à ces personnes que j'ai lâchées (qui conservent ces mêmes caractéristiques que j'avais reconnues chez elles), mais en mieux, en plus conforme avec ce que je suis, forcément, au fur et à mesure que je re-dévoile à nouveau qui je suis, j'attire des personnes qui sont en correspondance avec ce que je dégage, et plus je me dévoile telle que je suis et plus c'est le cas.
Bref, moins de personnes dans ma vie, plus d'air pour respirer, des relations plus « normales », et quand même, il faut bien l'avouer, la normalité, qu'est-ce que c'est reposant !



263.

J'ai parfois l'impression d'être le capitaine d'un bateau.

L'objectif, c'est de bien mener sa barque, sans couler, et en prenant soin de son équipage.



264.

Quand j'ai besoin de quelque chose que je n'ai pas, eh bien, c'est simple, je vais la chercher.



265.

Un jour, je me suis souvenue que j'avais été une enfant.

Une enfant que j'ai complètement négligée, j'ai négligé ses besoins, ses talents, ses envies, ses aspirations, et j'ai fait croire à l'adulte que je suis devenue que cette enfant était insignifiante.

Non. Cette enfant est en moi et elle pleure parfois. Il y avait une époque où personne ne venait la consoler, alors elle continuait à pleurer, mais personne ne venait.

Alors, elle s'est arrêtée et ses problèmes ont commencé.

Maintenant, l'enfant peut pleurer, il y quelqu'un pour l'écouter et moi je suis là pour la consoler, la prendre dans mes bras et la protéger.

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