259.

Un jour, j'ai compris.

J'ai compris que le problème n'était pas le moyen, certes, il y a des moyens qui te conviennent mieux que d'autres, que ce soit pour apprendre ou sur ton chemin spirituel, et c'est justement à toi de les trouver.

Des moyens, il y en a des milliers, et ils sont tous à ta disposition.

Mais le vrai problème de fond, c'est l'intention. Si tu n'as pas l'intention de progresser, tu n'y arriveras jamais, mais si tu l'as, ne t'inquiète pas, un jour, tu trouveras la voie qui te permettra d'y accéder.

Certaines personnes savent s'adapter à à peu près toutes les situations.

Les autres un peu moins, c'est pour ça que réfléchir au bien fondé de son intention et à la voie choisie s'impose et cela passe par une parfaite connaissance de soi et de ses limites.

260.

Ce n'est pas l'attachement qui est condamnable, c'est ce à quoi nous nous attachons.
Ce au nom de quoi nous nous attachons, ce qui fait, les projections qui entrent en ligne de compte lorsque nous nous attachons. Parfois, nous nous attachons pour de bonnes raisons, celles qui nous font grandir et cet attachement-là, nous devons le cultiver.
Mais parfois, nous nous attachons pour de mauvaises raisons et cet attachement-là est à bannir.

Si l'attachement est positif, alors il nous apprendra à nous détacher de lui, il est là pour nous enseigner à voler de nos propres ailes.
L'attachement est éternel, forcément, dans l'instant, mais de la même façon que nous devons, dès la naissance, nous préparer à l'idée, sans que cela devienne non plus une obsession ou que cela nous empêche de vivre, que nous allons mourir un jour, nous devons êtres prêt-e-s à accepter que ce à quoi nous nous attachons disparaîtra peut-être, ou pas, un jour et que cela se fera de la façon la plus naturelle du monde.