231.

Les gens, ils parlent fort dans la rue, mais ils ne regardent même pas quelle heure il est, et cela ne leur traverse même pas l'esprit que leurs hurlements (non, parce que c'est ça, en fait) peuvent, pourraient éventuellement, déranger quelqu'un, réveiller quelqu'un.

J'en ai assez que mes nuits de sommeil soient conditionnées à l'incivilité des gens.

232.

Si la nuit n'existait pas, on ne se rendrait jamais compte qu'il fait jour et que la Lumière existe.
Si je n'étais pas malade de temps en temps, je ne me rendrais jamais compte de combien c'est bien d'être en bonne santé.
S'il ne faisait pas froid, on ne sentirait plus la douceur de la chaleur printanière.

Alors, quoi?
Pour faire comprendre à l'être humain l'importance de l'amour, va-t-il falloir finir par le haïr?

233.

En avoir marre est quelque chose qui arrive parfois.
Ça vous tombe dessus, alors le repos s'impose et ça passe.

Puis on oublie.

Puis un jour, ça revient.
Alors, là, le choix.
Soit on fait comme la fois précédente, sachant que forcément, cela risque de durer comme ça toute la vie et même peut-être d'empirer.
Soit on décide d'introduire un changement dans sa vie pour que cela ne revienne plus.

234.

Au supermarché où je vais, ils ont mis des vigiles depuis les attentats commis récemment.

Alors, je ne sais pas bien ce que ces personnes surveillent et si elles seront en mesure de nous protéger si quelque chose arrive, mais moi quand je les vois, quand je vois leur comportement, leurs réactions, comment ils sont, qui ils sont, c'est clair que je ne leur confierais pas mes enfants, pour rien au monde.