211.

En fait, le problème, c'est le secret.

Si tout le monde connaissait le salaire de chacun et les moyens mis en œuvre pour l'obtenir, de même, tout le monde savait que son interlocuteur adapte son discours en fonction de qui il ou elle a en face, les gens seraient moins dupes et accepteraient beaucoup moins ce qu'aujourd'hui, ils acceptent avec une énorme facilité.

212.

Pour réussir, c'est très simple, il suffit de baisser ses exigences.

Par exemple, dans le système éducatif, pour réussir à « tenir » ses élèves, il suffit d'accepter que le bavardage, voire parfois les insultes, sont devenus une normalité.

De même, pour faire réussir les élèves à un examen, il suffit de proposer des sujets qui soient en accord avec leurs compétences et de modifier les grilles d'évaluation.

Le problème, c'est quand toi, tu passes derrière et que tu essayes de démontrer que le bavardage, les insultes et la baisse du niveau et des exigences ne sont pas la normalité, mais un manque total et complet de respect, là, tu passes pour la folle de service.

213.

La plus grande difficulté n'est pas de trouver une méthode qui nous fasse aller bien ou mieux.

Le problème, c'est de penser à appliquer cette méthode lorsque nous allons mal.

214.

Finalement, je me rends compte que la vie est un GPS qui me remet d'une façon ou d'une autre sur les rails de ce qui m'appelait et que je n'ai pas écouté.
Quand j'étais enfant, je voulais apprendre l'italien et j'étais passionnée par les Pays-Bas.
Ma vie m'a amenée à m'occuper d'autre chose, à me disperser, à me distraire, à me divertir.
Quelle n'est pas ma surprise de voir réapparaître les deux thèmes précédemment cités. De façon sporadique pour commencer, subrepticement, par petites touches.
Puis de façon affirmée.
Une surprise, non.
Une évidence, car il ne pouvait pas en être autrement.
Tout m'y mène en fait.

Du coup, cela me renvoie à la question qui s'impose: quels autres éléments ai-je ainsi négligés tout au long de ce début de vie passé à me divertir?