XLII.

Une minute de lecture

208.

Le travail est une énergie, le fait que ce soit une unité de mesure n'est pas anodin. Élever un enfant est un travail, progresser psychologiquement est un travail, idem pour un travail intellectuel. Et on vend sa force de travail pour le bien commun. Les principaux maux de notre société, c'est que les talents coïncident rarement avec le travail que font les gens. On dirait, en France particulièrement, qu'on fait tout pour que les gens ne développent pas leurs talents et ce pour des raisons égotiques, on créé des sociétés d'esclaves où certains maintiennent les autres dans la dépendance, voire même l'ignorance.



209.

Les terrasses qui font notre bonheur aux premiers rayons de soleil sont la preuve d'un manque cruel d'empathie.
Est-ce que cela ne vient à l'esprit de personne que les gens qui habitent au-dessus de ces terrasses ont un besoin légitime en repos, besoin d'autant plus légitime qu'ils sont chez eux, eux, et qu'ils n'ont rien demandé à personne qui plus est?



210.

Il arrive un moment où dire s'impose.

Ne serait-ce que par responsabilité.

C'est notre devoir de citoyen d'alerter des possibles erreurs que nous commettons, les uns et les autres.

Un élève, un prof lui signale ses erreurs, non? Un citoyen, c'est pareil, il doit dire ce qui lui paraît juste.

Des erreurs sont commises, oui.

Nous arrivons à un moment de non-retour où le recoupement de toutes les informations dont nous disposons devraient nous reconnaître une situation que nous avons déjà vécue.

Ce manque de responsabilité, ce désengagement, ce relâchement dans les exigences, cela ne vous rappelle rien?

Cette incapacité à dire NON.

Pour l'instant, je me sens dans cette stupeur de celle qui découvre l'ampleur d'un problème supposé moindre ou temporaire. Alors pour l'instant, je fais ce que j'ai à faire: dire, alerter, dire que je sais, que je vois.

Et dès que l'occasion se présente, sauver ma peau.

Comme les rats, quitter le navire avant qu'il ne coule.

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