XLI.

Une minute de lecture

205.

Nous sommes mus, à l'intersection d'une dualité, dualité entre notre nature profonde et nos conditionnements liés à des millénaires de civilisation marqués par les choix de nos prédécesseurs, pour lesquels nous ne sommes pas responsables.

L'allégorie de la caverne en somme.
Le problème, c'est que beaucoup, lorsqu'ils prennent conscience de ces conditionnements et surtout lorsqu'ils prennent conscience que ceux-ci ne leur conviennent pas préfèrent quand même y rester plutôt que d'aller vers la lumière.
Par orgueil ou peur, surestimation ou manque de confiance en soi, en somme sous l'influence d'un ego qui n'est pas à sa juste place.
Or, comme dirait Confucius: "La vraie faute est celle que l'on ne corrige pas" et à trop rester dans une situation dont on sait qu'elle nous fait souffrir, nous devenons responsables de notre propre souffrance.



206.

Il faut se rendre à l'évidence: aimez-vous les uns les autres, d'accord … mais il y en a certains, qui quoique l'on fasse, ils n'en veulent pas de la paix et feront tout pour l'empêcher.
Dans ce cas, il faut se rendre à l'évidence: c'est la guerre qu'il faut faire à ces personnes.



207.

Je me souviens très bien du moment où je faisais de la méditation chez moi, toute seule. Je m'obligeais même, au tout début, à faire de la méditation. Le matin, avant de sortir de chez moi, et le soir, avant d'aller me coucher.

Puis, petit à petit, j'ai pensé que je pourrais apporter ces espaces de méditation aux moments « perdus » de ma vie : temps de transport, attentes diverses, et j'ai donc téléchargé sur mon téléphone des méditations guidées que j'écoutais lors de ces moments.

Puis, petit à petit, j'ai apporté ces moments dans mes activités quotidiennes, tout d'abord, lorsqu'elles me le permettaient (lorsque j'allais aux toilettes par exemple ou pendant le repas) en écoutant mes enregistrements, puis petit à petit, l'habitude aidant, en y pensant juste.

A présent, même lorsque je suis en conversation avec quelqu'un, une part de moi est en méditation et pour y penser et se recentrer, il y a un moyen assez simple : prendre conscience de sa respiration.

C'est comme ça que ma vie est devenue méditation.

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