197.

Je crois à l'énergie des choses.

Des livres, des objets, des meubles.

Et je crois à l'énergie de la beauté.

Du coup, je suis vigilante à présent aux livres qui se trouvent dans ma bibliothèque, aux objets qui sont sur l'étagère, aux images que je place sur mes murs, à la disposition de mes meubles.

Dans ma chambre, j'ai même un petit lieu où je me recueille souvent où je place des images évocatrices et qui me parlent, des objets associés à de bons souvenirs. Ce sont les dernières choses que je vois lorsque je m'endors, et les premières que je vois lorsque je me réveille.

Comme un petit autel de ma mythologie personnelle.

198.

La façon que l'on a de s'habiller est un affichage signifiant dans la société.
Choisir une tenue tout en connaissant sa symbolique est donc un choix qui cautionne cette symbolique.
On peut porter un vêtement parce qu'il est "beau", mais si ce vêtement est représentatif d'une cause ou associé à une symbolique dont on a connaissance et avec laquelle on n'est pas d'accord, peut-on continuer à porter ce vêtement?

199.

Lorsque je dis que j'ai besoin de silence pour travailler et me concentrer, les gens me regardent bizarrement, comme si le silence était devenu tellement rare dans nos sociétés qu'il passait pour une chose immonde.

Mais ce n'est pas de ma faute si les autres sont incapables d'imposer le silence autour d'eux et surtout en eux-mêmes.

200.

Je suis un kaléidoscope.
Je suis composée de plusieurs parcelles d'humanité.
Plusieurs pans que d'aucun-e-s jugent incompatibles, mais qui font sens pour moi, tant j'en vois la cohérence.
A la Roue de la Fortune de la Vie, je fais de nombreuses rencontres qui collent à un pan voire deux du kaléidoscope de ma vie, mais sont éjectées à cause de autres.
Pour l'instant, à la Roue de la Fortune de ma Vie, no full match!