XXIV.

Une minute de lecture

131.

Je déteste lorsque les gens disent qu'ils n'ont pas le choix. Justement, être conscient, c'est ça, c'est savoir qu'on peut toujours faire quelque chose : dire « non », chercher quelque chose de mieux, trouver une alternative, voilà autant de possibilités qui sont à notre disposition.



132.

Pendant mon enfance, j'ai toujours trouvé des solutions à mes problèmes, je veux dire, ceux que je ne pouvais pas résoudre dans l'immédiat.

Des années plus tard, j'ai entendu parler Boris Cyrulnik à la radio et il parlait de résilience.

C'est marrant comme j'ai été capable de réinventer ce concept par besoin sans même savoir qu'il existait.



133.

Tout ce que l'on fait contre le réchauffement climatique est très bien. Trier, recycler, consommer différemment, c'est parfait et il faut poursuivre.

Mais sans en faire trop non plus ni s'autoflageller, parce que les grandes entreprises polluantes, elles font quoi elles, concrètement, contre le réchauffement climatique ?



134.

Le bouc émissaire est toujours innocent.
Cela va même plus loin. Le bouc émissaire a toujours raison.
Il est bien plus que le dépositaire des violences d'autrui. Il est la victime de celles et ceux qui préfèrent se taire par peur et voir condamner un innocent plutôt que de voir triompher la vérité.



135.

M'occuper de mes fleurs fait partie de ces choses que je fais au quotidien, pour moi, ce soin apporté aux fleurs est très symbolique et reflète le soin que je m'apporte à moi-même.
C'est comme une vigilance, celle de m'assurer que mes fleurs vivent dans de bonnes conditions, qu'elles ont le nécessaire pour évoluer favorablement, je leur parle, j'observe leur progression, elles me rappellent le rythme de la vie, je les vois éclore, puis grandir, puis mourir. Au départ, je n'aimais pas voir faner mes fleurs, mais souvent d'autres arrivent après, c'est le cycle de la vie.
Je m'efforce de ne jamais les négliger, et de, tous les jours, leur apporter une attention particulière.
Les jours où j'oublie, c'est que sans doute je n'étais pas dans l'instant présent.

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