95.

En fait, le problème de notre système éducatif, c'est qu'il met en valeur le manque d'intelligence, ne serait-ce déjà qu'en orientant de façon erronée l'enfant et l'élève, c'est une non-prise en compte de ses talents et un manque flagrant d'intérêt pour qui il est.
Moins tu te sens intelligent, et moins tu as envie que les autres le soient plus que toi.
Du coup, tu t'arranges pour que les gens plus intelligents que toi dans ton entourage disparaissent, vu qu'ils te renvoient ta non-intelligence, alors que justement, ils sont là pour t'aider à mettre en valeur la tienne et à faire ce que toi, tu ne sais pas.
C'est comme ça que dans un pays, on en arrive à privilégier la médiocrité à l'intelligence.

96.

On donne des noms à nos rues, à nos parcs, à nos écoles, à nos arrêts de bus, sans penser à l'impact, à l'image que cela véhicule.
Par exemple, un arrêt de bus à côté de chez moi s'appelle Cyrano de Bergerac, mais lorsqu'on regarde son environnement, cela n'a rien de cyranodebergeraquien, et je ne suis pas sûre que les personnes qui y attendent le bus savent qui c'était …

97.

Le problème de l'enfer, ce n'est pas l'enfer, c'est que les gens l'acceptent.

98.

Si chacun-e travaillait à son autosuffisance, il n'y aurait plus besoin de travailler.

99.

A l'école, il y a des enseignants qui n'ont jamais de problème avec les élèves.

Mais on sait ce qu'ils sont prêts à endurer pour ne pas avoir de problèmes, je crois qu'il vaut mieux en avoir en fait.

100.

Le problème du communisme, c'est que sous couvert d'égalité, même (surtout) les gens incompétents et/ou qui ne méritent pas obtiennent des postes intéressants.
Le problème du capitalisme, c'est que l'attribution des choses importantes de la vie et leur accès se fait en fonction de l'argent, et cela écarte les pauvres compétents et qui méritent.
Donc il faudrait rétablir un système assez simple qui est celui de répartir le travail en fonction des talents de chacun, de ce qu'il sait faire et de ce qu'il est capable de faire.