87.

Nous arrivons à un stade où certains, dans l'humanité, sont tellement sûrs de leur vérité qu'ils cherchent à l'imposer à l'humanité entière, alors que ceux qui sont détenteurs de la vérité manquent tellement de confiance qu'ils ont fini par utiliser abusivement ce précepte très très contreproductif qui est que chacun est libre de détenir sa vérité. Ce précepte est vrai, mais avec une limite : celle où on ne l'impose pas à autrui. Donc à partir du moment où un détenteur de vérité sort de son cadre qui le limite, ce précepte n'est plus vrai et perd sa légitimité.

88.

A l'heure de m'habiller, j'ai toujours trois préoccupations : les chaussettes (je suis incapable de marcher pieds nus), avoir quelque chose sur la tête (un chapeau, un bonnet), et sur la poitrine, un foulard ou une écharpe suivant la saison.

En fait, je prends soin de trois choses en moi : ma relation avec la Terre, ma relation avec le Ciel et de bien protéger mon Cœur.

89.

En France, on est arrivé à un stade où obliger les enfants, même ceux qui n'ont pas les capacités intellectuelles pour, à suivre un cursus général et basé sur l'intellect, est devenu la norme.

Avec l'effet néfaste que comme on les oblige, ce n'est pas la peine de les obliger à travailler ou à être respectueux, vu qu'on les oblige. Du coup, les transformer en victimes joue leur jeu, qu'ils ont parfaitement compris et qu'ils jouent à merveille, à nos dépens, nous qui pensons avoir un ascendant sur eux, nous obligeant, dans une espèce de chantage culpabilisant (tu m'obliges, donc en échange, cela m'autorise à faire ce que je veux) à rentrer dans ce jeu. Mais un jour, ce jeu, que nous pensons dominer donc, se retournera contre nous et nous nous devons donc, par éthique, de refuser ce chantage.

Car ce que l'on oublie de dire, c'est que nous vivons dans un pays où les possibilités d'études sont multiples, établissements professionnels, privés, pédagogies alternatives, possibilités d'alternance et que donc personne n'est obligé à rien.

L'état, dans sa grande course à l'irresponsabilité, plutôt que de maintenir ces filières et de favoriser cette diversité, fait tout pour l'étouffer.

Vous voyez bien, les pauvres, ils sont obligés !