VI.

Une minute de lecture

30.

Mon directeur de thèse me disait toujours qu'il valait mieux ne jamais parler de mon sujet de thèse à personne.

Au début, j'y voyais une protection, mais finalement, je crois que mon directeur pensait que si je parlais de mon sujet, j'allais trouver un enseignant mieux que lui pour l'encadrer.

C'était donc de l'égoïsme.



31.

Je me souviens de mes cours de physique, on faisait toujours les calculs des exercices qui nous étaient proposés "dans le meilleur des cas", c'est-à-dire sans tenir compte des forces de résistance et de frottement.
Moi je me suis habituée en revanche à toujours considérer les situations "dans le pire des cas", il y a moins de mauvaises surprises comme ça.



32.

Y en a, ils préfèrent se prendre le mur dans la tronche plutôt que d'avouer que t'as raison.



33.

Ce n'est pas parce que nous ne voyons pas quelque chose qu'elle n'existe pas.

Ce n'est pas parce que nous ne comprenons pas quelque chose qu'il n'y a pas d'explication.



34.


Je suis contre l'injustice et j'ai toujours crû, naïvement, que tout le monde l'était.

Si les hommes politiques étaient vraiment contre l'injustice, alors cela reviendrait à être contre eux-mêmes, vu toutes les choses injustes qu'ils font depuis et grâce à leur position.

Du coup, comment peut-on leur faire confiance ?



35.

Je ne sais pas ne pas donner de sens aux choses, c'est impossible.

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