Il parvint dans un souffle en face du tableau convoité et espéra avoir le temps de photographier l’œuvre à l’aide de son portable avec le zoom adéquat.

Avec précipitation, il cliqua, l’appareil émit un petit bip d’enregistrement et il eut juste le temps de remballer le matériel avant que Francis n'apparût.

Il semblait beaucoup moins compréhensif que la première fois.

— Pequeño pillín ! Tu ne vas pas m’échapper cette fois-ci. Maintenant je te mets dehors ! Qu’est-ce que tu voulais faire ?

Francis jeta un regard bref vers le tableau, et il secoua sa tête car il semblait avoir intercepté un éclair brillant dans le regard provenant du tableau. Il eut un mouvement de recul puis se reprit instantanément — une berlue, certainement — qu’il mit sur le compte de la tension des dernières minutes.

Il emmena Lukas par le col jusqu’à la porte et d’une poussée l’éjecta au dehors.

Ce dernier poussa un soupir de soulagement. Il s’en était bien tiré.

Quelques heures plus tard, au chaud sur son lit, il sortit le portable et fit défiler les images jusqu’à la photo.

Il sursauta en la voyant, la grossit et fut plongé dans l’étonnement.