Chapitre 25 : Les améliorations bioniques

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 Adallia n’en revenait pas et était furieuse. Pourquoi Kendar Wo-Cysbi ne leur avait-il pas révélé cette information ? La jeune femme n’en démordait pas, l’enquêteur aurait dû communiquer à ce propos. BIDI-O avait bien tenté d’apaiser la jeune femme avant d’aller voir tous deux Kendar Wo-Cysbi, mais rien n’y avait fait. Adallia ne supportait pas d’avoir été mise devant le fait accompli.


Qu’est-ce que cela aurait changé si je vous l’avais dit plus tôt ? interrogea l’enquêteur d’un ton très calme et en se servant à boire.

 Pour commencer, je me serais posé un peu plus de questions sur les risques de notre mission ! rétorqua la jeune femme d’un ton abrupt.


 Kendar Wo-Cysbi ne répondit rien et se contenta d’aller s’asseoir derrière le bureau que lui avait prêté le gouvernement local. Bien que l’homme eût été prévenu par Tyrandre, il ne s’était pas attendu à une réaction aussi insurgée de la part d’Adallia lorsqu’il l’avait convoqué elle et l’Androïde pour venir faire un rapport sur leur rencontre avec l’antiquaire.


Vous saviez pourtant qu’il s’agissait de trafiquants, tenta-t-il faussement de se défendre.

 Oui, mais pas d’Hybrides ! tança Adallia, assise en face de lui avec BIDI-O.


 L’enquêteur garda le silence avec son flegme habituel.

 Les Hybrides étaient des Humains créés de toute pièce en laboratoire. Les modifications génétiques qu’ils avaient subies par le biais de biotechnologies répondaient à des critères spécifiques qui se basaient sur les différentes mutations connues du genre humain. Le nom d’« Hybride » provenait de l’ambiguïté relative à l’artificialité biologique de ces êtres. Leur développement devait à la fois aider à résoudre certains problèmes comme les maladies, sans recourir à la Cybernétique, et en même temps, assurer une main d’œuvre à la Confédération plus « adaptée », censée remplacer les Androïdes.

 L’idée avait été appliquée après l’apparition des Cyborgs et la birfucation cybernétique. Les Hybrides devaient représenter un risque moins important que celui lié au principe d’instabilité des Androïdes. L’expérience s’était cependant avérée infructueuse et avait donné le résultat inverse que celui attendu. Les Hybrides s’étaient non seulement révélés beaucoup moins dociles que les Androïdes, mais aussi plus dangereux. La conscience de leur artificialité biologique les rendait instables, de même que les biotechnologies utilisées pour les modifier leur avait attiré une certaine jalousie de la part des autres Humains. Lorsqu’ils ne se soumettaient pas, les Hybrides étaient généralement rejetés par les autres, voire victimes de lynchages comme cela s’était produit dans certains systèmes.

 La Confédération avait désormais interdit la création de nouveaux Hybrides afin que les choses ne dégénérassent pas. Un antagonisme latent s’était développé entre eux et les Humains « naturels ». Aujourd’hui, des communautés d’Hybrides existaient un peu partout dans la Confédération et se consacraient le plus souvent à des trafics avec d’autres espèces afin de subvenir à leurs besoins.

 Là où Adallia ne décolérait pas venait du fait que ces individus n’étaient pas de simples trafiquants. Il s’agissait d’un réseau bien organisé possédant des ramifications dans bon nombre de systèmes. Le danger d’enquêter sur eux était d’autant plus grand que leur commerce principal était celui des armes dont ils se servaient pour gagner de l’argent ou se défendre contre d’autres communautés humaines. La Confédération les tolérait, mais s’en méfiait particulièrement.


 J’aurais dû m’en douter... dit Adallia en croisant les bras.

 Cela n’aurait rien changé, et j’avais une bonne raison de ne pas vous en avoir préalablement parlé, fit Kendar Wo-Cysbi en échangeant un regard avec Tyrandre, debout à ses côtés.

 Ah bon, et laquelle ?

 J’avais d’abord besoin de savoir si l’antiquaire était au courant.

 Pourquoi ? s’en étonna Adallia.

 Tout d’abord, pour qu’il ne soupçonne pas en vous autre chose que le désir de poursuivre vos recherches et ensuite, pour savoir s’il était bien au courant de l’existence des Hybrides.

À quoi cela nous avance-t-il de le savoir ?  

 Eh bien, c’est une façon de voir s’il est impliqué ou non dans le projet « vie cybernétique », répondit simplement l’enquêteur.


 Même si elle comprenait la logique de Kendar Wo-Cysbi, Adallia trouvait que cela ne justifiait pas de n’avoir rien dit à propos des Hybrides.

 BIDI-O, lui, n’avait quasiment pas réagi à la nouvelle, et la jeune femme se demandait si l’Androïde mesurait le danger que représentaient ces êtres artificiels ou si sa curiosité naturelle dans cette affaire l’emportait sur tout autre considération. Mais Adallia se doutait que le petit robot avait une opinion bien à lui. Il restait parfaitement sage devant le bureau et analysait tout ce qui se disait.

 Comme la jeune femme conservait son regard inquisiteur, Kendar Wo-Cysbi ajouta pour adoucir son humeur :


 Désormais, je doute que l’antiquaire soit impliqué, contrairement à mon hypothèse initiale. Sinon, il ne vous aurait probablement pas parler des Hybrides aussi rapidement.

 C’est ce que je pense aussi, dit Adallia d’un ton plus calme.

 Vous a-t-il proposé de les rencontrer ?

 Non. Il a vu à ma tête que je savais que c’était trop dangereux. De plus, il est peu probable que ces individus révéleraient aussi facilement quoi que ce soit.

 Donc, il n’a rien pu vous apprendre de plus ?


 Adallia tourna la tête vers BIDI-O. L’Androïde comprit qu’elle hésitait à lâcher une information. Le petit robot fit grésiller ses yeux pour l’inciter à le faire.


 Si, déclara Adallia. S-arn est également sur Koutcha.


 Kendar Wo-Cysbi et Tyrandre furent stupéfaits par l’audace de cette affirmation. La jeune femme reprit :


Kumara Jiva a entendu dire que les Hybrides achetaient des artefacts provenant des zones en cours d’exploration. Il est allé les trouver et ces derniers l’ont conduit jusqu’à S-arn au Sanctuaire. L’Assegaï lui a alors montré la peinture sur la « vie cybernétique ».

— Pour quelle raison ? demanda l’enquêteur, avide de savoir.

S-arn recherche des images représentant un symbole religieux associé à des machines.

 Le symbole chimérique, c’est cela ?

 Oui. J’ai donc expliqué à Kumara Jiva que le symbole pourrait être lié à un système de croyances sur la singularité technologique.

 Les pièces du puzzle s’assemblent... fit Kendar Wo-Cysbi en pleine réflexion. Et qu’a-t-il pensé de votre interprétation ?

 Il l’a trouvé troublante. Mais la vérifier nécessiterait de se renseigner pour savoir si S-arn et les Hybrides ont trouvé d’autres images avec le symbole chimérique.


 L’enquêteur ne dit rien, caressant simplement sa barbe. Adallia avait l’impression d’avoir son directeur de recherche en face d’elle. Plus personne ne parlait et tout le monde se dévisageait. La jeune femme n’avait plus confiance, BIDI-O ne bronchait pas et les agents du Gouvernement semblaient comploter.

 Kendar Wo-Cysbi rompit finalement le silence :


 Je crois effectivement qu’il va falloir regarder de plus près du côté des Hybrides. De récents événements nous amènent à penser qu’il se passe quelque chose chez eux.

Qu’est-ce qui vous fait dire cela ? demanda Adallia, qui appréhendait la réponse.

 La situation est devenue complexe... confia l’enquêteur. Les choses se sont précipitées. Les Hybrides ne tiennent plus en place et s’en sont pris à d’autres groupes d’individus à Scaracande.

 Oui, vous en aviez parlé avec votre agent quand nous sommes arrivés sur Koutcha.

 C’est exact. Les Hybrides utilisent les technologies que leur ont donné les Cyborgs pour attaquer des groupes rivaux de trafiquants. Nous pensons qu’ils veulent prendre le contrôle du trafic des antiquités.

Est-ce que tout cela a une relation avec les améliorations bioniques dont vous nous aviez parlé lorsque nous étions sur Ordensis ? s’enquit Adallia, de plus en plus inquiète.

 Oui, confirma l’enquêteur, cela fait longtemps que les Hybrides cherchent à développer de nouvelles améliorations pour s’en servir comme armes.


 À l’exception des connecteurs intégrés au bras, les dysfonctionnements physiques étaient les seuls cas où les améliorations bioniques étaient autorisées par le Gouvernement central. Afin d’éviter un phénomène de cybernétisation de la société qui pouvaient entraîner toute sorte d’excès, la Confédération avait choisi d’exclure l’augmentation des capacités humaines à l’aide des améliorations bioniques. L’ironie était que les Hybrides avaient été victimes d’abus génétiques pour parvenir à cette même fin. En conséquence, ces Humains artificiels cherchaient toujours le moyen de se surpasser, même illégalement, pour pallier les discriminations auxquelles ils faisaient face et assurer leur pérennité. Pour eux, les améliorations bioniques faisaient partie de l’équation de leur existence.

 Adallia réfléchit à ce paradoxe sociétal. Kendar Wo-Cysbi fit un léger signe de sa main robotisée à l’adresse de Tyrandre qui prit alors le relais dans les explications.


 C’est l’attrait pour les technologies cybernétiques qui a poussé les Hybrides à collaborer avec l’École des Théoriciens, dit le jeune homme avec son air premier de la classe.

 Je suis au courant, où voulez-vous en venir ? apostropha Adallia

Maintenant que les Hybrides sont parvenus à développer de nouvelles améliorations bioniques à partir des technologies des Cyborgs, les choses pourraient s’envenimer beaucoup plus vite à tous les niveaux.


 L’enquêteur approuva de la tête le discours de son protégé.


 Vous comprenez maintenant pourquoi je préférais ne pas parler de tout cela avant ? déclara-t-il à l’adresse d’Adallia.

  Et j’imagine que maintenant que ces améliorations sont au point, vous craignez  encore plus qu’elles accélèrent la transrobotique des Androïdes, fit la jeune femme en ignorant ouvertement la question de Kendar Wo-Cysbi.

C’est cela, Adallia, et il va être temps d’évaluer plus précisément le risque que ces améliorations bioniques représentent. Il va donc falloir se rendre chez les Hybrides pour en apprendre davantage.

 Vous voulez que j’aille les voir ?! fit la jeune femme d’un ton révolté.

 Non, coupa court Kendar Wo-Cysbi en sachant qu’il marchait sur des œufs. Vous l’avez dit vous-même : c’est bien trop risqué, et je n’ai pas du tout l’intention de vous impliquer directement dans mon enquête. C’est moi qui m’en chargerai. Je pourrai peut-être même avoir l’occasion de trouver des informations qui vous seraient utile pour vos recherches.


 Adallia appréciait la réponse, mais pressentait autre chose. Celle-ci ne tarda pas à venir quand Kendar Wo-Cysbi annonça :


 J’aurais toutefois besoin que BIDI-O m’accompagne.

 Pardon ?! s’exclama Adallia.

 Hum... oui, je sais, c’est un peu délicat mais...

 Un « peu délicat » ? Et pourquoi auriez-vous besoin de BIDI-O d’abord ? continua d’objecter Adallia tandis que le petit robot ne réagissait absolument pas à cette nouvelle requête, comme s’il s’était déconnecté.


 L’enquêteur serra les dents et se justifia :


J’ai besoin de quelqu’un qui puisse mesurer l’impact technologique de ces améliorations bioniques sur le principe d’instabilité des Androïdes. Quoi de mieux que BIDI-O pour faire cela ?

 Non, c’est hors de question. Il y a d’autres Androïdes ici, vous n’avez qu’à leur demander.

 Mais aucun ne travaille sur la transrobotique.

 BIDI-O est venu sur Koutcha pour nous aider à savoir si les images de la peinture représentent bien une autre phase d’évolution de la singularité technologique, pas pour autre chose.

 Ce n’est pas tout à fait juste, rectifia l’enquêteur. Tout d’abord, je vous rappelle que c’est vous, et votre amie Kaïlye, qui avez insisté pour qu’il nous accompagne. Ensuite, si j’ai donné mon accord, c’est justement pour anticiper l’influence de cette phase sur le principe d’instabilité des Androïdes.

 Oui, mais cela n’impliquait pas d’étudier les technologies que les Cyborgs ont données aux trafiquants.

 Ce que j’essaie de vous dire, c’est que la problématique reste la même.

 Ce que j’essaie de vous dire, c’est que vous n’aviez pas parlé des Hybrides avant, ajouta Adallia avec beaucoup de désinvolture.


 Les deux protagonistes conversaient comme si l’Androïde n’était pas là. Adallia campait sur sa position et refusait toute concession. « Que penserait Kaïlye si elle laissait BIDI-O partir avec Kendar Wo-Cybsi enquêter sur les Hybrides ? ».


 Vous savez Adallia, BIDI-O est libre de choisir, fit remarquer très logiquement l’enquêteur. Il n’a qu’à nous dire ce qu’il en pense.


 La jeune femme ne pouvait rien opposer à cet argument et se tut. Elle regarda, nerveuse, le petit robot qui n’avait pas bouger d’un pouce. Et pour la première fois depuis qu’ils étaient arrivés ensemble au bureau de l’enquêteur, l’Androïde ouvrit la bouche :


 C’est d’accord, j’accepte de venir avec vous.


✽✽✽


 En quittant le bureau, Adallia n’avait rien dit. Elle ne savait pas ce qui la rendait le plus en colère ; la décision de BIDI-O ou bien le fait que, juste après, Kendar Wo-Cysbi lui avait appris que Tyrandre resterait avec elle pendant qu’elle attendrait leur retour.

 La jeune femme et l’Androïde sortirent des bureaux administratifs auxquels on leur avait donné accès le temps de voir l’enquêteur. Ils se dirigèrent  vers une longue allée fleurie pour rejoindre leur quartier résidentiel. En chemin, Adallia rumina dans sa tête et ne parvint pas à décrocher un mot.


 C’est une bonne chose que tu ne restes pas toute seule pendant mon absence, dit de façon inopportune l’Androïde.


 Cette fois, Adallia savait ce qui l’énervait le plus.


 Vraiment, BIDI-O ?! Tu crois que c’est ce qui va me réconforter ? Tu ne penses pas qu’il y a autre chose qui m’inquiète ? éclata-t-elle brutalement en public.


 Plusieurs personnes s’étaient arrêtées pour voir ce qui se passait aux alentours. La jeune femme cessa d’avancer et s’assit sur un banc à proximité pour se calmer.


 Si, je le sais bien, Adallia, dit BIDI-O avec beaucoup d’empathie et en se précipitant vers elle. Désolé, je ne voulais pas te vexer. En réalité, je pense vraiment ce que j’ai dit. Je m’inquiète pour toi aussi, tu sais.


 La jeune femme avait envie de pleurer. Elle ne s’était pas mise à la place de l’Androïde et avait l’impression d’être très égoïste. Elle avait principalement raisonné en pensant à ce que dirait Kaïlye si elle laissait BIDI-O partir avec Kendar Wo-Cysbi enquêter sur les Hybrides.

 Adallia regarda le petit robot dans le bleu des yeux et lui demanda :


 Est-ce que tu as confiance en eux ?  

 Pas plus que toi, répondit BIDI-O.

 Alors pourquoi avoir accepté ?

Justement parce que je n’ai pas confiance.

 Comment cela ?

 Ce que je veux dire, c’est qu’en travaillant avec Kendar Wo-Cysbi, j’espère pouvoir découvrir des choses auxquelles nous n’aurions pas eu accès en temps normal.

 Mais ton travail devait rester dans le cadre de mes recherches.

 C’est juste, et c’est cela qui me turlupine.


 Adallia avait du mal à suivre l’Androïde et le fixa en montrant son incompréhension.


 Je crois qu’il y a quelque chose que ces deux agents du Gouvernement ne nous disent pas, expliqua le petit robot.

 C’est encore l’une de tes intuitions ou bien tu as une raison plus pragmatique de penser cela ?

 J’ai toujours mes intuitions, mais il n’y a pas que cela, répliqua BIDI-O, amusé de la remarque. Comme tu l’as dit, il n’était pas prévu que j’enquête sur les Hybrides.

Si tu as une idée en particulier, tu ferais mieux de la partager directement.

 Est-ce que tu te souviens de l’effet de vide que j’avais décrit à Kendar Wo-Cysbi à propos de mes expériences sur la démultiplication des corps ?

 Oui, je m’en souviens. C’est ce phénomène qui te fait perdre le contrôle de ta conscience.

 Celui-là même. Et comme c’est aussi le moment où une interaction avec une conscience extérieure serait possible, je me demande si les Cyborgs, grâce à la « vie cybernétique », ne pourraient pas contrôler directement la conscience d’une autre machine.


 Adallia réfléchit profondément à l’hypothèse de BIDI-O.


 Ceci expliquerait pourquoi la Confédération s’inquiète tant du principe d’instabilité des Androïdes... dit-elle d’un ton inquiet.

 Oui. Il ne s’agirait pas d’une simple fusion des consciences, mais d’une véritable prise de contrôle auquel les Androïdes pourraient être vulnérables.


 Adallia saisissait mieux ce que BIDI-O avait en tête. Elle était d’accord pour dire que Kendar Wo-Cysbi, à défaut de leur mentir, ne leur disait pas, du moins, toute la vérité. Plusieurs indices convergeaient dans ce sens et les théories de BIDI-O sur la « vie cybernétique » en faisaient partie. En réalité, elle avait des doutes depuis que l’enquêteur ne lui avait pas dit que le numéro de Réminiscence sur Koutcha avait été censuré. Un autre élément l’a faisait également cogiter.


 Il y a une autre chose, dit-elle. Lorsque nous quittions Mazabeha pendant notre voyage, Kendar Wo-Cysbi m’a confié pourquoi il en savait autant sur les Qarachahrs. Il m’a dit que le Bureau des affaires cybernétiques s’intéressait à leurs relations avec les Cyborgs.

 Et qu’en déduis-tu ?

 Au début, je n’en ai pas pensé grand-chose. Mais je sais que les Hybrides sont proches des Qarachahrs et qu’ils commercent beaucoup avec eux.

 Tu veux dire que les générateurs que les Qarachahrs portaient sur leur dos avaient été fournis par les Hybrides ?

 C’est probable. Je crois que les Hybrides jouent les intermédiaires entre les Cyborgs et les autres espèces.


 BIDI-O s’était mis à tourner sur lui-même et réfléchissait à plein régime.


 Qu’est-ce que cela veut dire selon toi ? demanda-t-il sans cesser ses tours.

Je crois que la Confédération s’inquiète aussi de l’influence que toutes ces technologies cybernétiques pourraient avoir sur les êtres biologiques. Il faudra que tu y prêtes attention lorsque tu enquêteras avec Kendar Wo-Cysbi.

Tu as raison, Adallia... En fait, je suis un peu curieux de voir des Hybrides, avoua d’un ton innocent l’Androïde.

 De toute façon, tu es toujours curieux de rencontrer de nouvelles choses, même quand c’est dangereux.

 C’est ma spécialité !

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