Chapitre 16

8 minutes de lecture

Swanne

Je n'arrive toujours pas à croire que cette garce, manipulatrice, a tenté le tout pour le tout pour nous éloigner. Elle a presque réussi pendant un mois. Mais au final elle a perdu à son propre jeu. Quand, je repense au message qu'elle a envoyé à Gareth, je bouillonne de rage. Comment a-t-elle osé écrire de telles choses sur moi. Son texto passe en boucle encore et encore dans ma tête.

De Charlotte à Gareth:

Alors c'est pour une vierge écervelée que tu t'es éloigné de moi. Une gamine qui pourrait être ta fille. Tu n'as pas honte! Elle ne te fera jamais vibrer, Gareth. Souviens-toi de toutes les positions que nous avons expérimenté ainsi que les lieux insolites. Tu le regretteras, Swanne n'ayant aucune expérience, ne te fera pas autant vibrer que moi. As-tu vu ces formes ? Non suis bête, elle est encore innocente. Il me tarde de te voir ramper à mes pieds une fois que tu l'auras dépucelé. Ah question, elle n'a pas été trop traumatisée, de m'avoir vu touché ton membre déjà dressé de plaisir entre mes doigts ?

De Gareth à Charlotte:

Charlotte, tu ne m'as jamais procuré le plaisir et le désir que je ressens pour Swanne, rien que de la toucher, la caresser, me provoque des frissons sur tout mon épiderme. Ses yeux, sa bouche me rendent fou à un point que tu n'imagines même pas. J'aime cette femme inexpérimentée comme tu le site dans ton message. Je ne reviendrai jamais vers toi. Enfonce-te le dans le crâne. Tu n'es rien d'autre qu'une salope.

Je me demande comment une femme peut en arriver à un tel point? Certes, je comprends qu'elle ait des sentiments pour lui, mais je n'ai jamais cherché à les faire rompre. Je me suis toujours maintenu à l'écart, malgré la sensation d'avoir été brisée, quand je les voyais main dans la main. L'important pour moi était que Gareth avait trouvé son bonheur, heureusement qu'il a ouvert les yeux et je ne cache pas que mon bonheur est à son comble.

— À quoi tu penses ? M'interroge t-il m'interrompant dans mes pensées.

— Aux messages, marmonné-je gênée.

— Oublie ça, tu veux, j'ai été à deux doigts de te perdre et rien que pour ça, j'ai limite envie d'étrangler Charlotte, rétorque t-il en contractant sa mâchoire.

Afin de le détendre un peu, je dépose un baiser sur sa joue et lui sourit. Gareth se tempère légèrement et caresse du pouce le dessus de ma main.

Arrivée à l'heure pile devant la maison des parents de Gareth, cette fois-ci c'est moi qui stresse, une boule d'angoisse se forme au niveau de mon sternum quand je quitte la voiture. Je tente de réguler ma respiration en remontant l'allée, mais rien y fait, Gareth s'immobilise, m'observe avec tendresse.

— Qu'est-ce que tu as mon ange?

— Je me demande comment vont réagir tes parents en nous voyant ensemble ?

D'une tendre caresse sur la joue, Gareth me rassure, ses yeux émeraudes scintillent comme jamais. Il dépose un baiser dans mon cou, provoquant en moi une chaleur intense, avant de me murmurer à l'oreille que Rose est déjà au courant. Je lâche un soupir de soulagement avant de franchir la porte, en compagnie de l'homme de mes rêves.
Rose nous accueille avec le sourire et vient me prendre dans ses bras.

— Contente de te revoir ma puce, tu es magnifique. S'exclame-t-elle en m'invitant à entrer.

Une fois que je pénètre dans le salon accompagné de Gareth, je pars déposer mon cadeau à l'endroit convenu et pars saluer les autres convives, mais une surprise m'attend, Charlotte est présente un air fier dessiné sur le visage. Elle me détaille me déstabilisant légèrement, je me sens de moins en moins à l'aise. Gareth sans mon inconfort et vient m'entourer de ses bras puissant, il m'embrasse avec passion sur les lèvres devant tous les invités, avant de demander leur attention.

— Chère famille et amis avant que la fête ne commence pour l'anniversaire de ma mère, je souhaite vous présenter officiellement ma petite amie et la femme que j'aime, Swanne, prononce t-il de sa voix grave et puissante, en me montrant du doigt.

Des applaudissements résonnent dans toute la pièce tandis que je me sens rougir et que je meurs d'envie de me planquer. Gareth sentant mon émoi me conduit à sa suite à l'extérieur, pour que je puisse reprendre mes esprits suite à son discours. Il nous emmène vers la balancelle et me demande de m'asseoir.

— Swanne, ma princesse, tu es pour moi la femme de ma vie et j'en suis persuadé. Depuis ta naissance un lien indescriptible s'est créé entre nous, avec ce petit cadeau je veux te prouver tout l'amour que j'éprouve pour toi, m'annonce t-il en me remettant une petite boîte carré. C'est avec émotion et les doigts tremblants que je découvre ce qui se cache à l'intérieur, un porte clé en forme de cœur avec une photo de nous deux où est accrochée une clé. Je serre le présent dans la paume de main puis relève mes yeux larmoyant et surpris vers lui.

— Mon amour, veux-tu emménager avec moi ? Me questionne t-il en effaçant du bout de ses doigts mes larmes de joie.

— Gareth...Hésité-je en lui caressant son visage.

— Je sais que tu penses que c'est un peu trop tôt, mais je ne désire qu'une chose être présent à tes côtés chaque jour qui passe comme on l'était à Denver. M'explique t-il en déposant un baiser sur mon front.

— Je veux bien essayer, mais pas en continu pour l'instant, est-ce qu'on peut faire un compromis. Demandé-je intimidé par sa proposition.

— Hum laisse moi réfléchir… ok tu as raison, on commence tous les week-ends avec le lundi en prime pour le début, est ce que ça te convient ? M'interroge t-il en me charmant du regard.

— Oui même dès ce soir si tu es d'accord ? M'empressé-je de dire avant de poser ma main sur ma bouche.

Gareth me la retire et se rut sur moi pour déposer des milliers de baisers sur le pourtour de mon visage, provoquant un fou rire en moi, cachant le désir que j'éprouve à son égard.

Le reste de la soirée se passe à merveille, malgré la présence de Charlotte et son insistance pour s'accaparer Gareth, qui lui refuse systématiquement la moindre de ses propositions. Nous quittons Rose et Gilles, ses parents vers une heure du matin. De retour à son appartement, qui sera bientôt le nôtre, je remarque certains changements. Plus particulièrement dans le salon et la chambre à coucher. Dans la pièce à vivre, des multitudes de photos de nous deux, sont accrochées aux murs. Quant à notre petit nid, le lit a été remplacé et la peinture refaite sur des tons chauds et clairs.

— Alors que penses-tu de notre chambre, ma princesse ? Murmure t-il en me prenant dans ses bras.

—J'adore, argumenté-je en lui sautant au cou.

— Ravi que ça te plaise, susurre t-il en s'emparant de ma bouche.

Nos langues s'emmêlent dans une valse dès plus délicate et des frissons de plaisir recouvrent ma peau. Gareth me rapproche de lui d'une main posée sur mes reins et je peux sentir son érection se dresser contre le bas de mon ventre, provoquant des bouffées de chaleur dans tout mon être. Essoufflés nous nous séparons, pour reprendre une bouffée d'oxygène, mais la sensualité qui se dégage de l'homme devant moi, me pousse à en vouloir plus.

— Swanne...Si on ne s'arrête pas de suite, je ne suis pas sûr de me retenir longtemps, gémit-il dans mon cou.

Bordel, je ne vais pas résister longtemps, ses caresses me rendent folle, je suis à deux doigts de me liquéfier sur place.

— Continue s'il te plaît, dis-je au bord de l'agonie sans ne plus prêter attention à mon manque d'expérience.

À mes mots son regard s'assombrit en reflétant le désir qu'il éprouve pour moi. Je craque et devant lui, je retire ma robe en essayant de me mouvoir telle une danseuse du ventre. En sous-vêtement noir en dentelle devant lui, je perçois sa respiration s'accélérer. Gareth me détaille en passant le bout de sa langue sur ses lèvres, avant d'ôter à son tour sa chemise et son pantalon.

Mon dieu, il a été créé dans de la roche ou quoi ? Ça ne va jamais rentrer son machin.

Gareth, revient à moi en m'encerclant de ses bras puissants, il dépose ses mains sur mes fesses, me soulève du sol et mes jambes viennent automatiquement entourer son bassin. Il fait quelques pas, puis
me dépose avec douceur sur le lit, j'émets un léger cri lorsque mon dos touche les draps. Gareth sourit à ma réaction avant de venir me mordiller les lèvres pour me faire taire. Il s'aventure dans mon cou et un son bizarre sort de ma bouche, pendant qu'il s'affaire à retirer mon soutien gorge avec deux doigts. Bon sang, là, je commence à flipper et à me poser trente six mille questions. Je me crispe et il le ressent, immédiatement il s'immobilise ancre ses prunelles aux miennes qui me font chavirer.

— Hé calme toi, ok, je ne te forcerais pas à faire quoique se soit si tu n'en n'as pas envie, d'accord ?

— OK, soupiré-je un brin rassurée.

Gareth frôle mon visage du bout des doigts avant de m'embrasser à nouveau. Mon corps réagit instantanément et se laisse guider par les mains expertes de l'homme qui se trouve au-dessus de moi. Si bien que quand il me pénètre pour briser mon hymen, je ne ressens aucune douleur. Il patiente quelques secondes pour que je m'accoutume à sa présence, de voir ses muscles bandés et son corps trembler, je lui donne le feu vert sans plus attendre en lui mettant un léger coup aux fesses avec mes talons. Gareth ne se fait pas prier et commence avec délicatesse ses premiers vas et viens avant d'accélérer la cadence et de m'emmener à l'extase total. Il se retire après s'être vidé de son fluide, il ôte son préservatif et fait un nœud avant de se lever pour le jeter à la poubelle. À son retour il me tend une serviette chaude pour me nettoyer une fois ma toilette intime terminée, je me planque sous les draps par honte de ne pas avoir été à la hauteur.

— Oh non, princesse ne te cache pas de moi. Tu as été parfaite si c'est ce qui t'inquiète.

— Sûre ? Bafouillé-je.

— Plus que certain, je suis obnubilé par ton corps et je compte bien remettre ça, maintenant viens par là princesse, m'intime t-il en écartant ses bras.

Je ne le fais pas répéter deux fois, je me rapproche de lui et viens me blottir contre son torse en savourant ses caresses et ses baisers, avant de m'endormir comme une masse le sourire aux lèvres.

Fin de ce chapitre.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Valente Sandra ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0