Chapitre 1 : partie 2

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Petit rappel, les phrases en italique sont les pensés du personnage.

***

Ses parents, Eve ne les avait pas vu depuis plus d’un an et demi, elle les avait appeler bien sûr, mais le règlement imposé une séparation entre les parents et leurs enfants pour leur « épanouissement personnel et professionnel ». Et même si ces derniers temps, la relation avec ces parents étaient tendus, Eve paniqua et prit sn numéro de téléphone.

Juste pour vérifier, elle composa le numéro de sa maison. Elle le savait, elle n’en avait pas le droit, l’école refusait les appels privé, ils devaient se faire sous la supervision de surveillant mais l’agresseur n’avait pas préciser si elle avait le droit de les appeler.

Le bip bip de la mise en attente commença, une fois, deux fois et enfin, quelqu’un décrocha :

« Allô ? Eve ?! Que fais-tu ?!»

Rassurée, Eve raccrocha, rien n’était arrivé à ses parents. Mais elle ne comprenait pas pourquoi l’agresseur l’avait menacé. Il connaissait son adresse, le nom de ses sœur, et surtout, il avait sur lui, une photo d’elle…

Eve s’assit à même le sol et écrit un message à Mélis, lui résumant en quelque mots la situation. Elle l’a connaissait et était sur que celle-ci allait se précipiter au bureau de la professeure, l’informant de la situation de manière dramatique.

Elle attendit alors sagement, que les professeur en tout genre débarque dans sa chambre, lui posant des questions auxquelles elle n’arriverait pas à répondre.

Elle avait eu tellement peur qu’elle ne réalisé toujours pas ce qui s’était passé. Son cerveau s’embrouillait à chaque fois qu’elle pensait au détail.

Elle se demanda même si elle n’avait pas juste était victime d’une blague faite par des garçons. A cette âge, la plupart était des imbéciles.

Un coup sur la porte lui fit comprendre que ses soucis allaient se multiplier. L’infirmière, Madame Rosetta, rentra, une couverture à la main, et une tasse de thé dans l’autre. Elle s’assit prit d’elle et attendit qu’Eve se sente mieux pour l’écouter.

« Madame, il y a maintenant dix minutes, j’ai été agressée. J’étais dans, au niveau du passage derrière les bâtiments et… et … Une personne s’est approchée de moi par derrière et a posé sa main sur ma bouche et m’a plaqué contre le mur. Il m’a menacé à l’aide d’un couteau et m'a assuré de tuer ma famille si j’appelais la famille. Il savait le nom de ma rue, de mes sœurs, et il avait une photo de moi….... Je ne savais pas quoi faire ... L’instant d’après il avait disparu comme s’il n’avait jamais existé…

- Vous souvenez vous d’un autre détail ?

- Mhh non, je ne crois pas, mais j’ai eu si peur ! Pensez-vous qu’il s’agissait d’une blague

- Je ne sais pas, mais il faut que je vous conduise chez le directeur. Vous avez bien fait de prévenir votre amie. Vous êtes en état de choc, je vous dispense de votre cours. Eve, regardez-moi, tout va bien se passer.»

Elle entoura alors Eve de ses ailes et l’emmena en un battement d’aile dans le bureau du directeur qui avait été prévenu de l’incident. Il avait déjà appelé les forces spéciales, la police chargée des incidents, dont la notoriété était juste en dessous des services secrets. Celles la partit visiter les Zarlines et placèrent des policiers devant la maison. Sur place, il avait trouvé la porte d’entrée crocheté mais la famille avait assuré que rien n’avait été volé.

Pour finir, une enquêtrice, le lieutenant Lacee Zena, membre des forces spéciales, assez grande, blonde, aux yeux bleus profonds finit par arriver. Elle prit possession du bureau du directeur et interrogea Eve, en y allant pas par quatre chemins. Elle lui avait cependant apporté du chocolat.

Elle chercha au travers ses questions des indices permettant de relier l’agression à une personne mais Eve ne souvenait de pas grand-chose. C’était un garçon, pour sûr, sa main n’était pas rugueuse, qu’il n’était donc pas très vieux. Il n’avait pas usé de magie, et aucune aura ne l’entourait… Son couteau était cependant très fin. Sa lame avait laissé une petite marque dans son dos qu’elle s’empressa de montrer…

Mais ce n’était pas assez. D’après elle, chaque garçon du campus avaient pu faire ça. Les chances de la retrouver étaient mince, après tout un cherchait un garçon avec un couteau. Alors certes, cela ne devait pas courir les rues, mais les gens intelligents ne devaient pas non plus se déplacer en montrant et en criant haut et fort qu’il possède une arme…

Le seul moyen était donc de le coincer la main dans le sac. S’il voulait vraiment faire du mal, la présence des policiers devant la porte devrait vite le faire réagir. Sinon, s’il n’y a pas d’autre attaque, cela voudrait simplement dire qu’il s’agissait d’une blague, au gout certes très douteux…

Un policier fut alors mit au service de la chambre d’Eve et Mélis, au moins pour la nuit et cela soulagea les deux jeunes filles. Ainsi, les chances qu’il l’attaque de nouveau était fine et si cela venait à se reproduire, il serait directement arrêté.

Une fois l’entretien fini, ils raccompagnèrent Eve jusqu’à sa chambre, qui se prépara pour le reste de la journée. Le policier l’accompagna jusqu’à la cafétéria, où ses amis l’attendaient, inquiets.

Le reste de la journée se passa sans encombre, et même si des rumeurs circulaient, Eve n’était pour autant pas dévisagé et ne jouissait pas de traitement de faveur.

Deux jours, deux jours que les choses avaient repris une normalité « ennuyante » aux yeux d’Eve. Personne ne savait ce qui était vraiment arrivé ni ce qui avait mis Mme Lafaille dans cet état. En apprenant la nouvelle par Mélis, cette dernière avait faire de l’hyperventilation et s’était mis en arrête de travail pendant quatre jours.

Après l’évènement, Eve n’avait pas quitté ses amis, et ils avaient installé une application pour pouvoir s’appeler en cas d’urgence, en envoyant leur position respective les uns aux autres.

Premièrement, les deux plus jeunes, Ambre et Julien avaient était réticent face à ça mais Slytha était tellement sur le dos qu’ils finnisèrent par accepter.

Ambre et Julien étaient tous les deux en U2, elle à l’université rouge et lui à l’université bleue. Slytha était quant à elle à l’université verte et l’afficher avec fierté sur ses vêtements, sac et cartes. Elle s’était même fait un t-shirt spéciale fin de U4 avec écrit en gros son objectif de travail dans le dos.

Même si Slytha flippait vraiment et avait convaincu tout le monde pour l’application, comme les autres, elle pensait que l’attaque n’était qu’une simple blague, qu’il fallait bien s'amuser et qu’Eve devais arrêter de ressasser la situation encore et encore. C'était dans ce genre de situation qu’Eve se sentait différente, seule. Dans ces moments, elle blâmait ses amis et leur faisait la tête. Pourquoi pouvait-il pas me comprendre ni essayer de me croire ?Implora-t-elle en silence.

Mais Eve avait autre chose en tête. La fin du trimestre approchée et il restait moins de deux semaines avant la nouvelle cérémonie de la renaissance. Eve, comme tous les étudiants de deuxième année, avaient obligation d’assistés à la cérémonie. Le baptême s’effectuait qu’en présence du directeur, ou d’un homme du créateur, dans une ancienne église au cœur du campus. C’est un peu spéciale comme fête pensa Eve en dessinant sur le formulaire de présence avant de le passer à son voisin de droite. Les quatre universités célébrait le baptême en ensemble et c’était une occasion à chaque fois d’apercevoir pour la première fois, un nombre incalculable de créatures différentes ... Les élèves s’amusaient entre eux à essayer de deviner la transformation des personnes de leur classe et d’autre prenait la situation très au sérieux, en créant des paris aux montants parfois exorbitants.

L’église faisait partie des monuments datant de l’avant-guerre. Le créateur avait laisser sa marque sur la porte et depuis, le bâtiment n’avait pas vieilli.

Eve regarda par la fenêtre et l’aperçue au loin, c’est vraiment un bel endroit, mais tout cela ne fait qu’accentuer mon problème… Elle fit coucou à un type au loin, qui n’avait aucune idée de qui elle était, elle ne le savais pas non plus et rigola en silence pour ne pas se faire punir. Elle avait déjà eu trois heures de colles ce mois-ci et ne pouvait se permettre d’en prendre une de plus.

Là-bas, près de l’église, des hommes rentrèrent pour préparer les lieux avant la cérémonie. Ils étaient tous vêtus de noir, cachant ainsi leur identité. C’était l’une des règles qui incombaient certaines castes. Elles avaient l’ordre de ne pas se mélanger avec les autres et de protéger leur patrie. En générale, il s’agissait de caste élevée dans la hiérarchie, des anges, des vampires ou même certaines sorcières. Certaines personnes célèbres devaient également subir le même sort, le président, l’inventeur de Libras (une sorte de jeu virtuel où l’on pouvait gagner des millions) ou bien encore la chanteuse Kala, qui était peut-être plus riche que le président !

Le reste des relations entre castes et créatures étaient plutôt libre mais en général, celles-ci ne se mélangeaient pas….

Mais ce n’était pas la seule chose qui préoccupé Eve… Il était en fin de semaine et cela signifié le pouvoir de recontacter sa famille. Eve espérait que pour une fois, elle passerait en premier plan, que sa mère et son père seraient inquiet et qu’ils s’intéresseraient à autre chose que ses notes. L’appel se faisait juste avant le diner et juste après le temps de pause réserver aux activités, donc vers 20h00. Eve se rongea les ongles en passant au coup de fil a venir… Mais elle avait le temps de se préparer, il n’était que quinze heure et le reste de la journée l’attendait, notamment le partiel d’hydrologie et son cours actuel de chimie.

Celui-ci n’était pas le cours qu’Eve détestait le plus cependant, aujourd’hui, ce dernier semblait durer une éternité. Elle n’avait jamais été très douée dans cette matière et devait se concentrer si elle voulait valider la matière... Or, si on regardait l’ensemble de ses notes, il semblerait qu’Eve ne soit douée dans aucune des matières enseignées... ce qui était problématique. J’aurais sûrement un poste de merde dans mon future job, qu’est-ce que je peux y faire.

Mais elle survécu au cours et lorsque la cloche retentit enfin, elle exprima sa joie et son soulagement d’un bâillement sonore. Ses camarades de classes la regardèrent d’un mauvais oeil, comme elle, ils ignoraient sa présence dans cette université et étaient sûr qu’elle avait été pistonné pour l’intégrer.

Finalement, Mélis était la seule personne qui parlait à Eve et cela lui convenait parfaitement.

Cette dernière s’empressa de rejoindre son amie en sortant du cours, la physique-chimie, c’était son truc, et pour ne pas mentir, sans elle Eve n’attendrait même pas cinq de moyenne dans cette matière.

« Alors, ce cours ? qu’en as-tu pensé ? Lui demanda-t-elle des étoiles plein les yeux.

- Euh, tu veux une réponse honnête ou pas ? lui répondit Eve sur le ton de la rigolade.

- Pfff non en fait je préfère rien savoir. Tu comptes faire quoi ce soir ?

- Ce soir ? tu veux dire après les appels ?

- Ah oui c’est vrai qu’il y a ça ... oui après les appels !

- Bah rien, on a pas vraiment ...

- Alors viens a la fête que j’organise ! On va se réunir dans le parc !

- Quand tu dis fête tu penses a quoi ? Et puis combien de personnes ?

- Oh allez Eve ! je sais bien que tu n’es pas très sociable mais quand même !!!! Et puis il y aura plein de truc, comme des garçons par exemple ! Allez soit cool un peu ! on est à la fac quand même !! ce sont les meilleures années de notre vie alors profite !

- D’accord ... Concéda-t-elle, je viens a une seule condition : tu ne me laisses pas toute seule et s’il te plaît, tu me prêtes des vêtements .»

Mélis sauta de joie tout en effectuant la danse du bonheur ! Eve ne pouvait pas lui faire plus plaisir. La soirée s’annonçait mieux que prévu pour la jeune fille anxieuse, qui allait aller à sa première vraie fête. Mais car il y avait un mais, cela ne dura pas longtemps. Lors de l’appel, ce ne fut pas ses parents qui lui répondirent mais une voix masculine et terriblement sexy, il faut bien l’avouer.

L’appel étant sur écoute, pour éviter que les parents poussent trop leur enfant, et vu l’événements passé, les forces spéciales partirent directement au domicile des parents, situé à l’extérieur de Noyl.

Ce type est un malade mental pensa Eve, les larmes aux yeux, mais que me veut-il à la fin… Un coup de feu retentit dans le combiné et toute l’administration resta sans voix. Eve se mit à pleurer, croyant au pire mais une voix la rassura au téléphone :

« C’est bon, on l’a eu, on l’amène au poste.

- Vous êtes sûr que c’est lui ? Demanda Eve sceptique.

- Affirmative, les brigadiers ont reconnus l’odeur. C’est fini. Je vous mets en ligne avec vos parents, ils vont bien. »

Le lieutenant laissa alors sa place aux parents qui s’empressèrent de raconter leur mésaventure. Eve était soulagée, il ne s’était rien passée mais restait à savoir qui s’était.

Elle avait donc décidé d’aller à la soirée pour faire la fête, pour boire et pour oublier tous les tracas auxquels elle avait fait face ces derniers jours. Et puis, elle célébrait également la capture se son ravisseur ! Bon, certes, elle ne savait pas toujours pas l’identité du type ni la raison qui l’avait poussé a agir comme ça mais le lieutenant était sûr d’elle, elle était en sécurité !

Petit conseil, boire pour oublier et dans mon cas, boire pour boire, ce n’est pas une bonne idée... surtout la veille d’exam.

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