Chapitre 1 : partie 1

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Chapitre corrigé, vous allez apercevoir des [1] etc dans le texte, il s'agit d'annotation afin de comprendre le changement de temps, d'écriture et de point de vue.

Encore un nouveau jour se lève sur Erret, dans le ciel, on peut apercevoir Lielos déversant sur les vallées sa douce lumière. Aujourd’hui, nous sommes le 10 Mars de l’année 2015. C’est un jour plutôt banal en apparence mais qui est en réalité, deviendra une toute nouvelle histoire.

A Noyl, ville d’Ecnarf, les université bleue, verte, violette et rouge sont implantés et font parties des meilleurs du pays. Les habitants sont des personnes plutôt élevées dans la société, dotées d’intelligence pour la plus part mais également anxieuses compte tenu des diverses attaques récentes.

Des évènements sans conséquences graves mais Noyl n’avait pas vécu ce genre de désagrément depuis longtemps. La police avait alors retrouvé de l’activité même si les services secret avaient du intervenir. La ville était donc de nouveau calme, et les universités allaient bientôt pouvoir rouvrir leur portes aux nouveaux venus. Rien ne pouvait prédire l’arrivée de soucis dans cette ville ni dans l’université Viollette où se trouve Eve.

***

[1]Ding, ding, ding, ding

Le réveil sonna et l’écho fit tomber deux poster du mur de la chambre. Eve se réveilla et pesta contre le réveil tout en regardant lesquels de ces posters étaient tombés.

Elle ralla un bon coup avant de se diriger vers la porte de la salle de bain. Elle se pris cependant les pieds dans les livres de protection aérienne de Mélis, sa coloc bordélique et du s’agripper du mieux qu’elle pouvait à la chaise pliante pour ne pas tomber. Elle ramassa alors le livre qui avait failli casser son orteil et le lança sur le lit de Mélis, tout aussi encombré que le sol, la coloc devenait difficile avec l’arrivée des partiels. Elle allait de nouveau souffler quand un coup d’œil dans le miroir lui fit remarquer que son lit était tout aussi en bazar…

Une fois à la salle de bain, elle se contempla un moment dans le miroir. Ses yeux violet irisés de vert lui faisaient face mais elle n’arrivait pas encore à s’y faire, [2]adieu mes beaux yeux autrefois bleus pensa-t-elle nostalgique.

Mais elle n’avait pas le choix, elle devais s’y faire et devait s’attendre au pire. Le trimestre prochain elle sera une créature. Comme lui disait son amie, elle n’avait pas d’autre moyens pour arriver à boucler son année que de se bouger les fesses et réfléchir à ce qu’elle voulait faire au lieu de rêvasser. Elle se maquilla légèrement avant de s’apercevoir qu’elle allait être en retard si elle ne se dépêchait pas ! Tant pis, je me coifferais un autre jour !

Elle aspergea alors ses long cheveux blond bouclés et secoua la tête pour faire tomber les gouttes d’eau. Puis, elle courut en direction de sa penderie et pris son tee-shirt loup préféré tout en enfilant une salopette en tissus verte. Ce genre d’accoutrement, un peu pyjama, était une de ses traditions en période de partiel. Au grand désarrois de Mélis qui pensait qu’elle devait faire un effort vestimentaire si elle voulait sortir avec quelqu’un avant la fin de l’année.

Mais ça, Eve n’en avait rien à faire, elle avait était si heureuse le jour où elle avait appris que l’école prônait pour la diversité et n’obligeait pas de tenue obligatoire ! Puis sa devise était la suivante : Si je sors avec quelqu’un, il sera avec moi pour la personne que je suis et non pour la personne que j’essayerai d’être !

Pour finir, elle enfilla une paire de basket parmi les six paires qu’elle possédait et attrapa son sac avant de sortir de la chambre en refermant celle-ci à clef.

Une fois dans le couloir, elle s’arrêta brusquement en s’apercevant de la queue monstre pour prendre le petit déjeuné. Elle décida donc d’aller à la petite boutique du coin afin d’y acheter des croissants. Sur le chemin, elle profita d’une pause au passage piéton pour envoyer un message à son amie, Lila sirène depuis peu. Elle devait commencer son stage en protection des rivières aujourd’hui et elle souhaitait à tout prix lui dire bonne chance. Ce n’est jamais facile de débuter une nouvelle vie.

Le point positif, d’habiter dans le campus des universités de Noyl, c’était que tout était à proximité. La ville avait fait en sorte que ce campus soit en réalité une petite ville, permettant ainsi, à tous les étudiants de se focaliser sur leur avenir, en étant coupé du monde extérieur et du monde des adultes car les trois quarts des commerçants étaient tenus par les étudiants eux-mêmes. De ce fait, ils pouvaient très bien faire leurs courses ou tout simplement éviter la foule dans le réfectoire surtout si comme Eve, on était insociable.

Eve s’assit sur un des places disponible après avoir commandé à la boulangerie : Paillettes de fée, tenue par des groupes de filles qu’elle ne souhaitait en aucun cas trainer avec. Le titre de la boutique évoquait plutôt bien l’ambiance « cul-cul » et fleur rose des « filles-à-papa ». Cependant, leur croissant et leur cupcake faisaient partis des meilleurs du campus et son corps réclamé toujours du sucre pour le petit déjeuné.

Elle était encore en train de manger quand Slytha, débarqua en lui fichant une frousse affreuse. Slytha était étudiante à l’université verte, son anniversaire étant dans moins d’un mois, elle avait déjà écrit sa liste d’option et attendait avec impatience Juin pour sa transformation mais surtout les résultat de sa liste. Elle souhaitait travailler dans les soins envers les animaux et créatures animales. Dans un certain sens, Eve l’enviait plus que tout. Contrairement à elle, elle avait toujours su ce qu’elle voulait faire, elle n’avait pas tergiversé, le jour même de son anniversaire, à huit heure tapante, elle donnerait son dossier…

Eve, elle, n’avait tout simplement aucune idée de ce qu’elle voulait vraiment faire de sa vie.

«Alors ! Prête pour le grand jour ? demanda Slytha.

- Non pas vraiment, je ne sais absolument pas ce que je veux faire plus tard ...

- Alors dépêche-toi ma vielle car il te reste plus que deux mois avant de choisir !

- Oui je sais mais j’ai vraiment aucune idée de ce que je veux faire ... Ou du moins j’hésite entre plein de choix ... Puis moi je suis nulle en cours … pas comme toi …

- Pff, toujours pareil avec toi. Va bien falloir choisir Eve !

- Oui mais tu sais, des fois j’ai juste pas l’impression d’être à ma place, de ne pas venir d’ici.

- Eve arrête de rêver ! Reviens sur Erret un peu. Tu devrais moins lire de livre de sciences fictions.

- Tu comprends pas, une part de moi se dit que le baptême ne se passera pas bien... Et puis toi aussi tu aimes lire ce genre de livre.

- Rectification, j’aimais ça. Mais il faut ouvrir les yeux, notre monde et ainsi et on ne vivra jamais de grandes aventures. Bon je te laisse, j’ai rendez-vous au parc pour le cours.

- A plus alors !»

Eve la suivit des yeux jusqu’au ce qu’elle monte dans un très nombreux bus du campus. Elle aimerait avoir son assurance mais sa tête était pleine de rêves et d’histoires qui ne demandaient qu’a être écrites. Mais d’un autre côté, depuis son anniversaire Slytha n’était plus vraiment la même. Et l’avouer lui faisait mal. Parfois, Eve rêvait de dire quatre mots à Slytha mais elle ne le faisait jamais… Des fois, j’aimerai vraiment qu’elle garde sa langue dans sa bouche pensa Eve. Et puis, qu’est-ce qu’elle me raconte à propos des livres ?! Elle me parle de grandir, mais je ne dors pas avec mes peluches moi au moins !

De plus, je ne pense pas être vouée à faire une seule chose dans ma vie, mais je ne suis pas sûr d’être vouée à quelque chose non plus …

Elle soupira une fois encore, sa vie lui semblait merdique mais la vérité était que la société n’avait surement pas imaginé qu’un étudiant puisse ne pas avoir d’idée. Rien n’était vraiment mis en place pour aider les étudiants à faire le choix qui déterminera le reste de leur vie.

Slytha avait cependant raison sur un point, qu’Eve le veuille ou non, ce choix restait à faire ! Elle finit de siroter son thé et ne fit pas attention à l’heure. Les cloches sonnèrent alors les coups de neuf heure et Eve se leva d’un seul coup. Elle plia en vitesse le sac de papier rose avant de le fourrer dans son sac en partant en courant pour rejoindre l’amphitéâtre six où se déroulerai le cours de Mme Lafaille, professeure de Physique-chimie quantique.

Pour gagner du temps, elle décida de couper par les bâtiment abandonnés, elle était presque arrivée lorsque des mains l’attrapèrent et lui bloquèrent la mâchoire. Elle ne pouvait ainsi pas crier. Eve, transit de peur se mit à trembler. Un fin couteau au niveau de son dos lui fit comprendre que ce n’était pas pour jouer. Elle était en danger… Bon sang où est la police quand on a besoin d’elle balbuta-t-elle. Mais pourquoi avait-elle décidée de passer par là se questionna-t-elle en pleurant. Elle chercha du regard un des vigils du campus, des sulis surentrainés, à la carrure gigantesque et aux bras enflammés. Elle n’en vit aucun, comme s’ils avaient décidé d’être en pause, tous, au même moment.

Son attaquant la poussa face contre mur avant de lui susurrer deux trois mots à l’oreille. Il sourit avant de l’embrasser dans le cou. Puis, l’instant d’après, il avait disparu, Eve se retrouva alors seule. Il lui fallut bien deux minutes avant de réagir. Son corps tremblait et elle s’était fait dessus. Elle venait d’avoir la plus grosse peur de sa vie et elle était seule. Seule dans une rue déserte qui maintenant l’effrayait plus qu’autre chose. Alors, sans réfléchir, elle se mit à courir en direction du sa chambre. Elle bouscula tout sur son chemin, ne prenant pas la peine de regarder sur qui elle fonçait ni de s’excuser. Elle traversa le hall d’entrée comme une furie et se pressa de fouiller dans son sac pour trouver ses clefs.

Une fois dans la chambre, elle s’écroula dans la douche en pleurant à chaude larme.

Une fois calmée, elle prit une douche froide rapide avant de se rhabillée. Son cerveau avait tourné à plein régime sous l’action de l’eau mais elle n’arrivait pas à bouger. L’agresseur lui avait fait peur et lui avait recommander de ne pas appeler la police, sous peine de tuer ses parents…

[1] A partir de maintenant, nous rentrons au cœur de l’histoire, d’où le changement de temps

[2]Les phrases en italiques représentent les pensées du personnage

Et voilà le début du chapitre 1... Désolé pour l'attente mais je n'ai vraiment pas eu le temps de l'écrire puis de le poster. J'espère que ce début de chapitre vous a plus !!

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