Je regarde Max qui dort sur ma jambe. Il est si innocent quand il est endormi. Et puis soyons honnête, il est très... Séduisant aussi. Il me plaît bien. De plus, il est majeur donc s'il se passe quoi que ce soit dans l'avenir, je n'aurais aucun regret.

Je passe ma main dans ses cheveux blonds et comme je le pensais, ils sont doux et soigneux.
Il bouge légèrement, mais il n'ouvre pas les yeux. Avec mon pouce, je le passe sur sa lèvre inférieure. J'ai tellement envie de l'embrasser, mais je ne peux pas faire ça alors qu'il est endormi. Si je veux l'embrasser, ça se passerait quand il serait bien et réveiller et consentant sinon, je ne ferais rien.

Je laisse mon pouce caresser sa lèvre inférieure plusieurs fois. Je suis tellement concentré sur ses lèvres que je ne remarque même pas vu qu'il a les yeux grands ouverts.

- Je suis désolé. Je n'aurais pas dû faire ça. Dis-je en retirant mon pouce de sa lèvre. Comme si quelque chose m'avait piqué.

- Ne t'excuse pas. Me répond-il en prenant ma main pour la mettre sur sa joue.

- Nous ne pouvons pas faire ça.

- Et pourquoi ?

- Tu es si...

- Jeune ?

- Oui. Jeune.

- Et alors ? C'est l'âge qui te dérange autant ?

- J'ai 28 ans. Il y a trop d'années qui nous sépare.

- Tu sais quoi ? Je suis peut-être trop jeune pour toi comme tu le dis si bien, mais je sais ce que je veux. Je vais laisser tomber pour le moment. Tu as sans doute remporté la partie cette fois, mais la bataille, c'est moi qui l'emporterai.

Il se relève et part en direction des rayons. Quant à moi, je ferme les yeux en m'insultant de tous les noms possibles. Comment ai-je pu refuser ses avances ? Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions qu'un bruit de vitre brisé se fait entendre. J'ouvre les yeux et je vois mes gars debout devant moi. Merde Max. Je bondis sur mes jambes.

- Où est le gamin ? Me demande Alex.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'un cri de rage nous prends tous au dépourvu. Nous nous dirigeons tous les quatre vers les grognements et ce que je vois me laisse quelques secondes abasourdit. Max est en train de se battre contre un zombie. Il le frappe violemment à l'aide d'une boite de conserve. Il esquive du mieux qu'il peut les attaques de l'autre, mais je sais que si nous n'intervenons pas maintenant, la situation risquerait de dégénérer.

- Max essaie de t'éloigner, nous allons lui tirer dessus.

- D'acc... D'accord !

Il lui met une violente droite ce qui laisse le zombie quelques secondes sonner et Max en profite pour se mettre à l'abri. Une déflagration se fait entendre et ensuite, c'est le calme plat.

- PUTAIN DE MERDE !!! C'ÉTAIS QUOI CA ? Hurle Max en se dirigeons vers nous.

Il a de plus en plus de mal à respirer et si nous n'intervenons pas, il va faire une crise de panique.

Sans réfléchir, je le prends dans mes bras.

- Calme toi. Respire... Expire... Voilà comme ça. Écoute ma voix. Respire... Expire. Encore Max. Respire... Expire.

Au bout de plusieurs minutes, je sens sa respiration se calmer alors, je le relâche.

- Ce que tu viens de voir là maintenant, c'est ce qu'il se passe dans les rues. Ta mère était pareille la dernière fois. Tu comprends maintenant pourquoi j'ai dû la tuée. Ils sont des dizaines à être infecté. Nous devons faire attention les uns les autres, mais le plus important là maintenant, c'est de foutre le camp d'ici avant que d'autres ne viennent.

- Oui,je comprends. Allons-y !

Je fais un signe de tête à mes hommes en leur montrant la porte de sortie de secours et sans un mot, nous nous dirigeons vers la sortie.

Je vérifie que Max à toujours bien le foulard sur sa bouche. Et après avoir resserré le nœud derrière sa tête, nous sortons par la porte arrière.

On a à peine fait cent mètres que Max s'arrête d'un coup.

- Merde ! J'ai oublié mon sac.

- Laisse tomber, nous ne pouvons pas y retourner.

- Je dois aller le chercher. J'ai quelque chose d'important à l'intérieur.

- Max ! Nous devons partir d'ici.

- Non !!! Hurle-t-il. J'ai une photo de mes parents à l'intérieur. S'il te plaît, ne m'enlève pas ça. Dit-il avant de se retourner et de courir en direction de la porte par laquelle nous sommes sorties.

Nous courons à sa suite, mais lorsque nous entrons dans la réserve, Max est en train de tirer sur son sac alors qu'un homme recouvert de sang tire le sac de son côté.

- Lâche-le ! Dit Max d'un ton menaçant.

Max relâche son sac et l'homme infecté tombe à terre. Max lui saute dessus et le frappe de toutes ses forces.

Je vois le foulard de max glisser de plus en plus alors qu'il se déchaîne sur l'homme qui est au sol. Son petit nez apparaît. Merde ! Nous devons intervenir immédiatement avant qu'il ne soit infecter.

C'est Alex et James qui le retire de l'homme. Lorsqu'il relève son visage dans ma direction, ses joues sont rouges, ses yeux injecter de sang et des larmes ravagent son visage.

Max ramasse son sac à terre et vient vers moi. Je le prends dans mes bras en remontant le bout de tissu pour recouvrir son nez. Ma main caresse ses cheveux et je lui murmure que tout va s'arranger. Que je suis là pour lui et que je serais toujours à ses côtés que je ne l'abandonnerai jamais.

- Je suis désolé. Je suis tellement désolé, mais je ne pouvais pas abandonner mon sac. J'ai la photo de mes parents à l'intérieur et c'est peut-être le dernier souvenir que j'ai d'eux avec moi. C'est le dernier souvenir que je peux avoir de maman. Je suis tellement désolé. Répète-t-il en sanglotant dans mes bras.

- Je sais, je sais. Ne t'inquiète pas tout se passera bien. Mes hommes et moi, nous te protégerons, mais tu dois nous écouter d'accord?

- D'accord.

- Bien, nous allons y aller.

- Vince ?

- Oui ?

- S'il te plaît, ne me prends pas pour un gamin. Je peux me défendre.

- Je sais, j'ai pu le voir de mes propres yeux, mais nous sommes de l'armée et nous devons protéger les citoyens. Alors, laisse-moi juste un peu prendre soin et de toi d'accord ?

- C'est d'accord.

Je relâche Max et nous finissons par sortir. Nous regardons constamment derrière nous pour nous assurer que personne ne nous suit.

Au fur et à mesure des minutes qui passe, je vois Max se calmer.

Après une demi-heure de marche acharner, nous entrons dans un magasin qui vend des articles de camping.

Max va s'asseoir derrière le comptoir à l'arrière du magasin et je vais m'installer à ses côtés.

- Bon écouté ! Nous sommes au meilleur endroit. Nous n'allons pas rester ici très longtemps. Je veux que tout le monde prenne une tente, des bonbonnes de gaz et tous ceux qu'il faut pour faire à manger. Nous allons camper dans les bois, je pense qu'ils ne viendront pas nous chercher là.

- C'est compris ! Me répondent mes hommes.

- Je veux tout le monde derrière le comptoir dans 5 minutes.

- Vince ?

- Oui, Max ?

- Je n'ai jamais monté de tente tout seul.

- Je vais t'apprendre.

- Merci

Nous fouillons tous les rayons à la recherche de tous ceux que nous avons besoin. Il n'y a plus de matelas gonflable, mais il reste des tapis, ça fera l'affaire.

Au bout de 5 minutes, nous sommes tous là. Nous avons chacun notre tente et un peu de matériel. Petite bonbonne de gaz, lampe de poche, gourde et un allume-feu.