Prologue

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Je suis en cours de littérature quand soudain, tous les téléphones se mettent à sonner en même temps.

Je sors mon portable de la poche de mon jean et sur l'écran s'affiche un message d'alerte. Au début, je pense que c'est une blague, mais très vite, je comprends que c'est loin d'être une farce en voyant les têtes choquées de mes camarades.

Quelques minutes plus tard, l'alarme de la ville se déclenche. Notre professeur nous demande de quitter les lieux le plus rapidement possible et de rentrer chez nous immédiatement.

Je suis les autres jusqu'à la sortie et reste abasourdi par ce qui se trame sous mes yeux.

Les gens crient et courent dans tous les sens. Des personnes hurlent d'aller s'abriter. L'alarme continue d'émettre ce bruit assourdissant et les avions de l'armée qui survolent la ville emplifient ce bruit qui me fait atrocement mal aux tympans. Des camions militaires ramassent des gens et les emmènent avec eux. Probablement hors de la ville.

Je suis terrifié. Je ne sais pas ce qui se passe, cependant avec l'armée, je sais que la situation est grave.

Je pense avant tout à mes parents. Je me mets à courir comme un dératé vers mon foyer. En arrivant je constate que la porte d'entrée est fracassée. il y a des flaquent de sang qui colorent le sol. Mon cœur se met à battre de plus en plus vite contre ma poitrine. Toutefois, je décide d'entrer tout en priant pour que mes parents soient indemnes.

Je garde espoir que mes parents soient partis s'abriter , mais plus j'explore la maison, et plus il y a du sang et plus je perds espoir. Après avoir examiné toutes les pièces, aucune trace d'eux. je décide de m'allonger sur leur lit en fermant les yeux.

Dehors, le vacarme continue encore m'obligeant à plaquer mes mains sur mes oreilles pour obtenir juste quelques minutes de calme. Que se passe-t-il ? Où sont mes parents ? vont-ils bien ? Cherchent-ils après moi ?

Je prie de toutes mes forces pour que tout ceci ne soit qu'un cauchemar et que je me réveille en voyant papa et maman dans le salon en train de regarder la télévision comme ils aiment le faire, enlacés.

Cependant, lorsque j'ouvre les yeux, ils ne sont pas là. le crépuscule laisse place à la nuit

Dehors, plus aucun bruit, pas une seule âme. c'est le calme plat : pas de voiture, ni de cris d'enfants. Aucun bruit... Ça me fait peur. Je ne suis pas du genre chochotte, mais je n' étais pas préparé à ça. Et puis que se passe-t-il vraiment ici ?

Je sais que tôt ou tard, je devrais me lever et il vaut mieux tôt plutôt que trop tard.

Alors, je me lève et me dirige vers ma chambre. Dans un sac à dos, je mets un cahier, un Bic, une photo de famille et une grande bouteille d'eau. Je vais dans la salle de bain pour prendre le nécessaire médical : pansements, alcools, bandages....

Je prends ma veste et sors de la maison. Dehors, pas un bruit excepté le vent qui souffle sur les arbres.

J'avance prudemment dans la rue, il fait noir et les lumières des lampadaires sont blafardes. Je regarde constamment derrière pour voir si personne ne me suit.

Après une longue marche, j'aperçois une supérette. Je n'ai pas beaucoup d'espoir d'y trouver de la nourriture. Cependant, il commence à se faire tard et je préfère ne pas me retrouver dans la rue à cette heure.

En m'approchant, je remarque que les vitres sont brisées. j'avance à pas de velours, mais le magasin est désert.

Je rentre discrètement à l'intérieur, parcours les rayons et prends ce qui se trouve sur mon passage; il n'y a pratiquement plus rien. Toutefois, je trouve tout de même deux petites bouteilles d'eau au sol ainsi qu'un paquet de biscuits. Il vaut mieux ça plutôt que rien.

Je m'assieds au fond du magasin et mange un biscuit. Après avoir bu un peu, je refais une fois le tour des rayons à la recherche d'une arme.

Je ne trouve qu'un compas et un cutter. je décide de ne garder que le cutter pour me défendre. Me défendre de quoi ? Je n'en sais strictement rien, mais je préfère être prudent.

Je déchire l'emballage en plastique du cutter lorsque j'entends un bruit provenant de la porte d'entrée du magasin. Les ennuis commencent !

Mon cœur commence à battre de plus en plus vite contre ma poitrine, j'essaie de rester le plus calme possible, mais j'ai peur, je suis tellement terrifié. Je ne veux pas mourir, je suis encore jeune.

J'essaie de rester immobile en évitant de faire du bruit. les pas se rapprochent. Je mets ma main devant ma bouche pour atténuer ma respiration qui est vraiment chaotique. J'ai trop peur qu'ils aient entendu ma respiration qui est vraiment chaotique.

Je tourne ma tête à gauche personne; à droite et là, plusieurs hommes apparaissent. Ils portent des masques à gaz, ce qui m'empêche de voir leurs visages; des costumes militaires, cependant rien ne prouve qu'ils ne le sont réellement. je décide d'attaque en leur bondissant dessus, cependant, je trébuche lamentablement et vacille tête la première. Je ferme les yeux en attendant l'impact, mais celui-ci ne vient pas.

- Du calme gamin. Nous te voulons aucun mal.

J'ouvre les yeux et me retrouve dans les bras d'un homme masqué.

- Qui êtes-vous ?

- Militaire !

- je ne vous crois pas !!!

- Ceci devrait te convaincre .

L'homme plonge sa main dans sa poche intérieur et en ressort une petite plaque métallique avec avec son nom gravé dessus. En le regardant de plus près , je remarque qu'il y a des badges.

- Tu es rassuré gamin ?

- Oui. Que se passe-t-il dehors ?

- Un virus s'est propagé dans toute la ville et nous avons perdu tout contact avec la civilisation.

- Quel genre de virus ?

- On n'en sait rien, cependant il est très contagieux.

- Qu'avez-vous vu ?

L'homme regarde ses trois collègues avant de me répondre.

- Nous avons vu des gens mourir et se relever recouverts de sang. ils se sont mis alors à courir vers les autres pour les mordre.

- Vous êtes en train de me dire que les gens se transforment en zombi.

.....

Je me laisse glisser contre l'étagère en prenant ma tête entre les mains. Ce n'est pas possible, répété-je en boucle. C'est un cauchemar, je vais bientôt me réveiller. Le soldat qui m'a parlé vient s'asseoir à côté de moi et pose sa main sur ma jambe.

- Ça va aller gamin. Nous serons là pour te protéger.

- Mes parents ? Dis-je en laissant mes larmes couler le long de mes joues.

- Tu ne les as pas retrouvés ?

- Non. J'étais au lycée lorsque l'alarme s'est déclenchée et quand je suis arrivé chez moi, il y avait du sang dans toutes les pièces, mais aucune trace d'eux.

Il regarde ses collègues et ceux-ci baissent la tête.

- Quel est ton nom ?

- Maxime, mais tout le monde m'appelle Max et vous ?

- Moi, c'est Vincent, mais tout le monde m'appelle Vince. Lui, c'est Alexander, mais tu peux l'appeler Alex. Lui, c'est James et lui, c'est Samuel, mais appelle le Sam. Tu as quel âge Max ?

- J'ai 18 ans et vous ?

- J'ai 28 ans. Tu ferais mieux de te reposer. Car nous devrons bouger constamment afin d'éviter de nous faire repérer. Ne t'inquiète pas, nous montons la garde. Lorsque nous partirons, tu mettras ce foulard devant ta bouche pour éviter de respirer l'air de l'extérieur . Désolé, je n'ai pas de masque à gaz à te prêter.

- C'est déjà gentil de me prêter un foulard. Merci.

Je pose mon sac à dos par terre et appuie ma tête dessus. Il me faut à peine quelques minutes pour m'endormir dans un sommeil agité.

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