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Une minute de lecture
Oui, j’ai des vers de cœur qui gratouillent mes sens.
Au fond, je suis la pomme. Abouchée au poirier
ça n’a plus rien à voir, mais quelqu’un l’a placée
juste là, pour gloser sur son être de pomme.
Mozart aimait les pommes.
Ah non, c’est Beethoven.
(pom,
pom,
pom,
pom.)
Où j’en étais déjà ? Ah oui, les pommes.
Mozart aimait les asticots. Mais pas les pommes.
Quand on pense au rythme de la pomme, l’on divague.
C’est comme un battement qu’on écoute attentif.
Tout s’efface, tout part. On veut juste l’entendre.
J’ai un ami qui a parlé de pommes (si !)
Et, depuis cet instant, j’ai aimé le mot pomme.
Si je pouvais écrire un unique vers pomme !
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