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La dichotomie acerbe étreint ton regard,
roi. Plus d’artifices, plus d’alambics. Déjà
l’obscur sommet pâlit, secoué de rosée.
Mais où est ton âme ?

Parcourant d’inextricables voies, sais-tu ?
Que vis-tu, te pavanant soudain comme une oie
sans culot, sans une plume bigarée, sans
pompe ni parade et sans cour ?

Plus rien ne traverse un esprit comme le tien.
Quitte un trône déjà vide et va sans vengeance ;
des héritiers-lapins se battront dans l’arène.

Un cortège funèbre avance dans la rue ;
des passants voient la bière oprimée sous le ciel
bleu, et l’on dit :
« le Roi est mort,
vive le Roi. »

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