1

Moins d'une minute de lecture

J’éprouve en moi tant de fatigue, et las
tournant en rond sur la roue de torture,
je ne dépense et ne compose, hélas !
Que vermisseaux peu nourris de culture.

Ayant peu lu, ayant peu vu, j’écris ;
condamnant dans mon cœur toute hérésie,
toute pensée, tout calcul est proscrit :
ainsi ne risque aucune parésie.

Mais de paresse éteint, déjà mon corps
annule l’unïon d'avec mon âme
et suis contraint, pour moi, d’un joug de mort ;

Perdu loin des parchemins de Pergame
dans le désert, vaincu par la chaleur,
sans dessein j’erre et tourne sans douleur.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Joachim Jund ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0