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Puis, voici qu'un petit vent se met à gonfler les voiles, et à faire naviguer votre bateau, lequel compte trois personnes de plus : Sorila la reine de Narnia, son époux le roi, et bien sûr, leur bébé, le prince Hippolyte. Les deux matelots accourent aussitôt pour profiter de cette aubaine. À se demander si le roi Akoryce, que vous venez de vaincre, n'avait pas des accointances avec les sirènes.

Au bout d'une bonne semaine de navigation assez difficile pour les matelots (le vent est revenu, modéré, mais souvent contraire au sens de la navigation sur le chemin du retour, le navire « mille croisières » doit souvent louvoyer, ce qui ralentit sensiblement sa progression ; selon Tolkien, ce n'est qu'une coïncidence), vous êtes devenu un vrai marin, aussi habile matelot que les deux qui sont avec vous depuis le commencement de votre périple. Surtout qu'avec ou sans dose de la potion que vous a donnée le lutin au début de cette deuxième aventure, cet exercice physique, allié à de bonnes nuits de sommeil réparateur, a suffi à guérir toutes vos blessures. Votre endurance revient à son niveau maximal (probablement cinquante), et même les points d'habileté que vous avez pu perdre lors de votre duel contre Akoryce sont regagnés ! (Rappelons votre habileté maximale, ainsi que courante : 13, +1=14, avec votre heaume, +3=17 (muni de votre fléau d'armes MITHRIL, blessure un lancer de dé), +1=18 (Bouclier MITHRIL, sans compter la « botte » de ce bouclier dans tout combat au corps-à-corps)).

Hélas, on ne peut pas en dire autant du roi de Narnia, ni de son épouse, la reine Sorila : en effet, tous deux sont gravement affectés, physiquement et psychologiquement, de tout ce temps de captivité, surtout de malnutrition, aggravée par les sévices qu'Akoryce exerçait sur Sorila. Votre compétence de clerc a ses limites, vous savez guérir les blessures de vos amis, pas les maladies. Même la magie de Tolkien n'y peut rien. Bien sûr, le cuistot déploie tout ses efforts, tout son génie, pour leur préparer de bons petits plats, mêlé d'ingrédients qu'il pensait ne jamais avoir besoin d'utiliser, plats qu'il espère guérisseurs. Le couple royal lui en est très reconnaissant, et va chaque jour un peu mieux. Sorila est heureusement capable de donner le sein à Hippolyte, le prince nourrisson, qui ne pleure que lorsqu'il a faim. Les deux matelots, ainsi que Tolkien et vous-même, pensez qu'il faut le plus de repos possible à Sorila et son époux. Rendez-vous au paragraphe 294.

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