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Si jamais vous avez neutralisé Trafalgue et sa bande, au paragraphe 144 de ce livre, vous éprouvez à présent la même fierté que celle que vous avez goûtée à ce moment-là.
-Grâce, pitié, pour l'amour du Ciel ! Vous implorent les rares pirates encore en état de parler.
-Vous en avez eu, de la pitié, quand vous nous avez attaqués sauvagement ? Leur demande Tolkien. Vous méritez la même peine que celle que vous nous auriez infligée si vous aviez été vainqueur, à savoir la mort. Moussaillon, qu'en penses-tu ?
-Je ne suis pas d'accord avec vous, Tolkien. On ne fait jamais couler le sang des êtres humains, les bons comme les méchants. Cela fait partie de l'éducation que j'ai reçue, je crois vous l'avoir déjà dit.
-Non mais, regarde cette estocade que l'un d'eux m'a portée avec sa machette. Ça ne t'émeut pas, ce sang qui coule à grands flots de ma tête ?
-Si, amiral, c'est pourquoi je vais vous la guérir à l'instant.
« Basic » n'a pas été blessé. En effet, aucun des pirates ne l'a attaqué. Vous imposez les mains près de la tête de Tolkien. Le voilà tout à fait guéri de toutes les blessures qu'il a pu recevoir dans ce récent combat. Si vous vous sentez vous-même assez blessé, vous pouvez bien sûr boire une des TROIS doses de la potion que le lutin vous a donnée. Votre endurance, alors, remonte à son niveau maximal (probablement cinquante).
-Ah, vous m'épatez, Elbrelax. Je ne vais plus vous appelez « moussaillon » ni vous tutoyer, j'ai à présent trop de respect pour vous.
-Alors, si je vous épate, cher Tolkien, je ne serai pas froissé que vous continuiez à me tutoyer ou à m'appeler « moussaillon ». Comme vous avez pu le constater, je ne suis qu'un piètre matelot débutant. Mais je vous supplie de faire grâce à ces pirates, nous sommes tous, bons et méchants, égaux devant notre Créateur.
-Alors, qu'en faire ? Les débarquer sur une île déserte ? Ce serait sans doute une façon de les faire mourir de faim.
-Voyez, amiral, leur bateau qui va partir à la dérive. Tiens, non ? Ah, regardez, nos deux matelots ne savent peut-être pas se battre, mais ils ont eu l'intelligence de prendre le contrôle du vaisseau qui nous a attaqués. Ohé, du bateau, jetez l'ancre, s'il vous plaît. Tolkien, commandez ces deux hommes. Après tout, c'est vous qui êtes le chef de notre petit équipage.
-Amiral, nous jetons l'ancre. Que devons-nous faire, maintenant ?
-Explorez le bateau pirate, voir s'il y a un petit quelque chose à manger, commandez-vous.
-À vos ordres, Tolkien, Elbrelax.
-Bien sûr, c'est une merveilleuse idée, moussaillon, ceci dit, qu'est-ce qui nous assure qu'ils auront assez à manger ? Nous n'allons tout de même pas les bichonner, prendre sur nos réserves de nourriture pour les nourrir !




-On dit, amiral, que la chance sourit aux audacieux. À moins que vous ne m'opposiez une interdiction formelle, nous allons d'abord les ligoter solidement, mais de façon à ce qu'ils puissent tout de même manger. Puis je vais les guérir de leurs blessures, comme nous pouvons. Certes, je ne vais pas leur donner de la potion que m'a offerte le lutin, de plus, mon sortilège de guérison sur autrui ne peut s'appliquer qu'une fois par jour, je l'ai déjà utilisé aujourd'hui sur vous-même, Tolkien. Soignons-les avec les « moyens du bord », c'est le cas de le dire. Rendez-vous au paragraphe 240.

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