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-Pour finir, je n'osais pas vous avouer, cher Elbrelax, poursuit le roi, que les mers entourant Delphes étaient particulièrement dangereuses. De par les monstres de toutes sortes qui y vivent.
-Quoi donc, votre majesté ? Demandez-vous avec un peu d'anxiété. Des sirènes, des requins, des crabes géants, des pieuvres ? (C'est donc Ça, les maîtres-nageurs auxquels on vous a fait allusion, si jamais vous avez essayé d'aller chez l'armurier, au paragraphe 160 ?)
-Si ce n'était que ça ! Les dents des requins ne sont pas assez puissantes pour attaquer la coque du navire sur lequel vous allez embarquer, et ces derniers monstres sont plutôt petits, peu nombreux dans ces mers, et risquent fort peu de vous attaquer, à moins que votre bateau ne fasse naufrage. Les crabes et les pieuvres, quoique sachant se défendre, considèrent l'homme comme leur prédateur et n'attaquent pas, à moins que l'on essaye de les pêcher.
-Quant aux sirènes, ajoute l'amiral Tolkien, voici de la cire enchantée, que vous pouvez appliquer sur vos oreilles maintenant, elles constitueront une forte protection contre le chant des sirènes, si nous en rencontrons. Si vous appliquez de la cire, ainsi que vous le recommande l'amiral Tolkien, faites un petit détour par le paragraphe 297.
-Donc, votre majesté, quels sont les principaux dangers sur la route près de Delphes ?
-Les pirates bêtes et méchants (Je l'aurais parié ! Vous dites-vous en votre for intérieur), et aussi les dangers terrestres. La route qui va du port de Delphes jusqu'à l'oracle proprement dit est truffée d'animaux tout à fait communs (loups, ours etc.), si ce n'était la taille de leurs dents et de leurs griffes. Un seul de ces animaux-là en vaut bien trois en un seul combat, rencontrés dans un contexte ordinaire.
-Mais, votre majesté, objectez-vous, pourquoi ne pas nous faire voyager sur un navire de guerre ?
-Je l'attendais, cette question, vous répond le roi. Tolkien, expliquez-lui (Rendez-vous au paragraphe 217).
-Voilà, tout est dit, vous indique gentiment le roi Agamemnon. Merci de me venir en aide, grand merci, surtout, d'être prêt à partir pour la mission de libérer les otages de Narnia, mission qui, vous vous en doutez, ne sera certainement pas une mission de tout repos.
-Préparez bien votre expédition, puis, quand vous vous sentirez prêt, cherchez le navire « mille croisières » au port. Je vous y attendrai patiemment, ajoute l'amiral Tolkien.
(Vous pouvez rester encore une semaine, voire deux, dans la ville d'Homère. Quand vous penserez être suffisamment équipé, rendez-vous au paragraphe 223).

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