La reine de Narnia, Sorila, et son époux n'ont pas assez de mots pour vous remercier. Vous parez au plus pressé : trouver les clefs des chaînes qui les tiennent prisonniers. Vous les trouvez facilement (tandis que le reste de l'équipage du tyran, tous des elfes, s'enfuit à l'autre bout de leur navire en poussant des cris de frayeur), en fouillant le corps inerte de cette vermine d'Akoryce. Puis, détachée, Sorila s'empresse de donner de son lait maternel au nourrisson, le prince Hippolyte, lequel cesse aussitôt de pleurer. Puis, regardant autour du corps d'Akoryce, vous repérez tout un stock de nourriture comestible pour les êtres humains comme pour les elfes.
-C'est ça qu'il vous donnait, comme nourriture, Akoryce, quand vous étiez ses prisonniers ?
-Oui, mais au compte-gouttes. Pour chaque plat (par exemple une pomme) qu'il partageait entre le duc de Lewis, devenu roi de Narnia (l'homme de ma vie), et moi, il m'imposait des relations sexuelles ; et ce, juste devant le roi. Je vous fais grâce des détails. C'est à ce prix qu'il ne nous faisait pas mourir de faim.
-Ma chérie, un peu de pudeur, s'il te plaît, intervient le roi de Narnia. Oh, et puis flûte, tu as raison. Ce brave aventurier (quel est ton nom, s'il te plaît ?)
-Elbrelax, pour vous servir, majesté, le saluez-vous avec grande cérémonie.
-Elbrelax, tu as le droit d'être mis dans le secret de la cruauté de ce tyran. J'en ai souffert moi aussi, pour les mauvais traitements qu'il infligeait à la reine, mon épouse. Heureusement que notre premier enfant Hippolyte, que vous voyez devant vous, était trop petit pour comprendre.
Rendez-vous au paragraphe 285.