Vous êtes environ une dizaine, plus la famille de l'aubergiste, à dîner. Le couple d'aubergistes ne sait comment rattraper la situation, et rivalise de politesse envers vous et la mendiante au cours du repas, vous abreuvant de "Vous ai-je bien donné une serviette neuve ?", "Est-ce assez chaud ?", "Si vous n'aimez pas le sel, j'ai d'autres condiments à la cave", etc... Jusqu'à ce que vous les mettiez à l'aise avec ces quelques mots : "Ne vous inquiétez pas, cher (ou chère) aubergiste, je sais que vous ne faites pas un métier facile. Si tous vos clients réclamaient un aussi bon repas sans payer, jamais vous n'auriez assez de pain pour vous-même. Je suis un simple voyageur, comme vous l'avez remarqué, et j'ai déjà bien de la chance que vous ne soyez pas de la police. En fait, nous attendons un gâteau auprès duquel ce festin ne serait que le hors d'œuvre !", plaisantez-vous.
Votre diplomatie a mis tout le monde à l'aise. La mendiante a même l'audace de réclamer une bonne demi-bouteille de mousseux. Le couple la prend au mot, et s'en va vous servir le vin le plus vieux de toute leur cave ! Puis, tous les convives s'amusent de voir l'aubergiste s'emmêler les pinceaux (Pardon ! les bougies) d'anniversaire. Bien sûr, un vieillard ne manque pas cette blague à laquelle tout le monde peut s'attendre dans une pareille situation, à savoir si c'est vous ou bien les aubergistes qui ont le plus bu...
-Tais-toi, ivrogne, lui lance gentiment l'aubergiste. Tu vas leur faire perdre leur souffle, à ces gentilles personnes, au moment crucial (souffler les bougies, bien sûr).
Le gâteau est aussi bon qu'est chaleureux l'inévitable chant "Joyeux anniversaire... Nos vœux les plus sincères etc.…"
Puis la mendiante se confond en remerciements (surtout adressés à vous, Elbrelax) et s'en va de l'auberge, tandis que vous dormez du sommeil du juste dans la chambre que l'on vous a préparée. Vous regagnez jusqu'à trois points d'endurance (sans dépasser votre score maximal), puis vous retournez au paragraphe 93.