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"Il faut fêter ça !" S'exclament une, puis deux, puis toutes les langues des quelque dix personnes présentes à l'auberge ce jour-là. Le maire, qui a des talents de musicien entre autres, est dérangé de son travail, et amené presque de force à l'auberge avec sa cithare. (Soit dit au passage, l'aubergiste ne vous réclamera pas un seul ducat pour les deux repas d'anniversaire, ainsi que pour la nuit qui vient ; vous récupérerez jusqu'à trois points d'endurance (sans dépasser votre score maximal)). Après un délicieux repas, bien arrosé de l'alcool de la région, vous choisissez, bien sûr, la mendiante aveugle comme cavalière de la première danse. Elle n'avait rien exagéré sur ses talents de danseuse, au point qu'à partir de la deuxième danse, tout le public la laisse danser seule, accompagnée uniquement de la cithare du maire. Elle réclame un air tantôt gai, tantôt triste, rapide, lent, mineur ou majeur, au point de fatiguer jusqu'aux mains du maire (vers minuit, il casse une des cinq cordes de son instrument, ce qui ne fait qu'ajouter de la joie et des rires à tous), et elle suscite bien plus d'admiration, en une seule soirée, de la part de tout Halte-lès-Palais qu'elle n'avait "récolté" de pitié auparavant. Vous êtes fier de vous, encore plus de la joie que vous avez pu procurer à la mendiante que de votre habileté au combat, et vous gagnez deux points de chance ! Puis, après la fête, retournez le lendemain au paragraphe 93.
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