101

Une minute de lecture

-Mais pourquoi nous battons-nous ? Demandent William et Robetto en même temps.

-Je me le demande, dites-vous d'un air moqueur. Il était question, il y a quelques minutes, d'atout pique, d'égalité, de déranger l'un des deux en voulant parler à moi, l'étranger, de cartes biseautées, que sais-je encore. C'est miracle si personne n'a été blessé (si vous, Elbrelax, avez reçu un ou plusieurs coups de poignard ou de masse d'armes, vous le cachez, par modestie). Ça vous arrive souvent, alors que vous semblez vous connaître depuis l'enfance, et aviez l'air « copains comme cochons », comme on dit, de vous battre avec des armes dangereuses comme celles que vous possédez ?

-Non, jamais. C'est bien la première fois que... De l'incompréhension, ils passent à la honte, puis de la honte à de la peine, puis de la peine aux sanglots. Vous les voyez tous deux tomber dans les bras l'un de l'autre, tous deux pleurant chacun toutes les larmes de leur corps. Vous pensez qu'il est temps pour vous de les laisser seuls à ces touchantes réconciliations. Vous êtes fier, cependant, d'avoir empêché la tragédie (peut-être la mort de l'un des deux), et vous gagnez un point de chance. Rendez-vous au paragraphe 103.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Christian Juvanon ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0