Changer : céder, convertir, remplacer, transformer ou modifier, quelqu’un ou

quelque chose pour/par autre chose.

Evoluer : passer d’un état à un autre, par des phases successives, en progressant

ou en s’aggravant. Se transformer psychologiquement, modifier sa manière de

penser, de se conduire.

LE CHANGEMENT FAIT PARTIE DE NOUS

Les gens changent les gens, c’est un fait. Nous subissons sans cesse des influences extérieures qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Rester soi-même devient de plus en plus difficile voire presque impossible. Dans un monde ultra connecté, nous ne pouvons plus envisager de nos jours ou penser que les autres ne nous influencent pas et qu'au cours de notre vie, nous ne sommes pas amenés à changer. Le changement est inhérent à la vie, même si certaines personnes pensent que notre vie est déterminée vu que nous dépendons de nombreux facteurs, voyant la vie comme une chose qui ne peut changer, ou qui peut l’être difficilement.

À mon humble avis, ces personnes se réduisent seulement sur des aspects minimes que représente la vie, qui ne sont point représentatifs de sa vraie valeur. La vie est précieuse et remplie d’incertitudes certes, mais c’est ce qui fait son charme. Au fond, personne ne souhaite disparaître de cette terre, c’est pour cela que nous voulons laisser un héritage, une trace sur ce monde. C’est à cause de cet attachement à la vie que nous le faisons, nous aimons vivre malgré les tribulations qui la caractérisent, nous voulons exister ! Oui, ses incertitudes nous font parfois peur, mais c’est ce qui la rend tellement appréciable, car nous aurons accompli quelque chose de fort à travers ces épreuves sans elles, qu’est-ce qui prouve que nous sommes bien en vie ?

Pour moi, la vie, c’est un combat et comme pour tout combat, je ne veux pas perdre. Je ne veux pas quitter cette terre en n’ayant pas réalisé cette chose qui bouillonne en moi prouvant que j’existe, laissant une empreinte derrière, un digne héritage dont je pourrais être fière de léguer à mes descendants. Je ne veux pas passer ma vie à subir les choses sans agir. Vivre, c’est agir, être maître de décisions, prendre des risques et oser ce qu’on n’aurait jamais osé auparavant.

Bien sûr, tant que cela reste raisonnable et ne cause la mort de personne. Nous ne devrions pas nous sentir censurés parce que quelques personnes n’approuvent pas nos choix. Je dis toujours que cela ne regarde que la personne concernée et que ses actes seront jugés au dernier jour par Dieu car il est le seul vrai juge. Nous ne sommes personne pour juger. Oui, bien sûr, on veut se préserver d’une souffrance potentielle en enfouissant ses rêves idylliques, mais en réalité, il y aura toujours le regret de ne pas avoir essayé, oser cette chose folle que tout le monde disait que cela ne fonctionnerait pas. Sûrement, cela n’aurait pas fonctionné qu’en sait-on au final si l’on n’ose pas. La question vient de notre foi en ses rêves, ai-je suffisamment confiance en moi, en mes rêves pour oser ? Suis-je réellement doué ? Je suis convaincue que vous êtes doués, chacun possède des dons, il vous manque juste du courage. Il n’y a rien de mal, et notre vie n’est pas ratée si nous avons tout fait pour réaliser nos rêves, cette chose que nous aimons, qui nous fait du bien et qui nous motive chaque jour, ce feu en nous qui bouillonne et ces étoiles dans les yeux sont les raisons pour lesquelles nous devons continuer d’espérer. En réalité, il n’y a qu’une seule certitude, c’est la mort, car nous allons bien mourir un jour ou l’autre. Mais la peur de la mort ne doit pas être un frein pour vivre. Il faut vivre jusqu’à ce que la mort vienne nous prendre, mais avant continuons de rire, de crier, de pleurer, de danser, de chanter, de partager, d’apprendre, de découvrir, etc. Mais surtout n’arrêtons jamais d’aimer et de faire ce qu’on aime. De belles choses nous attendent à celui qui veut bien y croire. Espérer n’est pas une chose candide, tout le monde peut espérer meilleur pour sa vie. En tant que croyante, je suis persuadée que Dieu nous a prévu une vie merveilleuse et qu’il a une destinée pour chacun de nous, nous faisons tous partis de son plan, de sa vision, cependant, notre destinée n'est pas inéluctable. Nous avons le libre-arbitre et la liberté est une valeur fondamentale du Royaume de Dieu, plus encore que l'amour ! Car sans liberté, il n'existe pas de véritable amour. Mais ce n’est pas parce que nous avons une destinée que nous sommes déterminés. En effet, je suis d'accord sur le fait que toute cause a une conséquence et que rien n'arrive par hasard. Je suis convaincue que tous les choix que nous avons pris, nous conduisent à notre présent actuel. Toutefois, cela ne ressemble guère au déterminisme causal qui pense que la succession de chaque événement est déterminée en vertu du principe de causalité, du passé et des lois de la physique, en gros que les choix n'existeraient pas et que le libre arbitre serait illusoire. Dieu nous a conféré le libre-arbitre, il ne décide pas à notre place, il a prévu des bonnes actions pour nous, une vie meilleure si l'on marche sous sa direction, mais rien ne nous y oblige. À aucun moment, il est dit que Dieu a forcé l'Homme à agir. Par exemple, lorsqu’Adam et Eve ont péché, l'homme a choisi d'écouter la femme et ils ont désobéi à Dieu. S'il n'y avait pas de libre-arbitre, l'homme n'aurait pas suivi la femme, et même, aucun des deux auraient péché. D’ailleurs, la Parole de Dieu dit dans le livre de Deutéronome 30:19 : « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. ». De même que dans le livre de Jérémie 21:18 « Tu diras aussi à ce peuple : ainsi a dit l’Éternel : voici, je mets devant vous le chemin de la vie, et le chemin de la mort ». Dieu a toujours donné le choix aux êtres humains, le choix de demeurer dans le chemin de la vie, c’est-à-dire le chemin avec Jésus-Christ, car “il est le chemin, la vie et la vérité” ou de demeurer dans le chemin de la mort, le chemin du simple mortel qui naît, vit et meurt. Lorsque Dieu parle du chemin de la vie, il parle de la vie éternelle que nous obtenons en acceptant Jésus-Christ. Vous voyez, il nous conseille de choisir la vie, car il ne souhaite la mort de personne. Sa Parole va toujours nous conseiller, nous enseigner, mais en aucun cas, elle nous force. On sait qu’il nous a prédestiné une belle vie, il n’en tient qu'à nous de le vouloir, mais aussi de comprendre la manière dont nous y parviendrons.

À mon avis, la direction que prennent nos vies ne dépend que des choix que nous prenons et ces choix forment des chemins. Tous les chemins mènent à Rome, je suis convaincu qu’il existe plusieurs manières d’atteindre un seul et même but, même si certaines peuvent être plus longues et complexes que d’autres. Pour ma part, j’ai choisi le chemin de la Foi en Jésus-Christ. Dans le livre de Jean 14:6 Jésus dit à Thomas « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ». C’est le chemin qui me conduira directement vers Dieu. C’est pour cette raison que le Saint-Esprit a été envoyé. Comme guide, il nous conseille et dirige afin que nous ne nous égarions point. Mais il ne peut pas décider à notre place. Nous restons les maîtres de nos décisions. Il m’arrive parfois de faire des erreurs, mais je sais que le Saint-Esprit est là pour m’aider à les rectifier. La Bible dit dans Proverbe 16:9 : « Les humains tracent leurs chemins, mais c’est le Seigneur qui assure la marche ». Dieu ne nous commande pas comme des pantins. C’est à nous de bâtir nos vies. Il veille à ce qu'on arrive au bout du chemin, peu importe ce que nous avons choisi de faire de notre vie ou que nous empruntons un chemin périlleux, nous arriverons à bon port. Que nous soyons appelés par Dieu ou non, que nous soyons croyant ou non, tous les choix que nous prenons sont de notre responsabilité. Bien évidemment, je ne dis pas que toutes les décisions prises découlent forcément sur debonnes choses. Parfois, nous pensons avoir pris une bonne décision mais finalement, cela ne résulte pas à une bonne chose. Si nous laissons le Saint-Esprit nous venir en aide, nos décisions ne peuvent être que bonnes, il sait nous conseiller, nous diriger vers la bonne direction. Oui, Le monde est à la fois rude et aimable, mais tellement incertain entre ceux qu’on aimait qui nous ont trahi et ceux qu’on n'aimait pas, mais qui nous aide, on peut vite être désorienté, car on ne connaît pas les états d’âme des gens, il n’y a que Dieu qui connaît le fond de nos coeurs. Il est dit dans Jérémie 17:10 : « Moi, l'Éternel, je sonde le coeur, j'éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions ». Toutes nos décisions sont déjà connues par Dieu et sa bénédiction suit ceux qui ont le coeur pur (par pur j’entends sans aucunes mauvaises intentions) et bon par contre, ceux qui ont le coeur mauvais et endurci (par endurci, j’entends orgueilleux qui n’écoute personne) c’est la malédiction qui les attend. Le terme malédiction a une très mauvaise connotation en vue des représentations et stéréotypes qui en découlent. Cependant, l’étymologie du mot malédiction viendrait du latin maledicere, de male donc le mal et de dicere donc de dire. Ainsi la malédiction, c'est des paroles par lesquelles on souhaite avec véhémence tout le mal possible à une personne, une famille, une ville, un pays, etc. Par nos mauvaises paroles, nous maudissons, comme lorsque nous condamnons quelqu’un en l’insultant de moins-que-rien. Tout comme médire et calomnier, ce sont des choses qui nous empêchent d’avancer et au contraire cela créent plus de difficultés dans les épreuves que nous traversons. Même s’il est vrai que les épreuves qui en découlent ne dépendent pas de nous, nos paroles vont jouer un rôle important dans le processus.

Dieu va parfois permettre que certaines choses nous arrivent alors que nous avons rien fait, mais comme dit la Parole de Dieu au Psaumes 34:19 “Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours”. C’est simplement que nous ne comprenons pas pourquoi il fait ça après tout sa parole dite dans Esaïe 55:8-9 “Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l'Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. ” Ou encore l’apôtre Paul a déclaré dans Romains 11, 33 : « Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! ». Certes, il nous éprouve, mais nous pouvons être sûrs que c'est pour notre bien, car Dieu ne cherche pas à nous nuire. Je cite le chapitre 29 au verset 11 du livre de Jérémie qui dit : "Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance." De même, il dit dans le livre des Romains chapitre 8 au verset 28 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. ».

Maintenant, la question à se poser, c'est comment parvenir à faire les bons choix et comment rester sur le bon chemin ? Pour faire les bons choix, je n’ai qu’une recommandation à vous faire, chercher la sagesse et le discernement. Prenez du recul, ne vous précipitez pas dans la prise de décision, prenez toujours le temps de réfléchir sur ce que cela peut vous apporter. Et le Saint-Esprit est aussi là pour vous aider à faire vos choix. Prenons l'exemple des questions à choix multiples. J'ai plusieurs propositions à la question : A;B;C;D;E; etc. Il peut y avoir plusieurs réponses justes ou une seule bonne réponse à cette question, mais nous ne savons pas alors chacun choisit sa combinaison de réponse. Parfois, on change de combinaison car la réponse ne nous convient plus ou on reste avec la même jusqu'à la fin. De même, il peut arriver qu’on copie aussi sur d'autres. Voici comment je vois la vie, comme une grande question inconnue de tous mais qui nous oblige à fournir des réponses. Les choix que nous prenons déterminent le chemin que nous empruntons.

Ainsi, pour réussir à prendre les bonnes décisions, croyant ou non, il faut se poser les bonnes questions. Demandez-vous si votre choix ne va pas avoir des conséquences sur le long terme. De plus, pour ne pas se détourner de notre chemin, définissez-vous des objectifs, cela peut s’avérer être un bon moyen. Après, il n'existe pas de formule magique. Le plus important, c'est de savoir où vous allez, ce que vous désirez accomplir, se fixer un but ou plusieurs et connaître vos priorités. Si vous arrivez à statuer sur vos priorités et vos projets, vous avez les clés pour avancer. Ce raisonnement peut s’appliquer à tous, car tout le monde souhaite avoir une belle vie, mais nous ne savons pas forcément comment y parvenir. Là où je veux en venir, c’est que trop souvent, nous n'arrivons pas à choisir et c’est pour cela que nous nous retrouvons dans des situations fortes déplaisantes. Il arrive que quelquefois, nous ne parvenions pas à voir ce qui est adéquat à telle ou telle situation ou alors nous choisissons mal nos priorités. En effet, nous ne regardons pas souvent dans le long terme, car nous avons trop souvent du mal à nous projeter. Nos choix ne dépendent pas que de nous-même alors cela complique les choses. Nous savons que nous ne pouvons pas dépendre uniquement de nous-mêmes, nous avons besoin des autres pour vivre. Dépendre des autres oui, mais il faut savoir s’entourer, car parfois nous ne nous rendons pas compte, mais notre entourage peut être destructeur pour nous. Il ne faut pas se laisser influencer bêtement. La plupart des gens restent ensemble, car ils s'apportent mutuellement quelque chose, mais lorsque la relation est à sens unique, pourquoi continuer de nourrir cette relation ?

Je parlais du fait de savoir comment rester sur notre chemin, il faut savoir s’entourer des bonnes personnes, car certaines peuvent ou veulent vous détourner du droit chemin. Même si vous connaissez bien ces personnes depuis des années, que vous les trouvez gentilles, ou encore que ce sont des membres de votre famille, peu importe, si elles ne vous portent pas vers le haut, qu’elles n'arrivent pas à faire ressortir le meilleur de vous, qu’elles ne voient en vous que du profit, si elles ne sont pas capables de voir votre valeur, le mieux c'est de s'éloigner d’elles.

Dieu peut mettre sur notre chemin des personnes pour nous enseigner, nous apporter quelque chose. Toutes les personnes que nous rencontrons ne sont pas toutes destinées à rester dans nos vies. Chaque relation à sa date d'expiration, il faut avoir le discernement pour réussir à faire le tri dans nos relations et à s'entourer des personnes qui nous font du bien et qui nous incite à faire le bien ou plutôt de faire ce qui est juste, car le bien et le mal sont des notions que je trouve subjectives. En effet, ce que je trouve bien n’est pas forcément le cas pour vous et vice-versa tandis que la justice est une valeur plus objective. Il est vrai que les notions du bien et de la justice sont très proches, néanmoins cela ne dépend que de nos points de vue. Ce qui est juste est forcément bien, mais l'inverse pas forcément. Par exemple, voler aux riches pour donner aux pauvres. En principe, c’est plutôt bien, mais cela reste du vol.

C'est pourquoi je m'efforce de comprendre pourquoi des personnes font du mal à d'autres personnes, les influençant à faire le mal. Qu'est-ce qui les pousse à agir, à dire ou même à penser du mal de quelqu'un ? Je me suis posé la question de qu’est-ce que le mal en soi, existe-t-il vraiment ? Un ami m’a dit que le mal est la négation du Bien et que de ce fait, il n’existe pas en soi. Ainsi, pourquoi opposer le bien et le mal, si au fond le mal n’existe pas en soi ? La parole de Dieu dit que Dieu a fait toutes choses bonnes, il permet que ces choses existent pour une raison bien précise, pour sa gloire. Je pense en tout cas, qu’il y a beaucoup de bonnes choses qui ont été perverties à l'image de ce monde non seulement corrompu et cupide mais aussi perfide et fallacieux. En dépit de son côté vicieux, le monde est quand même pas si mal, rien n’est vraiment tout noir ou tout blanc. Je perçois plutôt les choses comme étant une forte nuance de gris. Jean-Jacques Rousseau a dit “l'Homme naît bon, c’est la société qui le corrompt”. En prenant appui sur la parole de Dieu, j’ai découvert que l'Homme est né avec le péché en lui et que c'est pour cette raison qu'il est plus facilement attiré vers les transgressions, vers les interdits comme dit l’apôtre Paul, nous sommes nés sous la loi du péché et de la mortalité, mais en acceptant Jésus-Christ nous sommes affranchis de cette loi. Donc si on considère la chose, l’Homme naît bon, mais le péché demeure en lui, mais le bébé ne connaissant rien de la société, il est encore innocent. Puis, il grandit, se socialise, apprend et découvre le monde et c’est à partir de-là qu’il est confronté au péché. Dès lors, la société peut effectivement le corrompre. La nature humaine est ainsi mauvaise et méchante, voilà pourquoi on apprend à nos enfants à faire le bien, c'est tout simplement parce que notre nature n'est pas bonne. Attention, je ne suis pas en train de dire que nous sommes fatalement destinés à rester mauvais et que la bonté n'existe pas en l'humain. Il faut juste arrêter de voir les choses de cette manière en confrontant le bien contre le mal, les gentils contre les méchants. On divise le monde en deux parties alors que cela n’est pas du tout la réalité et encore moins la vérité. Le monde dans lequel nous vivons est bien plus complexe et ses habitants le sont tout aussi alors décrire la nature humaine par un dualisme de Bien et de Mal est trop simpliste. Je suis convaincue que nous avons tous au moins une fois dans nos vies été confrontés à des personnes gentilles en apparences, mais avec un coeur mauvais. Des hypocrites prétendant être des personnes bien, mais dans leurs pensées, au tréfonds de leurs coeurs, ils ne veulent que du mal aux autres. Rien n’est blanc ni noir chez l’être humain, il n’y a pas d’un côté la gentillesse et de l’autre côté la méchanceté absolument pas. Nous avons tous à un moment donné dans nos vies été méchants avec une personne tout comme nous avons pu être gentils. Cela ne doit pas nous ranger dans une case soit gentil ou soit méchant. Toutefois, je suis d’accord pour dire qu’il y a une ambivalence chez l’être humain. Pour comprendre la nature humaine à mon avis, il faut que l’on retourne aux sources, à l’origine de la création de l’Humanité.

LA NATURE DE L’HOMME : UN CHANGEMENT DÈS LE COMMENCEMENT

Je vais me baser sur la Bible qui pour moi donne des réponses formidables à ceux qui décident d’y croire. Pour cela, il faut ouvrir le livre de la Genèse. Ce livre est le premier dans la Bible, il signifie « origine » ou « commencement » en grec. Il répond aux questions essentielles de l’origine au sens large. Il relate les actes et paroles de Dieu le créateur, qui organise le monde et forme toute chose dont l’être humain. On y décèle les problèmes éternels du sens de la vie, du mal, de la souffrance, de la mort et de l’espérance. On y aborde principalement, La Création, l’origine de la vie, de l’agriculture, du couple et du langage humain. De même que l’hostilité de la nature, de la douleur et de la mort due à la transgression de la loi divine et toute autre chose passionnante. Ainsi, dans le premier chapitre, nous obtenons le récit de la création du Monde : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit : que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et y eut un matin : ce fut le premier jour. ».

On lit bien ici, que notre monde fut créé à partir du néant, il n’y avait que ténèbres et des eaux qui l’en composaient. Puis Dieu décida de faire apparaître la Lumière et la sépara des ténèbres. Cette séparation est cruciale et marque le début du cycle du temps, car il fut un soir et un matin, le premier jour venait d’être créé. C’est à partir de la création de la Lumière que le temps fut créé, car dans les ténèbres, on ne peut rien distinguer, lorsqu’il fait nuit constamment et que l’on est dans les ténèbres, il est impossible de savoir depuis combien de temps, on y est. Mais grâce au jour, il est possible de voir et de savoir. Je poursuis le premier passage de la Bible, Dieu parla et la Lumière fut créé. Mais avant qu’elle ne fut son apparition les Ténèbres planés au-dessus et Dieu fit entrer la Lumière dans les ténèbres, il ne les a pas fait disparaître, il les a juste dissociées en disposant la lumière au milieu d’elles. Notre vie est comme cela, on peut être entouré de ténèbres, mais Jésus-Christ vient semer sa lumière en nous afin qu’elles ne nous envahissent pas. La Parole de Dieu dit que Jésus est la Lumière du monde et que celui qui le suit, ne marchera pas dans les ténèbres, mais il bénéficiera de la lumière de la vie. La lumière, c’est la vie, et la vie, c’est la création, le commencement d’une chose. Les ténèbres, c’est la mort, et la mort, c'est la destruction, la fin d’une chose. Ce sont les ténèbres qui apportent la mort et c’est la lumière qui apporte la vie. Nous sommes tous poussés par des pulsions de vie et des pulsions de mort nous dit Freud, je dirai à juste titre que nous sommes poussés à la création et à la destruction. Dans nos coeurs depuis le commencement, parce qu'Adam et Ève ont mangé le fruit de la connaissance du bien et du mal, nous avons en nous cette ambivalence du bien et du mal, la lumière et les ténèbres nous habitent. Donc, nous sommes soit poussés par des pensées positives faisant de bonnes oeuvres, soit poussés par des pensées négatives faisant de mauvaises oeuvres. Prenant l’exemple de l’histoire de Caïn et Abel, toujours dans le livre de la Genèse, il est dit que Caïn tua son frère Abel parce qu’il était jaloux de ses bonnes oeuvres tandis que lui faisait de mauvaises oeuvres. Il commit le premier crime de l’humanité causé par la jalousie. Voyez-vous, lorsque nous laissons des mauvaises pensées nous envahir, nous ne voyons plus clairement, car les ténèbres ont pris possession de nous, et par conséquent, nous faisons de mauvais choix pouvant aller jusqu’à la mort de soi ou de l’autre.

Je vais vous témoigner une douloureuse expérience : lorsque j’étais au collège, c’était l’époque où l’on manifestait beaucoup d’intérêt sur l’apparence. Toutes mes amies étaient ravissantes et je me voyais comme le vilain petit canard et ne me sentais pas à ma place. Je n'appréciais pas mon image, je fuyais les miroirs et refusais que l’on me prenne en photo. J'éprouvais une très mauvaise estime de moi-même, je voyais qu’autour de moi, j’étais la seule à être laide. Je ne pouvais pas l'être, c'était impossible. Même si on me faisait un compliment, je ne croyais pas et me disais qu’ils disaient ça pour me faire plaisir, mais qu’ils ne le pensaient pas vraiment. Je voulais assurément plaire, mais je n’y arrivais pas. On se moquait de moi car j’étais grosse. Je pensais être quelconque et sans valeur. J’étais tellement envahie par des pensées néfastes sur moi-même que mon âme finissait par ressembler à ceux à quoi je pensais. Je ne m’habillais pas convenablement, me négliger, car cela n’avait plus d’importance, je pensais que je n’avais aucune valeur aux yeux des gens, mais pire encore à mes propres yeux. J’ai même déjà pensé à mettre fin à mes jours, pourquoi continuer à vivre alors que sa vie n’a aucune valeur ? Je pensais n’en posséder aucune, j’étais vraiment triste de l’intérieur, j’avais mal, je souffrais. Et je dois dire que la pression sociale n’a pas joué en ma faveur. Il fallait être à la mode sinon on était un paria, c’était l’époque où les jeunes filles commençaient à se maquiller au collège. On cherchait à être la plus populaire et à attirer l’attention. Et lorsque tu ne rentres pas dans le moule, tu constitues une cible de moquerie. À force d’entendre dans la bouche des autres que je n’étais pas assez digne, j’ai fini par le croire alors j’ai commencé à jouer un rôle pour me faire passer pour une personne que je n’étais pas. C’était énervant et pénible, de prétendre être une personne que je n’étais pas juste pour plaire aux autres. Cette pression m’a fait du mal pendant longtemps, je mentais pour rendre ma vie plus passionnante, mais je ne me rendais pas compte que je me perdais et de retour en arrière, il n’y en a pas. J’avais peur de parler à mes proches, je pensais que personne ne me comprendrait ou qu’ils se moqueraient de moi. J’ai tout refoulé durant des années, ne sachant pas que j’étais en train de nourrir ces ténèbres, en maintenant ma douleur, mes blessures intérieures et ma souffrance, je ne savais pas que j’étais en train de me tuer. Conséquence, mauvaise estime de soi et un gros manque de confiance en soi, ce qui ne m’a pas aidé dans la suite de mes études. Je suis entrée au lycée avec toutes ces valises pesantes. Durant cette période, j’ai rencontré des personnes distinctes de mon ancien entourage, des personnes dont j’ai beaucoup appris et aussi, j’étais entouré de personnes qui m'appréciaient pour ce que j’étais vraiment. Mais plus encore que les amis, les cadres et les professeurs étaient toujours à mon écoute si j’en avais besoin et cela m’a vraiment touché de voir que des gens se préoccuper de moi. Même si au collège, j’avais des professeurs qui se préoccupaient de moi, ce n’était pas vraiment le cas de mes amies. Au lycée, j’ai eu un déclic, je ne voulais plus souffrir, je voulais me débarrasser de ce poids lourd dans mon coeur. Un jour, tandis que j’étais assise sur mon lit, je me suis dit que j’en avais assez de me sentir misérable, il fallait que les choses changent. Je me suis rappelée de toutes les fois où ma mère me disait de prier quand cela n’allait pas, car pour elle, Dieu écoutait les prières de ceux qui le cherchent de tout leur coeur, elle me disait qu’il était la solution à mon problème. Alors, j’ai prié. Je me suis agenouillée et je me suis adressée à Dieu. Il s’est passé une chose incroyable. J’ai senti comme une forte chaleur brûler dans mon coeur, doux, mais très fort, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, je n’arrivais plus à m'arrêter, cela sortait tout seul. Cette prière a changé ma vie. J’ai ouvert ma Bible et j’ai compris que j’étais aimé et que j’étais précieuse aux yeux de Dieu alors je n’avais plus aucune raison de croire que je n’avais aucune valeur. J’ai admis une chose fondamentale, je suis faite à son image et tout ce que Dieu a fait, il l’a trouvé bon. J’ai compris que ma valeur véritable ne résidait pas dans ma manière de m’habiller, de me maquiller ou de me coiffer, mais que ma valeur venait de l’intérieur de mon coeur, elle venait de ce que j’appelle la beauté spirituelle. Une beauté qui n’a rien à voir avec la beauté physique, car elle est du domaine de l’esprit. En apparence, nous pouvons être beaux, mais si notre coeur ne l’est pas et que nous n’avons aucune valeur spirituelle, c’est triste. Le corps change de fait, notre apparence change aussi. La beauté physique est fugace, elle finit par se faner comme une fleur, alors que la beauté spirituelle, est liée au coeur, à notre état d’esprit donc, tant que notre coeur demeure bon, je dirai même pure où les ténèbres ne font plus partis, mais là où la lumière resplendit, nous serons toujours beaux. Il faut ainsi acquérir cette lumière en nous, car c’est elle qui nous rend spéciales. Ma beauté me vient de Dieu, car c’est l’amour de Dieu qui comble mon coeur. C’est son amour qui illumine mon être intérieur. Je me sens aimée et c’est ce qui me fait me sentir belle. C’est pourquoi je ne peux plus me sentir comme avant, il m’a délivré. Mais la délivrance est successive, tous les jours, je demande à Dieu qu’il me délivre, car malencontreusement, nous vivons dans un monde peuplé de gens malintentionnés et haineux qui ne cessent de juger. Mais je me sens en paix grâce à ce feu qui brûle en moi. Ce feu était endormi, étouffé par les ténèbres qui m’envahissaient, mais grâce à cette prière, Dieu l’a allumé pour me faire prendre conscience de ce que j’avais en moi. J’étais désespérée, j’avais le coeur brisé, mais dans son amour infini, il m’a libérée, car je voulais sortir de cette situation. Il a entièrement transformé ma vie, depuis que je le laisse agir, beaucoup de choses se bousculent dans mon coeur. La beauté que je ne voyais pas, je la vois un peu plus chaque jour, mon estime grandit et mon coeur change, ma confiance s'accroît, mon esprit se renforce de plus en plus.

Chaque instant passé avec lui, je découvre qui je suis grâce à la Bible, et cela me remplit de joie. J’ai trouvé la paix en lui. À présent, peu importe ce que les gens pensent ou disent de moi, mon coeur ne se trouble point, car j’ai fait de Dieu, mon refuge et mon soutien. Pour en revenir à ce que je disais, les ténèbres sont présentes depuis le début de la Création. C’est pour cela qu'actuellement, le monde est gorgé de ténèbres cherchant à dévorer et à détruire le peu de lumière que ce monde possède. Cela a sans cesse été ainsi depuis la nuit des temps, le combat entre la Lumière et les

Ténèbres, de la Création et la Destruction, de la Vie et la Mort. Toutefois, nous sommes toutes des créatures de Dieu et par ce fait, nous sommes des êtres essentiellement faits d'amour et de bonté d'esprit, car l’humain est esprit avant d'être un corps et une âme. L'humain est un esprit, car il est à l'image de Dieu qui est luimême esprit. Mais lorsqu’Adam et Eve ont péché, c’est-à-dire qui ont transgressé la loi de Dieu, c’est la nature de l’humanité toute entière qui changea, car ils ont malheureusement ouvert la porte au mal. L'esprit est toujours là, mais bloqué par l'âme qui est touchée par le péché et donc ce n'est plus l'esprit qui s'exprime complètement comme il le devrait, mais c’est l’âme pécheresse qui prend le dessus. Réside dans l'Esprit, tout le caractère de Dieu, c’est là où se trouvent les valeurs, les principes, la conscience, toutes nos connaissances, celle du monde et de la parole de Dieu, sa sagesse et tout l’héritage du Royaume des Cieux.

Dans l’âme, s’y trouvent les pensées, la volonté et les émotions. En fonction de ces trois instances, l’Esprit va s’exprimer vers le corps. L’âme est une sorte de canal qui relie le corps et l'esprit. Mais l’âme a été souillée par le péché, elle est devenue rebelle et n’est plus reliée à l’Esprit. Je vais vous illustrer un exemple, prenons une bouteille d'eau et un verre. Imaginons maintenant que le bouchon de la bouteille soit bloqué, l'eau ne peut pas sortir et le verre ne peut pas être rempli, à moins de la couper ou la briser si elle est en verre. Notre âme est comme une bouteille et le péché représente le bouchon bloqué qui empêche l'eau (représenté par notre esprit) de remplir le verre (représenté par notre corps). Le but est que le corps, l'âme et l'esprit ne fasse qu'un mais le péché vient mettre de la discorde entre eux. Ainsi, l’état de la bouteille va influencer la qualité de l’eau. Une bouteille restée trop longtemps au soleil n’aura pas le même goût qu’une eau bien fraîche, de même qu’une bouteille qui a duré des mois dans votre placard n’aura pas le même goût ni la même odeur qu’une eau achetée récemment. Ce que j’essaie d’expliquer, c’est que l’âme conserve notre esprit, elle garde notre être intérieur.

C’est dans l’âme que la personnalité et le caractère se forment. L’âme est sensible, si on laisse les mauvaises pensées, émotions ou volonté l’envahir, elle risque de sombrer dans les ténèbres. Plus l'âme sera accaparée par les ténèbres, moins la lumière brillera. Il faut en conséquence prendre soin de l’être intérieur et veiller sur l’état de l’âme.

La Bible nous dit dans Marc 7:20-21 : "c'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l'intérieur, c'est du coeur des Hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'Homme impur." Il y a énormément de verset qui nous exhorte à prendre garde sur notre bouche et notre coeur. Je vous cite quelques versets qui ressemblent au premier : Proverbes 4:23 “Garde ton coeur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie.”; Luc 6:45 “L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son coeur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c'est de l'abondance du coeur que la bouche parle. ” Et Matthieu 15:17-20 : “Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets ? Mais ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c'est ce qui souille l'homme. Car c'est du coeur dont viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l'homme ; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l’homme.”

Mais Dieu nous a envoyé son fils unique qui s’est sacrifié pour libérer l’humanité du péché et de tous les vices de ce monde, c’est pour ça que les chrétiens disent que la réelle liberté se trouve en Jésus-Christ, car il a vaincu le monde. Et par la puissance de son Esprit, il nous a donné la capacité de résister à la tentation pour ne pas tomber dans le péché. Accepter Jésus-Christ comme son Seigneur et Sauveur, c’est reconnaître les limites humaines, et admettre qu’il y a des choses qui nous dépassent. Il est le libérateur des âmes et en renaissant de nouveau en lui, c’est-à-dire en dépouillant notre ancienne vie dans le péché pour revêtir une nouvelle vie plus sainte tel, il est dit dans la Bible dans 2 Corinthiens 5:17 : “Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. ” La nouvelle créature porte une nouvelle identité d’enfant de Dieu et devient le temple du Saint-Esprit. C’est un changement important qui définit notre identité selon les principes de Dieu et non plus selon les standards de ce monde. Ainsi, le changement fait partie de nous, c'est tout à fait normal de changer, la question est de savoir dans quelle direction nous voulons que notre vie change et de quelle manière nous voulons évoluer ?

Personnellement, j’estime qu’il doit y avoir deux processus : un processus mental ou psychologique et un processus comportemental. Nos pensées doivent être distinctes de même que nos actions. Nous devons nous rendre compte du changement qui s’opère dans nos vies, sinon cela n’est pas réellement un changement. D’ailleurs, c’est le regard de l’autre qui vient confirmer ce bouleversement. Nous sommes tous capables de changer, mais sans véritable volonté cela ne peut pas se produire. Je pense sincèrement qu’il n'y a rien d'impossible à celui qui croit, mais le manque de volonté nous bloque. Ce n'est pas que nous ne pouvons pas faire, mais c’est que nous ne voulons pas faire, et là est toute la différence. Nous ne voulons pas en raison de la peur ou de la honte que cela peut engendrer. Je comprends parfaitement, ces rêves paraissent irréalisables et conséquemment, vous avez renoncé à l’espoir. Cependant, je suis convaincue qu’en ayant la foi et en gardant espoir votre vie changera. L’espérance et la foi sont cruciales, car elles permettent d'exiger avec confiance la réalisation de ce que nous désirons. Ayez l'espoir d'acquérir ce sentiment de confiance en l'avenir. Je ne parle pas que pour les chrétiens, mais pour toute personne poursuivant des rêves. Je suis comme vous, sauf que j'ai remis mes rêves entre les mains de Dieu, car c'est mon espérance et si vous lisez ce livre, c'est que mon rêve, c'est réaliser. Subséquemment, accrochez-vous en ayant confiance en vous, vous verrez que vous êtes capable de grandes choses. Cependant, ne produisez pas une chose dans le but d'être approuvé par les gens surtout si cela n’en vaut pas la peine. Oui, nous devons oser l’impossible pour réaliser nos rêves, mais il faut que cela reste en adéquation avec nos principes et nos valeurs. Ne courons pas nous mettre en danger ou nous renier dans le but d’obtenir des offres alléchantes. Faisons bien les choses de manière à préserver notre dignité.

Pour ma part, je pense qu’il faut toujours chercher à faire le bien et être juste envers autrui et envers nousmême, celui qui sème avec joie récolte avec joie, nous moissonnons toujours ce que nous semons donc tout le bien que nous faisons, continuons à le faire, car nous allons en voir les fruits. Ne négligez pas la force de la volonté, la foi peut faire des prodiges. Jésus a dit, puisque nous manquons de foi, les choses dans nos vies ne s'accomplissent pas. Ainsi, mes amis, commençons à croire en nous et dans les autres, mais prudence, faisons juste attention aux personnes en qui nous décidons d’avoir confiance. Notre vie ne représente pas un marché où les gens viennent et partent comme ils veulent. Il y a des choses que nous ne pouvons pas choisir comme notre sexe, notre couleur de peau, notre patrimoine génétique ou notre jour de naissance pourtant, elles vont déterminer une majeure partie de notre identité. Néanmoins, il y a des choses que nous pouvons choisir comme notre partenaire pour la vie, notre emploi, notre entourage ou encore nos études et qui vont nous influencer alors décidons soigneusement.

CHANGER POUR ÉVOLUER

Les gens changent les gens, ils évoluent, grandissent, deviennent matures ou non cela ne dépend pas uniquement de soi, mais également des autres. Et pourtant, dans un sens, nous sommes comme nous sommes, nous restons les mêmes, nous ne changeons pas complètement, comment cela est-il possible ? La raison est que nous nous construisons autour de valeurs et de principes qui fondent notre personnalité. Au fil du temps, nous grandissons. Nous faisons des rencontres, nous apprenons des autres, de leurs erreurs et de leurs réussites. Nos pensées évoluent, nos comportements changent et nos caractères se modifient. Si, nous restons nous-mêmes, c’est dû au fait que nos valeurs et nos principes sont restés intacts. La plupart des personnes changent, c'est dû aux influences désastreuses et expériences qu’elles ont subies. Leurs valeurs et principes ne sont plus respectés pour diverses raisons qui leur sont personnelles. Je parle de valeurs et de principes moraux. La valeur, c’est ce que je porte en moi et ce que je défends et le principe est la mise en pratique de la valeur. Par exemple, je détiens comme valeur la vérité et j’ai pour principe de systématiquement dire ce que je pense réellement avec sincérité. Il arrive que nous rencontrions des personnes qui n’ont pas les mêmes valeurs et principes que nous. Ce n’est pas si tragique tant que cela n’interfère pas dans nos vies. Je veux dire, nous côtoyons des gens singuliers avec des cultures différentes, devons-nous nous ignorer du fait de nos différences ? Non a contrario, nous apprenons des uns et des autres. En partageant nos valeurs et nos principes, nous pouvons adopter celles de l’autre. Et cela vaut pour les habitudes, les bonnes comme les mauvaises. À force de côtoyer régulièrement les mêmes personnes, nous finissons parfois, ce n’est pas toujours le cas à les suivre. L’influence est mutuelle et elle peut, dans certains cas, être mauvaise. Mais doit-on pour autant se trahir soi-même pour gagner le respect de l'autre et sa reconnaissance ? Dans le cas de groupes d’amis, il y a des effets de groupes qui dans certains cas, nous poussent à renier nos valeurs et nos principes dans le but de nous faire accepter. Je parle en connaissance de cause, car étant plus jeune, je l'ai fait et cela m'a détruit. J'ai pris conscience que je mentais juste pour être apprécié par des personnes avec qui je ne suis même plus en contact aujourd’hui. J'ai invoqué Dieu à l'aide, je lui ai sincèrement demandé pardon et il m'a secouru.

Nous ne voulons pas nous sentir différents des autres, car la différence nous fait peur, on nous a dit que la différence n'est pas "normale". Mais la normalité n'existe pas ! Nous serons sans cesse différents par rapport à quelque chose ou quelqu’un sinon le principe même de la comparaison n'existerait pas. Je comprends que l'on veut être accepté par ses pairs et que leurs égards comptent, toutefois, abandonner ses valeurs et ses principes en vue d’être considérés, causera certainement des blessures intérieures, dans la mesure où l’abandon de soi engendre une réelle souffrance. Ne pas pouvoir être qui on est ou ne pas pouvoir affirmer haut et fort ce que nous pensons ou ressentons, quel supplice ! Nous voulons entrer dans le moule pour vivre paisiblement sans forcément nous battre. Mais cela paie-t-il ? Pour vivre sa vie, il faut se battre. Se battre contre les préjugés qui nous entourent, lutter contre les inégalités et injustices que nous subissons, s'opposer aux pensées qui prônent la haine et nous divisent. Pourquoi vouloir entrer dans un moule aussi sale et informe ?

En un mot, nous pouvons avoir des divergences d'opinions ou ne pas partager les mêmes centres d'intérêts, mais nous ne pouvons pas rejeter une personne juste pour sa différence. Le respect envers autrui, ce n'est pas juste être courtois en disant "merci", "s'il vous plaît" et "bonjour". Faire preuve de respect envers autrui, c'est traiter équitablement l'Autre qui est un autre moi comme mon égal et à sa valeur réelle. Jésus a dit dans Marc 12:31 "tu aimeras ton prochain comme toi-même (...)". C'est une question de tolérance. Cela demande de déployer des réels efforts, d'être plus compréhensif et sans jugement ou reproche. Même si le terme tolérance à une connotation négative, il n'en est pas moins qu'elle représente principalement une forme de respect envers autrui. Il s'agit de prendre conscience que tout le monde a des valeurs et principes, des idées et opinions divergentes. Restons fidèle à nous-même et cherchons-le bien de tous.

Désormais, nous avons conscience que nous jouons un rôle dans la vie des autres. Prêtons plus attention à nos paroles et comportements avec les autres. Nous sommes responsables de l'avenir de chacun.