Ya ké kun ici ?

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Bertrand raconte :

Léa avait repris son service après une nuit sans sommeil, Amandine s’était inscrite à Pôle-emploi, et je m’étais plongé dans la programmation de logiciels pour mes clients.

Amandine était donc rentrée très tôt à la maison, et elle me rappela une promesse que je lui avais faite à sa demande, à savoir, de lui faire subir les sévices sexuels que l’héroïne de mon roman en cours de rédaction avait endurés.

Je pensai que Léa devait être fatiguée par sa nuit blanche et qu’elle irait dormir chez elle ce soir. Par contre, Amandine se révéla insatiable.

Je lui demandai alors de me suivre dans la chambre, et comme dans mon scénario, je la déshabillai avec moult bisous et compliments. L’effeuillage dura un certain temps, chaque vêtement ôté étant accompagné de baisers et d’effleurages.

Une fois nue, je lui posai les menottes aux poignets avant de relier chacune d’entre elles à la tête du lit. Couchée sur le dos, elle me regarda avec un petit sourire gourmand. Je sortis ensuite une corde de la commode, pour lui entraver les pieds aux montants, m’assurant de la sorte qu’elle ait les cuisses écartées au maximum. Face à elle, j’avais la plus magnifique exposition possible de sa personne, elle le savait, et elle jouissait de la situation, en attendant la suite. Je l’observais sous tous les angles, de près et de loin, pour la laisser languir, prenant quelques photos que je lui montrai.

Soudain, je sortis de la commode une cagoule noire, comme en portent les policiers et les manifestants, et je la lui enfilai sur la tête. Pour qu’elle ne puisse plus rien voir, je l’avais installé à l’envers, les trous correspondants aux yeux étaient en contact avec sa nuque. J’avais découpé un morceau de tissu au niveau de sa bouche pour lui permettre de respirer.

Elle resta surprise quelques instants, puis elle se mit à crier :

— Bertrand, ne me laisse pas.

Elle avait tout compris.

Je lui indiquai que j’allais sortir et que je reviendrais bientôt, ce qui fut suivi par un flot d’insultes et de supplications de sa part.

— Bertrand, je t’en prie, reste.

J’ai claqué la porte d’entrée de la maison pour simuler ma sortie, et me suis rendu, sans faire de bruit dans la salle de bain. J’en ai profité pour me doucher, et je me suis vaporisé avec un anti-transpirant avant de me parfumer. Sans oublier d’enfiler un préservatif.

Lors de mon retour dans la chambre, j’ai constaté qu’elle se tortillait toujours sur son lit, demandant à Bertrand de revenir.

Je décidai de mettre fin à son attente, aussi j’ouvris et refermai la porte d’entrée violemment, et déguisant ma voix je prononçai :

— Ya ké kun ici ?

Je fis mine de parcourir la maison, heurtant une chaise, claquant une porte, avant de pénétrer dans la chambre et de m’extasier :

— Oh ! La jolie madam. Ké beau kikou.

Je lui effleurai du doigt l’ouverture de sa fente. Tout son corps se raidit, puis elle se mit à gigoter comme une folle en m’appelant.

— Pas avoir peur, jolie madam. Moi apporter plaisir.

Je lui caressai les seins, je suçai un bouton et le mordillai. Au bout d’un moment, et après avoir subi de nombreux baisers partout sur son corps, elle semblait avoir compris que tous ses efforts ne servaient à rien. Et, alors que je le tétai, son téton commença à se dresser.

Mes mains descendirent ensuite le long de son torse, le long de l’intérieur de ses cuisses, ébouriffant sa petite toison, avant d’écarter ses lèvres.

— Fausse blonde, ça madam.

J’introduisis ma langue dans son sexe, et entrepris d’en découvrit tous les secrets. Au bout de peu de temps, elle commença à onduler du bassin, et je sus que c’était gagné.

Mais je n’allais pas la laisser s’en tirer à si bon compte, aussi je retirai ma langue et lui dis :

— Oh ! Joli cucu, fait pour l’amour. Et dans le même temps, je touchai son anus.

Elle se tendit comme un arc.

— Non, non pas ça.

— Pas ça, alors devant ?

Elle n’hésita pas :

— Oui, devant, devant.

Je n’attendis que cela, et je la pénétrai furieusement. Quelques instants plus tard, elle explosa dans mes bras en même temps que moi.

Après avoir récupéré ma respiration, je lui ôtai la cagoule noire que je lui avais enfilée sur la tête.

Elle se mit à pleurer et sanglota pendant plusieurs minutes, avant de se calmer.

Puis elle sourit et me dit :

— Tu m’as bien trompée, tout était écrit dans ton début de roman. La jeune fille attachée était laissée sans défense par son ravisseur qui avait permis, contre paiement, à un notaire de la violer. J’ai cru que tu m’avais vendu, et j’ai eu très peur.

Confidences

Elle paraissait heureuse, elle était radieuse. Je lui avais détaché les jambes.

Je m’étais assis au bord du lit, et elle me dit :

— J’ai eu tort de ne pas te faire confiance. Dans ton livre, tu indiques que jamais tu ne ferais de mal à une femme.

Je lui demandais :

— Pourquoi as tu été séduite par le fait de te laisser attacher ?

— Je crois que c’est parce qu’être captive m’obligeait à franchir une étape, accepter ce que je n’aurais pas exécuté volontairement. Entrer dans une aventure dont je ne maîtrisais pas la fin. Faire confiance et aller plus loin. Et puis, j’ai décidé d’essayer ce que tu avais proposé dans tes écrits.

Cela m’avait excitée.

— Tu t’étais inscrite dans mon roman ?

— Oui. D’ailleurs tu lui avais donné mon prénom comme titre.

Mais toi, pourquoi vouloir attacher une femme pour lui faire l’amour ?

— C’est peut-être un signe de la crainte de l’homme de ne pas être aimé, d’être rejeté. De la lâcheté. Et il y a ceux qui en profitent pour la brutaliser. Ceux-là en ont une peur bleue, reflétée par leur hostilité qui les fait jouir de leur souffrance. Et là, ce n’est pas mon style.

— Et toi, de ne pas être aimé, ça t’inquiète ?

— Si c’était le cas, je ne trouverais pas une nouvelle femme toutes les semaines. Et maintenant, tu te conduis comme toutes les autres, après l’amour, c’est le blabla et les questions. Et moi, je n’aime pas ça.

Je me demandai si la liste des activités sexuelles pimentées de mon roman n’allait pas m’entraîner à conserver Amandine plus longtemps que prévu.

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