Visite de la clinique

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Bertrand raconte :

Je refusai de divulguer l’origine de mes informations. Je répétai à la famille néanmoins tout ce que m’avait raconté Léa.

Nous n’avions pas d’autres choix que de tenter de suivre le fil d’Ariane qui pouvait nous mener à Olivia. Et la première étape consistait à retrouver le petit camion bâché qui transportait les victimes endormies. Nous devions donc surveiller les alentours de la clinique d’Adams Perkins.

Et le temps nous était compté.

Je me fis accompagner par Sylvain et Anis qui se munirent chacun de leur skateboard pour justifier leur présence dans la rue, et nous nous miment en route pour observer la fameuse clinique et son accès particulier.

En faisant le tour du bâtiment, nous rencontrâmes un petit camion bâché qui avait toutes les chances d’être celui que nous cherchions. Il se trouvait dans une petite impasse très peu fréquentée. Les deux frères avec leurs skateboards s’approchèrent du véhicule ; la benne était vide, et les sangles détachées.

Dans la matinée, deux ambulances se présentèrent à l’entrée de la clinique, et elles s’engouffrèrent dans un parking souterrain.

Dans l’après-midi, le chauffeur du petit camion le conduisit dans le même parking. Quelques instants plus tard, il en ressortait pour venir se garer à la même place que précédemment. Sylvain sur son skate fit le tour du camion. Les sangles étaient attachées, et il y avait quelque chose dans la benne qu’il avait pu discerner : des hommes nus étaient allongés.

Quelques heures plus tard, à la tombée de la nuit, le chauffeur revint avec un passager. Ils parlaient d’une voix forte. En fait, ils se disputaient sur le fait de savoir qui de Skoblar ou de Papin avait été le meilleur dans l’histoire de l’Olympique de Marseille. Et leurs voix résonnaient dans la ruelle. Le camion fit demi-tour et il s’inséra dans la circulation encore dense à ce moment.

Le plan d’action fut vite trouvé. Je devais grimper tout nu dans la benne, et espérer pouvoir m’échapper juste avant que l’on arrive au terminus de l’opération. Sylvain m’avait certifié que de dedans, on pouvait défaire les sangles.

Il ne restait plus qu’à exécuter ce plan.

Je reçus une communication d’Ernesto : Adams n’avait pas fini de détruire toutes ses archives, mais on lui avait interdit l’accès à son coffre-fort ; il semblait que cela bougeait là-bas. Peut-être qu’un nouveau chimiste avait été recruté ? Il fallait accélérer le mouvement. « Tiens-toi prêt, ne t’éloigne pas. Me dit-il. Demain, on ira choisir une arme chez un revendeur conseillé par mes hommes de main italiens, Adams est d’accord ».

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