Dans les bras d’Helmut

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Bertrand raconte :

Le lendemain, nous sommes revenus, mais nous étions attendus. Les gardes qui m’avaient intercepté la veille ne me considérèrent plus comme étant un ami de Rolando.

Quatre hommes armés nous tombèrent sur le dos, et nous enfermèrent dans une pièce grillagée, à l’intérieur d’un hangar. Dans la cage à côté de la nôtre, Helmut dormait. Il ronflait bruyamment, et notre entrée ne l’avait pas réveillé. Nous remarquâmes qu’une porte séparait les deux enceintes.

Le petit homme au chapeau de cow-boy que nous avions vu précédemment ouvrit la porte qui séparait les deux cages, et puis, il réveilla et excita Helmut. Ceci fait, ils sortirent tous du hangar.

Je tentai en vain d’empêcher Helmut de pénétrer dans notre espace, mais quand ce dernier tira violemment sur la porte, je me trouvai précipité de son côté.

J’échappai de peu au géant qui se précipita sur moi à plusieurs reprises. Je savais que cela ne pouvait pas durer, et soudain il me vint une idée : je pris un petit seau qui traînait par terre, me le mis sur la tête, en le tenant avec une main, et je fléchis complètement mes jambes pour marcher comme un canard. Mes mains touchant par terre. Je continuai ainsi à avancer pour sortir de la cage.

Helmut me suivait, mais il n’était plus agressif. Il était vraiment miro. Il me prenait sans doute pour le nain Arnold son ami. Je savais que je ne pourrais pas longtemps marcher dans cette position aussi inhabituelle qu’épuisante, aussi je me dirigeais droit vers la piscine qui était inoccupée. Arrivé là, je plongeai. Helmut sans hésiter me suivit. J’étais beaucoup plus rapide que lui dans l’eau, et je parvins à en sortir avec de l’avance. Je saisis un parasol et m’en servit pour frapper le géant qui tentait de monter sur le bord. Ce dernier avait pied, et il tentait d’attraper le parasol, ce qu’il finit par réussir. J’en saisis un second et je plantai le bout pointu de celui-ci dans l’œil du monstre qui tentait de s’extraire de la piscine.

Helmut furieux sortit de la piscine et me poursuivit.

Je le conduisis vers la maison, ouvris la porte d’entrée qui heureusement n’était pas fermée à clef, et me cachai derrière. Helmuth passa devant moi sans me voir.

Le frère de Rolando et sa femme étaient peut-être dans la maison, mais cela ne me concernait pas.

Pendant ce temps, je récupérai Guillaume et Sylvain qui étaient sortis de la cage et qui s’étaient caché derrière des arbres.. Ma voiture était toujours garée au même endroit, avec les clefs sur le tableau de bord.

J’entendis des coups de feu qui provenaient de la villa.

Après m’avoir poursuivi, le géant continua à me chercher dans la maison. Sa douleur à l’œil le rendait fou furieux. Il pénétra dans la salle de séjour, où le couple regardait la télévision.

Il se précipita sur la femme, la souleva malgré ses cris, et la projeta violemment sur le poste. Le mari ne perdit pas son sang-froid. Il saisit un pistolet d’un gros calibre, qui ne le quittait plus depuis l’arrivée de Rolando, et il vida son chargeur dans la poitrine du colosse qui s’effondra.

Il regarda sa femme. Elle gisait sur le sol, son cou brisé.

Il appela la police, avant de se laisser tomber dans un fauteuil, et de se mettre à pleurer.

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