Guillaume en copain

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Amandine raconte :

Le lendemain, Guillaume me rendit visite pour s’excuser. Il me dit qu’il sortait avec des petits amis, et qu’il ne pouvait pas s’en passer. Il avait compris que ce que j’avais vu avait cassé notre relation amoureuse.

Il avait démissionné de la société de son père qui continuait néanmoins à le financer. Enfin, il voulait pratiquer une pause dans sa carrière.

Il me confia que ce dernier n’était pas au courant de ses tendances sexuelles et donc, il souhaitait que je n’en parle pas. Il me demanda si on pouvait rester amis sans arrières pensés, et m’indiqua que s’il avait choisi de s’arrêter de travailler, c’était aussi pour me fournir une aide dans les terribles moments que je traversais. Il m’avoua qu’en plus, la carrière d’avocat ne lui convenait pas et qu’il désirait en changer pour mener une vie plus trépidante.

J’acceptais son offre avec joie, lui promettant de n’en parler à personne. Mais je lui demandai de bien vouloir conserver la même attitude chaleureuse envers moi. Je lui avouai que j’aimerais qu’il provoque Bertrand qui avait tendance à friser la crise de jalousie quand nous le rencontrions.

Je lui demandai de l’aider, y compris financièrement, pour qu’il puisse continuer à échapper à la police. Je lui expliquai que Bertrand connaissait personnellement Rolando, qu’il avait un compte à régler avec lui, et qu’il voulait m’aider à retrouver Olivia.

Quelques instants plus tard, j’appelai Bertrand :

— Bertrand, je souhaite te faire part d’une conversation que j’ai eue avec Guillaume. J’étais passé chez lui pour le remercier de ce que son père avait fait pour moi, et lui rendre les clefs de son appartement. Il a démissionné de son travail, et il m’a proposé d’utiliser son temps libre pour m’aider à surmonter mes difficultés. Ainsi, il sera plus souvent à mes côtés. Et en définitive, j’ai gardé les clefs de son appartement.

— Amandine, c’est pas sérieux, tu m’avais dit que tu ne comptais pas le revoir.

— Oui, mais pour contrer Rolando, vous ne serez pas trop de deux.

— Je suis capable d’assurer ta sécurité tout seul.

— Tu sais bien que quand on est ensemble, tu en as rapidement marre de moi, et que cela finit chaque fois en disputes. Avec Guillaume, il n’y a pas tout ça. Il est toujours de bonne humeur, et il ne se lasse pas de ma présence, au contraire. Et puis, il peut t’aider financièrement, ce qui en ce moment est important.

— Promis, je vais changer. Tout ça, c’est du passé, tu vas voir.

— Ce soir, il m’a invité au resto, mais ça ne veut pas dire qu’on couchera ensemble après.

Comme il ne répondait pas, je lui laissais un petit espoir :

— Peut-être à ce soir, ne ferme pas la porte, je n’ai plus les clefs.

Guillaume tout près de moi avait entendu toute la conversation. Cela l’avait fait sourire, et j’avais tendance à croire que cela l’amusait vraiment de rendre Bertrand jaloux. Faire se battre les mâles entre eux, il n’y a rien qui pouvait plus m’exciter.

Guillaume s’exclama :

— Alors, je suis de corvée de restaurant ?

Il devenait vexant :

— Je t’ai trouvé plus raffiné dans tes propos. Si cela t’ennuie, on annule. Je raconterai à Bertrand que tu avais tes règles.

— Ça va, ne te fâche pas, je me prépare.

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