La soumise

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Bertrand raconte :

Bertrand apporta son téléphone à Rolando.

— Appelez-les, et prenez-moi rendez vous avec une soumise la plus maso possible. Vous m’expliquerez comment je dois me comporter. Et faites en sorte que l’on me permette de rencontrer Olivia. Maintenant, pas de blagues pendant la communication. J’écoute avec vous, et le briquet est prêt à servir.

Rolando tint parole. Il n’essaya pas de nous rouler.

Il me fit passer pour un de ses amis exigeants et bourrés de fric, et il demanda que l’on me fasse une faveur pour ma première visite. J’obtins un rendez-vous pour une rencontre avec une dénommée Daisy qui adorait se faire rouer de coups. Elle disparaissait après chaque séance pendant une dizaine de jours pour se soigner avant de revenir. Amandine m’accompagnerait pour recevoir un cours théorique destiné aux soumises débutantes. Rolando obtient même que cette première invitation me soit offerte. Le code à présenter à l’entrée était 624.

Amandine voulait en savoir plus :

— Rolando, comment se fait-il que tu aies demandé une protection armée à ta sortie de prison ? Tu te méfiais de Mattéo ?

— Non, mais je craignais que des amis de Roro ne viennent pour m’éliminer. Ils n’auraient fait qu’une bouchée de Mattéo.

Nous avions laissé Rolando et son comparse sous la surveillance des deux frères.

En partant, j’interrogeais Amandine :

— On ne peut pas obtenir l’aide des amis de Roro dans cette affaire ?

— Non, s’ils avaient voulu le venger, ils l’auraient déjà fait. Ils ne s’opposeront pas à Rolando pour nous faire plaisir. Ils savent qu’il est très dangereux. S’ils le faisaient, ce serait uniquement pour que l’on travaille pour eux. Et je n’y tiens pas.

Le local sadomaso

Je me présentais donc au rendez-vous fixé en compagnie d’Amandine.

Le local sadomaso se situait au sous-sol d’un immeuble de bureau. Je sonnai et fournis le code 624.

La porte s’ouvrit et une ravissante jeune femme masquée me conduisit dans une chambre dotée d’un lit, d’un banc, et de nombreux instruments accrochés aux murs. Elle me demanda de patienter.

Je remarquai que la porte était capitonnée afin d’étouffer les cris des soumis (es).

Quelques instants plus tard, un homme de grande taille me rejoignit. Portant un costume noir et un masque d’aigle qui cachait son visage, il me souhaita la bien venue, me précisant que les amis de Rolando étaient ses amis. Il m’expliqua que son entreprise ne tenait aucun registre d’aucune sorte, et donc que mon anonymat était préservé. Il ajouta que tous les règlements des prestations fournies se faisaient d’avance et en espèces. Bien entendu, celle de ce jour était offerte par la maison.

Je lui indiquai que je m’attendais à trouver une soumise supportant bien la douleur. Il me répliqua que c’était bien ce qu’il avait enregistré lors de la conversation avec Rolando. Son pseudo était Daisy, et le mien, Auguste.

Je lui fis comprendre que je voulais aussi former mon amie pour qu’elle devienne plus tard ma soumise. Pour me crédibiliser, je lui montrais des photos de ma chambre dans laquelle Amandine était attachée, et qui mettaient en évidence mes menottes et une cravache empruntée.

Toutes les personnes devant porter un masque, je reçus le mien qui représentait une tête de faucon.

Daisy était une jeune femme brune, mince, sportive, petits seins, petit cul, bref bien équilibrée.

Elle entra toute nue par une porte qui donnait sur la chambre d’à côté.

Elle était allée spontanément s’allonger, fesses en l’air, sur un large banc recouvert de cuir.

Je lui avais attaché ses deux mains et ses deux pieds avec des sangles qui la liaient aux pieds du banc. J’avais tendu les sangles au maximum pour quelle ne puisse absolument pas bouger.

Et elle attendait en souriant que je m’occupe d’elle.

Quand Amandine sortit de son cours intitulé « Initiation soumise », et qu’elle me rejoignit dans la pièce, elle eut la surprise de sa vie. Elle me vit tout nu, affublé d’un masque de faucon, frapper une femme attachée sur un banc avec une cravache, tandis que cette dernière hurlait de douleur.

J’avais honte de ce que je faisais, et je n’en éprouvais presque aucun plaisir. Je devais le faire, un point c’est tout.

Quelques minutes plus tard, Daisy indiqua en criant qu’elle désirait que je m’arrête de la frapper.

Je lui détachais les mains, puis les pieds. Je remarquai que j’étais seul avec elle, Amandine étant partie. Dans la position qui était la sienne, j’aurais pu continuer à la molester sans qu’elle puisse être secourue. Les soumises bénéficiaient toute évidence de très peu de protection.

C’était une habituée, et elle se rendit directement vers un petit placard encastré dans le mur, l’ouvrit, et en sortit une boîte de préservatifs.

Elle teint absolument à me l’enfiler, avant de sauter dans mes bras qu’elle passa autour de mon cou, d’entourer mes hanches avec ses jambes, et de se faire pénétrer en moi.

Et elle se mit à accélérer les mouvements de son bassin.

Elle me mordait férocement les lèvres, de plus en plus fort, au rythme de ses va et viens.

Elle atteint brusquement l’orgasme, tandis qu’elle en finissait de me mordre.

Elle se dirigea ensuite vers sa chambre, et je restais seul avec ma lèvre qui saignait.

La soumise avait tenu à donner du plaisir à son maître jusqu’au bout.

Quelque minutes plus tard, après m’être rhabillé, je retournai voir le maître de cérémonie, et lui fit part de mon insatisfaction. Je lui demandai si on ne pouvait pas me trouver une soumise un peu plus résistante, qui ne refuserait rien, celle-ci demandant grâce trop tôt.

En définitive, elle m’avait gâché tout mon plaisir, et j’étais prêt à payer le prix nécessaire pour que cela ne se reproduise plus.

Il m’indiqua qu’il en avait effectivement une qui présentait ces qualités, avec laquelle je pouvais passer outre son refus. Mais, qu’elle était indisponible en ce moment.

Je le quittai en prenant l’air fâché de quelqu’un qui n’a pas trouvé ce qu’il voulait, et qui a les moyens de se le payer.

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