Chapitre 99. – En attendant Brigitte.

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### Ninah ###

J’entrais dans la chambre de Pierre.

– Amina m’a dit qu’elle a dû te calmer en urgence ?

– Oui, tes envies pour Nicole et ses allusions m’ont fait bander au-delà de la normale. Heureusement elle m’a pratiqué une fellation libératrice.

– Mais je vois au monticule sous les draps que tu n’es pas encore calmé !

– Viens dans mes bras, ma gazelle, profitons de ce moment comme au début lorsque je t’apprenais l’amour !

– Oh oui, Pierre, cajole-moi, je te ferai voir les étoiles !

– Ninah, ton corps me fait toujours voir les étoiles comme dans une nuit africaine sans lune !

– Oh, Pierre, le grand patron est devenu poète ?

– Non, Ninah, c’est ton corps qui est une poésie. Regarde comme tu es belle ! regarde comme ma lance se dresse vers toi !

– Oui, mais je suis coupable, j’ai encore dû forcer la dose !

– Profites-en !

– Oui, patron !

La chambre était équipée de grands miroirs, dans la lumière de la lampe de chevet, je me voyais, nue, debout au pied du lit. Pierre avait son regard plein d’amour, comme lorsque nous avons commencé nos jeux. J’ai appris avec lui, les caresses qui donnent le désir. Il m’a fait découvrir les endroits sensibles de mon corps, et comment jouer avec son sexe !

– Pierre, je t’aime ! Je sais que je ne le dis pas souvent, mais tu es mon amant, mon père et mon frère réunis en une seule personne !

– Oui, Ninah, je t’aime aussi ! Tu es ma déesse protectrice. Tu es une icône de beauté, et ton corps me donne envie de te caresser toute la nuit ! Je ne me lasse pas de te regarder, te donner des câlins. Malgré tout ce qui s’est passé depuis qu’on s’est rencontré, tu as toujours un sourire éclatant.

– Non, Pierre, tu idéalises ! Lorsque j’ai été malade, je ne souriais plus !

– C’est vrai, mais le lendemain de ton opération, malgré ton chagrin de ne jamais être maman de mes enfants, tu as repris courage et tu es restée à mes côtés ! Aujourd’hui encore, tu es la tendresse, l’amour, et la sœur de mon épouse, sans jalousie aucune.

– Oui, Pierre, je sais que tu m’as toujours respectée, certains pourraient croire que je suis une pute, qui s’est accrochée à l’homme blanc, à mon patron, dans l’espoir de bénéficier de tes largesses.

– Non, Ninah, c’est totalement faux ! Je t’ai accueilli dans la villa uniquement pour t’éloigner de ta famille d’adoption et de ton oncle qui abusait de toi !

– Oui, c’est vrai et je t’en suis reconnaissante ! Et puis, tu m’as sauvé d’une mort certaine, ne dis pas non ! Le médecin qui m’a opérée m’a confirmé que sans ton insistance à ce qu’on me soigne comme un membre de ta famille, je n’aurais pas survécu à l’infection ! De plus, tu me traites avec respect, je ne suis pas diplômée comme toi et Amina, mais jamais tu m’as fait sentir que j’étais une fille juste à laver ton linge et les casseroles. Tu n’as jamais abusé de moi sexuellement. Nos rapports ont toujours été avec mon entier consentement. Je me répète : je t’aime !

– Viens dans mon lit ! J’ai envie de sentir ton corps près du mien ! Si tu veux on fera l’amour ou alors on attend l’arrivée de Brigitte pour reprendre nos jeux ensemble !

– Non, Pierre, fais-moi crier, mais je ne veux pas t’épuiser maintenant ! Après je resterai sage dans tes bras, comme au tout début de notre relation. Jamais je ne regretterai d’avoir accepté de partager ton lit !

Je me mis à califourchon sur sa lance, il me pénétra profondément. Je bénis encore toujours la vieille femme qui m’a enseigné les herbes et épices comment faire bander un homme ! Oui, j’aime cet homme, mais augmenter ses capacités sexuelles sans danger est bénéfique pour ma sœur et moi ! Dieu que c’était bon de le sentir coulisser dans mon antre ! Je devais à peine passer ma main sur mon bijou pour que mon orgasme se déclenche ! Il se libéra et je ne pus refréner mon cri de jouissance…

***

C’est la montre-bracelet de Pierre qui nous réveilla au matin. Pierre, même en vacances n’aimait pas faire des grasses matinées, alors qu’on avait tant à faire, à profiter de la vie ! J’étais toujours lovée dans les bras de Pierre dans ma position favorite, mon dos contre sa poitrine, son sexe, déjà tendu, entre les lobes de mes fesses. Ses mains posées en douceur sur mes seins.

Je n’osai pas bouger, attendant qu’il émerge, mais il fut très rapide pour éteindre le réveil de sa montre, sans doute pour me laisser dormir.

– Bonjour Pierre, non je ne dors plus ! Mais ne bouge pas ! J'adore me réveiller ainsi dans tes bras. As-tu déjà entendu Amina ?

– Bonjour ma gazelle, non, je n’ai encore rien entendu, sans doute est-elle restée bavarder avec Nicole. Restons encore au lit, mais cesse de bander tes fesses sur mon gourdin ou je passe à l’attaque !

– On a convenu qu’on attendra l’arrivée de Brigitte ! Promis, je ne bougerai plus malgré mon envie de te sentir me pénétrer ! Hier soir, tu m’as vraiment bien baisé ! J’ai cru qu’Amina viendrait nous rejoindre ! Ou alors, elle a continué les jeux érotiques que j’avais commencés.

– Oui sans doute, elle devait encore être très excitée en me quittant hier après avoir sucé mon jus ! Mais si on ne veut pas faire attendre notre amie, il faudra qu’on bouge pour déjeuner et se préparer !

### Pierre ###

Oui, il fallait être raisonnable ! Je n’avais que quelques centimètres à pousser de mon sexe pour pénétrer son paradis, mais je ne voulais pas laisser poireauter mon hôtesse de l’air. Elle est trop ponctuelle !

Nous sortîmes ensemble de la chambre pour dresser la table, lorsque je vis une ombre blanche sortir du couloir pour retourner dans la deuxième chambre. Nicole ! toute nue ! Ninah, elle me regardait car elle aussi, avait vu cette apparition fugace !

– Je crois la maisonnée est réveillée, me dit Ninah, quoique Amina rêve peut-être encore des plaisirs nocturnes !

Puis Nicole réapparut mais vêtue sommairement. Oui, cette femme était belle. Je me demandais ce qui l’avait poussé vers le divorce !

Ninah partit sortir notre marmotte de son lit, et bientôt nous fûmes attablés pour le petit-déjeuner. Le spectacle à table valait la peine ! Je ne vis que des seins dressés à peine couverts de tissus légers, voire transparents ! Mon short était vraiment trop serré ! Mais comme l’heure tournait et que l’approche de l’aéroport de Nice était toujours encombrée, je demandai à mes compagnes de se hâter !

L’autoroute A8 était surchargée, comme je le craignis, mais avec un peu de chance, je trouvai une place disponible dans le parking payant le plus proche et nous étions dans le hall des arrivées bien à temps ! Amina en profita pour acheter quelques périodiques de mode que les deux femmes feuilletaient en commentant !

Puis les haut-parleurs annoncèrent l’arrivée de son vol et je me dirigeai vers le portique. Brigitte était superbe, elle avait troqué son uniforme d’hôtesse, sans doute durant le vol, et elle apparut dans un chemisier dont elle avait intentionnellement laissé quelques boutons ouverts révélant le galbe de ses seins libres ! Comment résister à cette vue ! Mon sexe déjà fort sollicité depuis ce matin se manifesta encore douloureusement !

Elle sauta dans mes bras et me fit un bouche-à-bouche passionné comme si nos retrouvailles dataient du siècle dernier !

– Quelle passion ! dis-je après avoir pu libérer ma bouche et repris ma respiration.

– Bonjour mon fantasme, j’ai rêvé de toi en préparant mes vacances ! Où sont tes femmes ?

– Elles m’ont laissé un peu de champ libre avant de t’assaillir de leurs baisers !

Effectivement, deux furies approchèrent pour couvrir mon amie de baisers passionnés faisant retourner les gens passant à proximité.

Brigitte récupéra ses bagages avant les autres passagers (avantage des bagages prioritaires des hôtesses de l’air) et nous sortîmes gaiement de l’aéroport. Je ne sais pas ce qui animait mes femmes, mais ce ne fut que rires baisers et caresses à l’arrière de la voiture où elles s’étaient installées toutes les trois. Je crois que seule l’intensité du trafic empêchait les femmes de défaire le haut de leurs vêtements pour s’embrasser les seins à tour de rôle ! Elles se contentèrent de caresses par-dessus leurs vêtements.

L’arrivée à la villa fut épique, à peine la grande porte fermée, ce fut un déshabillage expresse et toutes les trois entrèrent dans la piscine. Brigitte fut coincée entre deux naïades d’ébène et très vite j’entendis des gémissements sans pouvoir distinguer de quelle bouche elles sortaient.

Je n’avais pas d’alternative et laissai mes habits au bord de la piscine.

– Oh ! Brigitte regarde comme Pierre est dressé ! dit Amina.

– Oui, Ninah, tu n’as quand même pas donné une double dose à Pierre en honneur de mon arrivée ?

NDA : Bien il faudra attendre le chapitre suivant pour connaître la suite ! Soyez sages en attendant…

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