Chapitre 57 – Confidences avec Brigitte !

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Jour 43 (semaine 7 – lundi)

### Brigitte ###

Hier soir, je voulus connaître un peu mieux Amina et nous décidâmes de laisser Pierre prendre un repos bien mérité.

Amina avait un physique agréable, très différente de Ninah qui paraissait plus gamine, Amina était l’aînée de trois ans et sa coiffure de longues tresses lui donnait une allure plus mature.

Physiquement de même taille que Ninah, sa poitrine dressée avait des aréoles plus imposantes sans être aussi grandes que les miennes, mais ce qui frappait surtout c’étaient ses tétons qui discrets au repos, prenaient des formes proéminentes lorsqu’ils étaient excités.

Pour la mettre à son aise, je me couchai nue et l’invitai à faire pareil, un peu timide au départ elle accepta et se coucha en me faisant face.

– Comment as-tu connu Pierre ? demandais-je

– C’est très simple : régulièrement avec deux amies, nous sortions en boîte le soir pour aller danser. Souvent nous dansions entre nous parfois avec des hommes de ma race qui nous invitaient. Mais jamais je n’allais plus loin dans ces rencontres éphémères.

Puis un soir, Pierre est entré dans ce bar, il était seul et mon amie Thérèse plus franche l’invita à danser. Elle croyait qu’en découvrant ses épaules et en dansant un « collé-serré » elle parviendrait à coucher avec lui.

Puis je ne sais pas ce qui m’a pris mais son attitude de putain m’a déplu et je parvins à isoler Pierre. Et après une altercation avec Thérèse, furieuse de me voir voler sa proie, nous sortîmes de cet endroit pour s’asseoir dans un café tranquille un peu plus loin. Pierre me fit un compliment sur la beauté de ma robe et avait reconnu le motif qui représente des croisettes du Katanga - Je te la montrerai demain. Pierre est un bel homme et notre conversation fut très plaisante. Il n’y eut aucun geste ou parole déplacée et en fin de soirée nous prîmes un taxi. Il négocia avec le chauffeur le prix de la course pour me ramener chez moi en passant par son hôtel. En le quittant, je me rappelle lui avoir donné un bout de papier avec mon numéro de téléphone mais sans me faire d’illusions qu’il me recontacterait.

Ce n’est que le lendemain au bureau que je revis Pierre dans une réunion : il était appointé par Paris pour superviser la réorganisation de l’entreprise. Ce fut un choc pour moi ! Cet homme si aimable hier soir, venait réorganiser la firme déjà fortement touchée par les évènements de ces dernières années et ma cheffe du département juridique devait l’assister !

C’est Pierre qui me recontacta avec un message sur mon GSM pendant une interruption de la réunion. On s’est revu le soir, puis il m’a reconduit en taxi chez moi. En le quittant devant chez moi, il me fit un baiser chaste sur mon épaule. Je le présentai à maman qui me semblait très méfiante. Ce n’est que beaucoup plus tard que je me rendis compte que maman le trouvait à son goût et la suite tu la connais certainement !

– Oui Amina, dis-je. Puis il t’a engagé comme son assistante et tes sentiments pour lui se sont développés ?

– Oui Brigitte, je le trouvai attirant et à de multiples occasions, je l’ai approché en le caressant et même j’ai voulu coucher avec lui durant une nuit d’orage alors que nous étions en mission. J’ai prétexté que j’avais peur des orages et que je dormais avec maman chaque fois lors d’un gros orage !

– Et il a refusé ?

– Oui, cette nuit-là, je la garderai toujours en mémoire ! Il a d’abord voulu me renvoyer dans ma chambre et en finale a accepté que je reste dans son lit, mais il ne m’a pas touché.

– Je vois d’ici la scène dis-je en riant. Il a dû se dominer franchement pour ne pas te violer !

– Oui, j’étais folle ! Ce n’est que le matin, en faisant semblant de dormir que je l’ai vu sortir du lit avec une superbe érection. Ce n’est que longtemps après que j’ai compris à quoi j’avais échappé cette nuit-là.

– Et puis, il a cédé ?

– Oui, un soir, il est resté dans ma chambre mais pour parler, je voulais qu’il me fasse l’amour. Mais il a refusé en me disant qu’il m’aimait, ce n’est que le lendemain que Ninah en nous trouvant ensemble qui m’initia à ses caresses et depuis je veux être sa femme, mais Pierre hésite malgré l’autorisation de maman.

– Mais ta maman à juste autorisé que tu vives ici !

– Oui, mais pour moi cela sous-entend que je devienne sa femme !

– Amina, on se connaît à peine, par contre Pierre je le connais depuis de nombreuses années. C’est un grand jouisseur, il aime le sexe, mais il te respecte ; ne le force pas ! Il t’aime, le reste viendra tout seul… Ne va pas trop vite, vous ne vous connaissez même pas deux mois ! Viens, dormons ensemble ce soir, demain je parlerai à Pierre pour connaître le fond de ses sentiments pour toi.

– Merci Brigitte, tu es vraiment gentille !

***

Jour 44 (semaine 7 – Mardi )

### Amina ###

Au réveil ce matin, j’étais apaisée. Brigitte dormait encore, mais je ne me lassai pas de regarder ses seins blancs. Je crois que c’est Ninah qui m’avait révélé que Pierre lui avait donné un orgasme, rien qu’en caressant ses seins. Elle avait vu Pierre et Brigitte se caresser dans le salon et en avait été fort troublée.

Je ne résistai pas et passai le bout de mes doigts sur ses seins. Sa peau était douce et en passant mes doigts sur ses aréoles, elle gémit dans son sommeil.

– Oui, Pierre ! dit-elle dans son sommeil.

Puis elle ouvrit les yeux et dut se rendre compte de sa méprise.

– C’est toi Amina, qui me caresse ainsi ? Continue ma belle, tes mains sont douces ! Je te promets que je te donnerai du plaisir également, mais je me réveille à peine. Oui, continue tes caresses !

– Tu aimes être caressé même si ce n’est pas Pierre ? dis-je.

– Oh oui, Amina, je couche plus souvent avec des femmes répondit-elle encore étendue sur son dos. Viens, embrasse mes seins, suce mes tétons, oui…aah… encore ! Viens plus près que je puisse toucher tes seins !

– Est-ce vrai que Pierre te donne un orgasme en te caressant les seins ?

– Oui, Amina pas à chaque fois, mais il est très patient et suscite le désir ! tu as dû t’en rendre compte, je suppose.

– Oui, Brigitte mais je n’ai pas de comparaison, je n’ai jamais été dans le lit d’un autre homme ! Lorsque j’étudiais à Paris, un étudiant a voulu coucher avec moi, mais il n’a récolté qu’une gifle. Pierre est très tendre avec moi et encore plus avec Ninah ! Ninah m’a avoué qu’elle avait peur des hommes après avoir été violée par son oncle !

– Oui, je sais, dit Brigitte, c’est moi qui ai révélé à Ninah le plaisir du sexe et révélé à ton amie que Pierre était un homme très gentil et qu’il était doux en amour. Tu n’es pas jalouse de Ninah ?

– Non, pas vraiment ! Pierre nous aime toutes les deux, Ninah a la chance de ne plus être vierge et donc elle peut jouir avec la lance de Pierre dans son corps. J’ai senti cette jouissance, le jour où il nous a donné un rapport anal !

– Ah le brigand ! il t’a pénétré ?

– Oui, il nous a massées pendant des heures et a commencé par Ninah, puis j’ai voulu sentir aussi sa jouissance.

– Ça t’a plu ?

– Oui, je voudrais bien qu’il le fasse encore !

– Amina, un conseil ; dis le lui lorsque vous êtes au lit ensemble. Parle-lui de tes désirs, je sais qu’il ne veut pas encore te déflorer, mais raconte-lui de tes envies de sexe ! Tu sais que tu as des seins formidables ! Tes tétons sont démesurés quand on te caresse ?

– Oui, Brigitte, lorsque Pierre me caresse, mon intimité devient toute mouillée. Pierre m’a dit qu’il aimait boire ma cyprine !

– Je sais ma grande ! Il me caresse souvent avec sa langue, je ne m’en lasse jamais. Rien que d’en parler, je mouille !

– Je peux te goûter ? demandai-je.

– Oui, je ne demande pas mieux, lèche-moi ! Oui… Amina, pousse ta langue plus loin, caresse bien mon clitoris ! Ouii, n’arrête pas !

Je réussis à lui donner un orgasme, je fus surprise de voir comment son corps fut secoué par les vagues des convulsions, son ventre, ses seins bougèrent en rythme au point qu’elle dut saisir ses seins à deux mains pour maîtriser son agitation !

– Eh bien Amina, je ne m’attendais pas à cette jouissance, c’est Ninah qui t’a enseigné cela ?

– Oui, Brigitte dis-je, mais Pierre fait cela encore mieux !

– Oui, je sais ! Je ne me lasse pas de ses caresses dit-elle.

– Comment as-tu connu Pierre ? demandais-je, pendant qu’elle glissa ses mains sur mes seins.

– Oh, il y a plusieurs années, à Brazzaville, notre équipage était en carafe dans un hôtel suite à une panne de l’avion et je profitai de la piscine. Pierre était dans le même hôtel et vint se coucher sur le banc à quelques mètres de moi. Il devait aimer la vue et je voyais grossir son sexe dans son maillot. Je n’aurais pas été surprise de le voir pointer en dehors de son slip de bain !

– Donc c’est vrai ce que Ninah m’a raconté un jour !

– Oui, ce jour-là, j’étais vraiment en manque de sexe et Pierre n’a pas quitté ma chambre de la journée et de la nuit suivante ! Ah, mais voilà Ninah, la curieuse qui vient voir si nous comptons nous lever, je suppose !

– Oui, Brigitte dit-elle en rentrant dans la chambre. Je venais voir si vous prenez votre petit-déjeuner maintenant au lit ou plus tard à table !

– Viens d’abord te coucher un peu avec nous ! dit Brigitte. Raconte-nous ta nuit dans les bras de Pierre !

– Oh rien de très spécial, on a joué et on a beaucoup parlé. Ce n’est que ce matin dans la douche qu’on s’est vraiment défoulé ! Pierre m’a pénétré sans préservatif, mais rassure-toi Amina, il m’a fait jouir puis s’est retiré pour cracher son venin à l’extérieur !

– Pierre est parti au bureau ? demandai-je.

– Oui, Amina, il est parti tout joyeux ! il m’a dit qu’il ferait une journée continue, mais il serait bien resté avec toi Brigitte ! Mais il rentrera tôt ce soir.

– Je n’en doute pas ! dit-elle.

– Alors, dit Brigitte, vous avez conclu un accord, sur le dos de Pierre ?

– Oui, dis-je, nous l'aimons toutes les deux, mais pas tout à fait pour les mêmes raisons. Moi, je l’aime pour sa droiture, même s’il m’a caché sa relation avec ma mère. Je l’aime aussi pour son savoir et la tendresse qu’il me donne.

– Moi, dit Ninah, je l’aime pour sa protection, il ne m’a jamais rabaissé pour mon statut de servante et surtout il m’a réconcilié avec le sexe. Sa gentillesse depuis le premier jour m’a donné envie d’être corps et âme à son service et je veux lui donner du plaisir comme il m’en a donné et m’en donne encore tous les jours !

– Waouw ! dit Brigitte, je découvre avec vos dires, un Pierre que je ne connaissais pas vraiment !

– Comment est-il pour toi ? demandais-je.

– Pour moi, c’est essentiellement un compagnon de sexe. Depuis le premier jour, nous avons convenu que nos rapports seraient de la jouissance pure, sans sentiments ! Bien sûr je l’aime comme un ami et je crois qu’en cas de difficultés, nous nous aiderions dans la mesure de nos moyens. Je suis toujours heureuse de le voir même si nos rencontres ne sont pas fréquentes. Il n’est pas jaloux de mes relations avec d’autres hommes – peu nombreux – ni avec les femmes que je fréquente. Et j’avoue que maintenant en vous voyant toutes les deux, je suis heureuse de son bonheur et soulagée quand même qu’il n’y a pas eu de conflit avec ta maman Amina. Un conflit eut été néfaste pour son bonheur et son avenir professionnel. Je vous souhaite à toutes les deux beaucoup de bonheur ! Je suppose que vous voulez avoir des enfants de lui ?

– Oh oui, dit Ninah mais il m’a dit ce matin qu’il ne voulait pas plus de deux enfants, un chacun. Il veut pouvoir les élever et leur donner une bonne éducation. Je suis désolé Amina, c’est venu spontanément dans la conversation lorsque j’ai voulu faire l’amour sans préservatif !

– Il a satisfait à ta demande ? demandais-je.

– Oui Amina, il avait confiance que je ne le bloquerai pas au moment de l’éjaculation comme la petite sœur du DG.

– Et qui est tombée enceinte avant le mariage ! ajoutai-je. Maman a dû élargir sa robe, la veille de la fête.

– Et vous dormez toutes les deux avec Pierre ou vous alternez les nuits?

– Non Brigitte, nous restons ensemble, dis-je, pour notre plaisir.

– Sauf lorsque Pierre et moi, nous partons en mission, ajoutai-je, quoique la dernière fois Ninah nous a accompagnés.

– Je vois, dit Brigitte, vous allez le tuer !

– Non dit Ninah, je lui donne un peu de fortifiants dans sa nourriture mais ce sont des produits naturels !

Brigitte me demanda encore si je comptais rester à la villa.

Je lui répondis que dorénavant j’habiterai ici et j’avais l’intention de ramener mes affaires dans une des chambres où les armoires étaient vides, lorsque je fus interrompue par un appel de maman.

– Bonjour ma fille, je peux te confirmer la bonne nouvelle pour toi et ton homme ! Cela ne m’a coûté que quelques robes à fournir à mes amies. Leurs maris ministres de l’agriculture et du travail vont transformer le visa de Pierre de trois mois en visa permanent ! En plus le ministre de l’Agriculture recommande que Pierre soit nommé avec le statut d’expatrié comme membre de la direction. D’après sa femme, Pierre jouit d’une excellente réputation et je n’ai pas dû intervenir pour cette nomination. Cela ne m’a donc pas coûté très cher. C’est donc le travail de Pierre qui lui donnera cette promotion ! Le ministre espère que la réorganisation assure la pérennité de l’entreprise dans laquelle je crois il a des intérêts financiers. Voilà, tu embrasseras Pierre et Ninah qui a promis une pommade pour Jaspar.

– Oh, merci maman ! Ninah me dit qu’elle t’apportera les produits à l’atelier après le déjeuner !

– D’accord me dit-elle encore, j’ai préparé pour elle deux robes qu’elle aimera, et Pierre aussi.

– Merci, maman. Je passerai à la maison pour récupérer encore quelques affaires.

– Tu ne travailles pas aujourd’hui ? C’est entendu, je suppose qu’il faudra encore attendre un peu pour la promotion de Pierre. La politique n’est pas toujours rapide, mais je suis sûre qu’ils tiendront leurs promesses.

– Merci maman, je t’aime !

### Ninah ###

Comme promis, je commandai un taxi, pris les produits chez la vieille qui composait la pommade. Elle me fit encore les recommandations et j’achetai un pot pour Lysa et un pour moi. Je ne comptais pas utiliser la pommade dans l’immédiat car jusqu’à présent Pierre n’avait pas de problèmes d’érection, au contraire, il ne débandait que très lentement.

En arrivant à l’atelier de Lysa, celle-ci me fit un accueil chaleureux en disant qu’elle me tiendrait au courant des résultats. Elle comptait inviter Jaspar le soir même pour essayer la pommade.

– Lysa, je n’ai pas de conseils à te donner, mais ne dit pas à Jaspar que cette pommade sert à le faire bander plus fort, il pourrait être offusqué, dis lui plutôt que c’est pour mieux lubrifier. Il faut l’appliquer à main nue en massant bien quelque temps avant de lui mettre une capote. D’après la personne qui fabrique la pommade, il vaut mieux que la pommade le fasse raidir. Tu auras plus facile à lui enfiler une capote !

– Tu me donneras l’adresse de cette personne ?

– Hélas Lysa, elle ne veut pas fournir d’autres personnes que moi ! Il faudra passer par mon intermédiaire !

– Bon tant pis ! Voici ton cadeau : une robe rouge qui t’ira à merveille et une petite robe d’intérieur qui fera bander Pierre ! Le tissu est très léger et tu peux varier la profondeur et la largeur du décolleté.

– Merci Lysa, tiens-moi au courant de l’effet de la pommade !

– Je te promets, mais à propos Brigitte est toujours à la villa ?

– Oui, mais je crois qu’elle part demain.

– Quand reviendra-t-elle ?

– Je n’en sais rien, Lysa. Le passage de Brigitte à Kinshasa dépend des vols qu’on lui assigne. Pierre m’a dit un jour que parfois il se passe des mois entre ses visites. Mais je vais rentrer Lysa, car je dois encore préparer le repas de ce soir.

– D’accord, merci encore pour les produits !

***

En rentrant à la villa, je voulus essayer immédiatement les deux robes, Brigitte vint me voir car elle m’avait entendu rentrer.

– Oh Ninah, ta petite robe d’intérieur te va à merveille, Pierre va bander dur en te voyant. Montre-moi l’autre robe !

– J’aime bien cette couleur, de plus Lysa a parfaitement respecté ma taille, elle est près du corps et révèle bien mes seins !

– Oui, Ninah tu es déjà excitée de la porter car on voit tes tétons percer le tissu !

– Ah, tant mieux, j’aime faire plaisir à Pierre, j’aime voir le désir dans ses yeux !

NDA : Voilà, l’épisode suivant sera relatif au départ de Brigitte dont ce sera la dernière nuit avant, sans doute, longtemps !

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