Départ

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Après avoir séché ces larmes, Isyl compris qu'elle était sur un navire. Le bruit des clapotis des vagues sur le bois, et l'effet de son corps qui semblait suivre les mouvements du bateau qui étaient ballotés sur les eaux qu'elle avait toujours rêvée de parcourir.

Son voyage commençait pour un nouveau monde qui va être loin de ses idées d'aventures et de rencontres ou des spectacles qu'elle aurait pu faire découvrir avec ses talents de danseuse. Tout était un rêve englouti par l'océan et détruit par un prédateur avide.

Ce fut à cette pensée, qu'un orc mâle se présenta à sa cage et lui parla dans une langue qu'elle ne compris aucun mot, mais la tonalité de sa voix, lui demandait sûrement de le suivre et de ne pas faire de folies.

Isyl ne dit mot, et suivit calmement le matelot, qui la fit monter sur le pont après l'avoir menotté les mains, qui pesait très lourd pour la jeune ondine, qui dût prendre la chaine à deux mains pour éviter qu'elle traîne sur le sol.

Le soleil se levait à peine à l'horizon de l'eau et du ciel, rendant la mer des nuances de couleurs chaudes.

- Avance !

La voix d'un ondin surprit Isyl, qui regarda l'homme trappu, qui lui attrapa sa chaine fermement, la faisant trébucher légèrement sur le pont, et la fit descendre du bateau pour se diriger vers un chariot sur le quai qui donna des frissons à Isyl.

C'était une cage avec d'autres prisonniers, sales et puants la mort à des mètres. La jeune ondine se retourna vers le bateau puis vers son congénère avec un regard de pitié.

- Non ... Pitié ! Aide moi !

Le marin ricana avant d'ouvrir la cage faisant bouger tous les prisonniers vers le fond de la cage suivant leur instinct de survie, même si les regards n'étaient pas fixés sur eux, mais autre part ou pour certains ils étaient agares et sans vie.

Isyl tira sur sa chaîne, même l'orc semblait se moquer du marin qui avait du mal à la faire monter dans le chariot. Puis elle inspira, mais une main se posa sur sa bouche, et un souffle chaud et emplis d'une odeur forte, un troisième parla.

- Tu ne crieras pas, ma belle. Sinon je te tranche les cordes vocales, à toi de voir.

Isyl lança un regard embués de larmes de rage et peur face à la menace, et puis en réalisant que c'était l'humain de la nuit dernière qui était en train de la toucher. Elle put le détailler la cicatrice lui barrant son œil gauche et qu'il avait les cheveux gras.

- Tu montes sans histoires, est-ce clair ?

Isyl déglutit avant d'hocher la tête, et la main et le corps de l'humain s'écarta d'elle, elle saisit sa chance et tira sur sa chaîne, faisant tomber le marin, qui avait lâcher un peu sa prise. Puis, elle commença à courir après avoir bousculer l'humain de son chemin, qui ricana sinistrement.

- Ça suffit, les conneries, ma belle.

Isyl fut surprise en entendant une voix féminine, mais encore plus quand un coup de pommeau lui tomba sur le coin de la tête, l'assommant à moitié. Elle tomba ventre à terre et elle leva la tête pour rencontrer des bottes et un manteau en cuir, avant de se prendre un coup de talon la rendant inconsciente.

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