J’assume

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Ce soir, j’ai un rencard. Plutôt beau gosse, il n’a pas l’air trop gras ni vulgaire. Il me donne rendez-vous dans un bar original, une péniche. C’est cool, ça s’annonce bien… Un peu timide le mec, mais très délicat. Bien élevé, il est galant. Il n’ose pas trop prendre le devant dans la conversation. Je n’ai pas envie de le laisser s’épuiser inutilement dans les banalités classiques et prends le devant.

- Oh comme tu as l’air gentil. Je suis un peu trop cash ? Je te plais ? Je ne te fais pas peur quand même ?

Il a l’air un peu surpris en me répondant. Je ne sais pas si c’est bien approprié, mais je ne chipote pas.

- Écoute, si toi et moi on est là maintenant, c’est pour la même raison. Je ne cherche pas un homme pour me marier de suite. Je n’ai même pas envie de te draguer, enfin pas envie que tu tombes amoureux de moi. Je veux juste te séduire assez pour t’exciter et de donner envie de me baiser. J’ai envie de prendre mon pied et quand j’ai vu ton profil, je t’avoue que je me suis bien sentie en me projetant sous ton corps. Si ça te dit, on peut aller chez moi. Qu’est-ce que tu en penses ?

Le type a failli s’étouffer en avalant sa bière de travers. Il trouve cela insultant dans un premier temps tout en étant séduit par ma franchise. Ça l’a bien excité. On ne s’éternise pas sur le bateau. Il me suis jusqu’à chez moi. La porte passée, je le pousse sur mon canapé et lui colle mes seins sur son visage tout en déboutonnant le reste de ma chemise. Je fais valser mes chaussures avant de m'asseoir sur lui en frottant mon entre-jambes contre la tirette de son jeans. Sa réaction est sans équivoque, il bande fermement. Moi, je n’ai qu’une envie, bien me faire baiser. Et pour cela, je vais tout faire pour l’exciter à mort. Lui arracher son t-shirt, lui caresser le torse. J’utilise mes mains ensuite ma bouche. Je lui mordille les tétons. Je me débarrasse de ma chemise et de mon soutien-gorge afin de libérer mes seins et les lui mettre en bouche tout en accentuant la pression de ma chatte sur sa queue. Ça a l’air de lui plaire, le petit timide se débride progressivement. Ses mains se pressaient contre moi. Il me caresse les épaules, les bras et le dos. Moi, je guide sa tête de manière à ce qu’il me dévore les seins en lui pinçant les siens. Je suis en mode chienne ou plutôt tigresse. J’ai envie de le griffer et le mordre. Je ne me gêne pas. Ça l’excite le salop, il attrape mon cul fermement et je sens ses ongles s’incérer dans mes fesses. Il me les tient tellement fort que je n’ai pas d’autre choix que de suivre les mouvements secs qui m’obligent à osciller de haut en bas en écrasant de plus en plus fort nos sexes l’un contre l’autre. Au moment où il allait perdre le contrôle, je reprends la main et lui déboutonne son froc. Je n’ai pas eu de mal à faire sortir sa bite de son slip. C’est une belle queue. Il bande fort, c’est ce que je veux. Je remonte ma jupe et enlève ma culotte. Ma chatte est bien gonflée. Lui, toujours assis sur le canapé, me dévore des yeux. Je me suis rapprochée de lui et lui présente ma vulve. En y glissant un doigt pour dégager mon clito, je lui montre à quel point je mouille. Je lui prends la tête et la colle contre le fauteuil. Je monte dessus afin de lui coller ma chatte dans la bouche. Sa langue n’a pas eu le temps de s’y installer, mon but était juste de montrer la température. Désemparé, je le laisse un peu étourdi avant de redescendre lui attraper sa queue. Ma chatte va naturellement se frotter sur sa cuisse tout en continuant sa descente vers son genou. Dans cette position, il m’est enfin possible d’attraper sa bite avec ma bouche. Les gémissements qu’il émet sont assez significatifs du plaisir qu’il reçoit. Coups de langue bien placés entremêlés des caresses de mes doigts, il a bon le cochon. Il se laisse faire, il me fait penser à une vieille pute que plus rien ne surprend. Ça m’énerve et je lui croque le gland d’un bon coup de dents. Il est surpris. Je m’éloigne en me redressant. Je n’ai pas envie de prendre de coup. Je l’ai énervé, c’était le but. Je m’installe à 4 pattes les avant-bras sur l’accoudoir, mon cul pas très loin de sa tête.

-T’es fâché ? Je t’ai fait mal ? Et bien, viens me punir, défonce-moi le cul si t’es un homme ! Il ne s’est pas fait prier longtemps le salop. Il me bourre à grand coup de bite, bien profond. J’adore ça, quand ils deviennent sauvages ou enfin ils redeviennent virils. Les mecs, faut l’avouer, sont devenus de petites lopettes. Pas volontairement, la faute de la société soi-disant égalitaire et aux mouvements féministes… Je ne suis ni pro ni anti quoi que ce soit, j’aime juste quand les rôles sont respectés. Surtout quand je me fais défoncer la chatte, ce jeu de force est si naturel que je peux jouir pleinement en laissant s’exprimer l’animal qui est en moi. J’aime gémir, crier et même hurler à l’approche de l’orgasme. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour jouir totalement. Et ce soir, je n’ai vraiment pas envie de me freiner et je sens que je vais être comblée. Mes cris l’envoutent, ses coups de reins s’emballent. Quand le coup ultime déclencha l’orgasme et que les muscles de mon corps me lâchent, je m’écroule sur le fauteuil. Complètement KO, je ne peux plus rien faire et ne plus rien dire. Mon corps est dissocié de mon âme. Je ne peux plus qu’observer de là où je flotte ce mâle en rut, continuer de baiser mon corps, égoïstement, pour arriver lui aussi à l’orgasme. Cela ne m’a absolument pas déplu, au contraire, je suis heureuse de le voir profiter de moi. Je ne m’étais pas gênée pour profiter de lui. C’est de bonne guerre. En plus, c’était si bon. Quand à son tour, il trouve le nirvana, lui aussi s’écrase sur moi. Comme deux ânes morts, nos corps restent là, sans pouvoir bouger malgré l’inconfort de la position. Quand il retrouve ses esprits, il n’a rien d’autre à dire que le classique « Oh putain, mon Dieu que c’était bon ». C’est quand même fou que les hommes ne reconnaissent l’existence de Dieu que dans un acte sexuel où la femme joue le rôle de cette pute de Marie Madeleine.

Je le mets gentiment dehors en lui baratinant une excuse. Il comprend et s’éclipse sans demander son reste. Il m’enverra, un peu plus tard, un message pour me remercier en précisant qu’il n’avait jamais ressenti une chose pareille et qu’il imaginait que quelqu’un avait sûrement dû verser du GHB dans son verre quand nous étions sur la péniche. Je prends cela pour un compliment.

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