Chapitre 10

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— Maman calme toi ! braille Alban qui me martèle la tête.

Mes yeux inspectent le réveil, (5h18 ! putain mais qu'est ce qu'il fout avec sa mère à cet heure ci !) Alban est au pied de notre lit, faisant des allers retours.

— Ok, j'arrive mais s’il te plaît reste calme, ça va aller.

(s’il pouvait me parler aussi gentillement dis donc)

Le père d'Alban vient de faire une attaque cardiaque, et a été admis à l'hopital cette nuit. Alban, prend un sac et mets des affaires dedans, sous les yeux de moi et Arielle qui avons du mal à émerger. Je n’aime pas forcément sa famille alors ça ne me touche pas plus que ça.

— Bébé, je dois filer.

Il me serre dans ses bras comme si c'était la dernière fois qu'il le ferait (et bah dis donc, ça fait bien longtemps que je n’ai pas eu le droit à un calin).

La porte claque, le moteur démarre et je regarde Arielle en tapotant sur mon lit.

— Tu viens me tenir compagnie ?

— Oui Madame.

Je n'ai pas envie de me rendormir seule, et malgré la chaleur de la pièce, sa présence dans mon lit est agréable (après tout je suis plus à une désobéissance près).

— Tu lui diras rien hein ? lui ordonné-je faussement.

— Non Madame.

Sa peau est satinée sous mes doigts, la faisant tressaillir.

— Ecartes tes cuisses et mets tes mains la haut.

— Oui Madame.

Elle me scotche avec son obéissance excessive. Je me lève et cherche dans mon amoire quelques accessoires qui peuvent m'aider à assouvir mes envies du moment. Une ceinture et le magnum. C’est le plus gros de nos sextoys, je voulais voir ce que ça ferait d'enfoncer un machin aussi gros mais Alban n’a jamais voulu me laisser l’utiliser sur elle.

Je cherche dans mon tiroir le tube de lubrifiant et j'attache les mains d'Arielle à la tête de lit avec l'une des ceintures d'Alban.

S’il nous voyait, je crois qu'il ferait à son tour une attaque.

Pendant que je l'attache, nos deux chattes et nos seins se frôlent, nous apportant diverses sensations et quelques glapissements.

Je laisse mes mains glisser sur le corps de ma partenaire, et je cale mon genou entre ses jambes, comprimant sa vulve excitée.

— Frotte-toi Arielle

Son corps commence à oscillé, pendant que je suce ses tétons, chacun leur tour, les rendant durs et touts petits. Ma langue chatouille ses petits bouts, et je remonte de temps en temps mon genou pour la comprimer un peu plus.

J'ouvre le tube de lubrifiant, et j'en mets dans mes mains, lui bagigeonnant son entre jambe.

— Je vais y aller doucement, tu risques rien, fais moi confiance.

Elle gémit pendant que mes doigts beurrent son intérieur et j'installe doucement le magnum. Quand il la touche, elle a un sursaut puis son corps se détend.

— Oui il est gros, il va te faire du bien, crois-moi.

Je connais bien cet accessoire, Alban m'empale dessus et je me sens toujours très bien remplie avec lui.

La taille de sa chatte n'est pas prometteuse, mais je sais à quel point on peut l'élargir si on la travaille bien. Donc je commence par lui insérer plusieurs de mes doigts, la faisant haleter comme une chienne. Elle m'excite tellement que je sens que mon entre jambes se lubrifie lui aussi petit à petit. Je mets plus de gel et j'insère doucement ma main en elle, on a l'impression de caresser un nuage, c'est doux, chaud, et les bruits d'Arielle sont très excitant, bien plus que quand c'est Alban qui la fait gueuler. Je tourne en elle, la caresse, je sens le fond de son corps, je suis bien et je comprends pourquoi les hommes aiment autant être en nous.

— T'es prête, on va recommencer à le faire rentrer, détends toi.

Elle prend une grande respiration, et je commence à lui introduire. Je sens que ça ne rentre pas aussi facilement que ma main, faut dire qu'il est balaise le magnum.

— Dis-moi si je te fais mal. (Si jamais je l’abîme, je suis morte)

— Un peu mais c'est bon.

Je pousse un peu plus, j'ai l'impression que je vais l'exploser. Quelque part ça m’excite beaucoup mais de l’autre je redoute la réaction d’Alban si jamais je fais n’importe quoi.

— Ça va ?

— Oui oui, gémit-elle.

Je pousse encore, et le magnum s'enfonce un peu plus, ses lèvres sont complétement ouvertes et Arielle miaule de plaisir. Je pousse encore et ses râles se font plus graves, elle a l'air d'apprécier donc je continue. J'ai une vue très dégagée, et bientôt il y a presque plus d'espace entre son clito et le magnum, tout est comprimé en elle. Je retire doucement mon accessoire et le repousse, la faisant se tordre, j'entamme quelques va et viens, libérant puis comprimant la belle Arielle. Ça cogne fort en elle et je sais exactement ce qu’elle endure.

— Pitié !

— Encore un peu, m’exstasié-je de l’élargir autant. Enfin je peux m’amuser avec cet accessoire.

Je la redresse pour qu’elle soit plantée dessus, son cri me rend dingue et je saute sur sa bouche pour l’embrasser. Y a pas à dire ça fait du bien de lui faire subir mes propres tortures conjugales. Je ne devrais pas m’en servir derrière le dos d’Alban mais c’est difficile de résister à cette tentation.

— J’ai mal !

— Encore un peu, sussuré-je sur ses lèvres.

Avec tout ce qu’elle subit avec mon mari, elle peut tenir. Lui, est pire que moi. Je veux qu’elle s’empale dessus, qu’elle ne fasse plus qu’un avec mon sextoy fétiche. Non je veux plus, je désire la détruire car il m’a éduqué à faire mal, il m’a appris a y trouver du plaisir et quand elle pousse ce cri de détresse, que son sang coule le long du sillicone, je me sens terriblement puissante. J’ai la main sur sa vie et j’adore ça autant qu’Alban. Je n'ai jamais vu une chatte aussi ouverte, elle est magnifique, et je la fais jouir sous les coups du magnum. Quand je le retire, il ne reste qu'un cratère et ma main n'a plus du tout de difficulté à aller et venir en elle. Tremblante par le choc, elle m’observe sans rien dire tout en serrant sa mâchoire. Elle se donne complètement à moi. Je l'explore, m'enfonçant dans son nuage jusqu’à sentir le creux tout au fond. Je le caresse doucement, la sentant se contracter.

— Pas ça ! m’implore-t-elle.

Ma curiosité me pousse à aller dedans mais elle se crispe et je me rappelle à quel point ça peut être douloureux quand on va trop loin dans la découverte de l'intimité d'une femme. Alban adore jouer les explorateur et les scientifiques, et ça m'a valu quelques désagréments douloureux.

— Calme-toi Arielle, je ne vais pas te faire trop mal.

La voilà essouflée de mon intrusion, je suis excitée et j'ai très envie d'elle, je lui enroule ma langue autour de la sienne (ras le bol des règles) et nos deux corps se collent en se frottant l'une contre l'autre, sexe contre sexe, et nos coups de bassin nous amènent à l'ultime plaisir.

10h22, je suis collée contre Arielle, nos ébats matinaux nous ont épuisés mais la faim commence à me gagner. Je regarde mon portable, deux appels manqués, Alban et David. Je rappelle Alban, son père est dans un état critique, et il me dit qu'il va en avoir pour quelques jours là bas. Bien que la raison soit pas des plus joyeuses, je ne peux pas m'empêcher d'être contente, je vais pouvoir être libre de voir David comme je veux.

— Ma jolie, le destin nous offre un peu de répit.

J'appelle aussitôt David pour lui proposer de passer ces quelques jours chez lui en guise de réconciliation, laissant une totale liberté à Arielle, du moment où elle ne sort pas de la maison. Elle pourra dormir dans notre lit, manger ce qu'elle veut et même utiliser la télé, une fois que j’aurais quitté la maison.

David, arrive et je lui saute dessus, reserrant mes jambes autour de lui.

— Fais-moi l'amour Dav, je t’en supplie j’ai besoin de te sentir en moi.

Il rigole, me voyant excitée comme une puce. Il me fait monter dans sa voiture, me faisant languir par la même occasion. Pendant le trajet je tente de le toucher.

— Du calme Al, on arrive bientôt

(rrrrr, je le veux maintenant moi !!!)

Arrivant chez lui, j'en peux plus, je suis déchaînée, et mon reflet dans le miroir de l'ascenseur entrain de chauffer Dav’, m'excite encore plus. L'ascenseur s'arrête brusquemment, et je m'apperçois qu'il l'a stoppé volontairement.

— Là je ne vais pas te faire l'amour, je vais te baiser !

Mon regard brille dans le sien, et son membre s'enfonce en moi d'un coup, me coupant la respiration, elle est bien profonde sans pour autant me faire mal. Ses coups de reins sont secs, il a envie de moi ça se sent, il est plus bestial.

— Tu me rends fou Al’

Je n'ai pas le souffle pour lui répondre, nos étreintes sont rapides, et bruyantes, oubliant où nous sommes.

Je suis là contre David, essoufflée et lui même à du mal à parler.

— Ça promet ces quelques jours, plaisante t-il.

C’est exactement ce dont j’avais besoin, prendre une pause sans réfléchir, j’espère qu’Arielle va elle aussi en profiter car lorsqu’Alban rentrera il voudra rattraper le temps perdu.

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